L’opposant « vedette » des occidentaux de Vladimir Putin, décédé en détention, est mort d’un caillot de sang alors qu’était sur le point d’être libéré grâce à un échange de prisonniers, d’après son équipe.
Des annonces officielles du « camp ennemi » à Valdimir Putin qui démontrent, comme nous l’avions déjà indiqué dès l’annonce de la mort de Navalny, le 16 février dernier, que, à l’instar des accusations immédiates de la responsabilité russe dans le sabotage des gazoducs « Nord Stream », le camp Atlantiste (OTAN et les « provinces états-uniennes non officielles » que sont le Japon, la Corée du Sud et l’Australie) ne vivent que pour et par la propagande russophobe.
Alexeï Navalny était sur le point d’être libéré lors d’un échange de prisonniers au moment de sa mort, a déclaré l’activiste Maria Pevtchikh, une proche de l’opposant russe à Vladimir Putin, sur YouTube. Elle a indiqué qu’Alexeï Navalny aurait dû être échangé avec « deux citoyens américains » détenus par Moscou en contrepartie d’un Russe emprisonné en Allemagne. J’ai reçu la confirmation que les négociations étaient en cours et dans leur phase finale », a-t-elle assuré, ajoutant que l’opposant « aurait dû être libéré dans les jours à venir ».
Selon Maria Pevtchikh, son équipe « travaillait » depuis deux ans à « sortir » Alexeï Navalny de prison « à tout prix », sur la base d’un échange d' »espions russes contre des prisonniers politiques » détenus en Russie. Washington et Berlin étaient au courant, a-t-elle assuré, sans préciser exactement le rôle des deux chancelleries dans les discussions.
Après plusieurs mois sans avancées, l’accord « avait été remis sur la table en décembre » 2023, a affirmé Maria Pevtchikh dans une vidéo. Selon elle, Vadim Krassikov, condamné à la réclusion à perpétuité pour l’assassinat, en 2019, dans un parc de Berlin, d’un ancien séparatiste tchétchène, devait être inclus dans cet échange de prisonniers. Selon la justice allemande, ce meurtre avait été commandité directement par les autorités russes, qui ont toujours nié toute implication. Interrogée par des journalistes, la porte-parole du gouvernement allemand a refusé de commenter les déclarations de l’équipe de Navalny.
La Russie détient notamment plusieurs états-uniens, dont le journaliste du « Wall Street Journal » Evan Gershkovich emprisonné depuis mars 2023 pour « espionnage » – une accusation que l’intéressé, son employeur et sa famille rejettent -, ainsi qu’un ancien marine, Paul Whelan.
Navalny est décédé d’un caillot sanguin, selon le chef du renseignement ukrainien.
Le chef du renseignement de la Défense ukrainienne affirme que le plus célèbre dirigeant de l’opposition russe, Alexeï Navalny, est décédé d’un caillot sanguin, réfutant les spéculations selon lesquelles il aurait été tué en prison. Kyrylo Budanov a déclaré aux journalistes dimanche : « Je peux vous décevoir, mais nous savons qu’il est mort d’un caillot sanguin », ajoutant que cela était « plus ou moins confirmé ».
Les responsables russes ont déclaré qu’il était décédé de causes naturelles, mais des spéculations circulent à l’Ouest selon lesquelles l’administration Putin serait responsable de sa mort, simplement alimentées par la propagande russophobe qui n’a jamais cessé, même après la « guerre froide », et qui a réussi à maintenir dans la conviction que « les russes » (sans distinction des régimes qui se sont succédés entre l’empire tsariste, la dictature communiste de l’Union Soviétique, et la Fédération de Russie qui a suivi la chute de l’URSS) étaient « la pire espèce de l’Humanité et dont même un grand nombre de dirigeants atlantistes qui organisent ladite propagande russophobe et Putinophobe sont eux-mêmes convaincus de sa réalité.
Dans une déclaration, samedi 24 février, les dirigeants du Groupe des Sept nations (G7) ont appelé le gouvernement russe à clarifier les circonstances entourant la mort de Navalny. Budanov (dont une enquête du New York Times, qui vient d’être publiée, démontre qu’il a été formé par la CIA des années avant la guerre contre la Russie – ndlr) a également précisé que l’Ukraine intensifiera les attaques contre un pont reliant la Russie à la Crimée dans le Sud de l’Ukraine, laissant entendre que le pont de Crimée sera détruit.
Didier Maréchal & Christian Estevez
Une réflexion sur « Russie : Les Responsable des services secrets ukrainiens indique que Navalny est mort d’un caillot de sang alors qu’il allait être libéré par la Russie »