Nikki Haley se retirera des primaires organisées par le Parti républicain pour l’élection présidentielle états-unienne, selon une source proche du dossier informée ce mercredi 6 mars, par Reuters. Cette décision ouvre la voie à Donald Trump pour faire face au président actuel, Joe Biden, en novembre prochain.
Après le « Super Tuesday », au cours duquel Donald Trump a remporté 14 des 15 États lors des primaires républicaines, la candidate Nikki Haley met fin à sa campagne ce mercredi 6 mars 2024. L’ancienne ambassadrice des Etats-Unis d’Amérique à l’Onu ne soutiendra pas officiellement son ancien rival Donald Trump.
Nikki Haley était la dernière concurrente en lice face à Donald Trump pour l’investiture républicaine. Lors du » Super Tuesday » (« Super Mardi » – ndlr), l’ancien locataire de la Maison blanche a remporté 14 des 15 Etats en jeu, notamment la Californie et le Texas qui comptent de nombreux délégués, alors que Nikki Haley s’est seulement imposée dans le Vermont, faible pourvoyeur de délégués.
Cette même source a assuré que l’ancienne ambassadrice des États-Unis d’Amérique à l’Onu ne soutiendra pas officiellement Donald Trump. L’agence de presse « AP news » explique que « ces derniers jours, elle est revenue sur sa promesse de soutenir le candidat républicain » qui sortirait gagnant des primaires. « Je pense que je vais prendre la décision que je veux prendre », a-t-elle notamment déclaré, dimanche 3 mars, lors de l’émission « Meet the Press » de la chaîne de télévision NBC.
« Le temps est venu de suspendre ma campagne », a-t-elle déclaré. « Je n’ai aucun regret ». « C’est maintenant à Donald Trump de gagner les votes de ceux qui sont dans notre parti et au-delà », a-t-elle dit. « Et j’espère qu’il y parviendra. »
Nikki Haley était la dernière adversaire en lice contre Donald Trump pour l’investiture républicaine. Elle n’a pas réussi à susciter un véritable engouement parmi les électeurs républicains face à l’ancien président, dont la popularité reste intacte malgré les multiples procédures judiciaires à son encontre.
Les états-uniens se préparent maintenant, avec peu d’enthousiasme, à une nouvelle confrontation entre Donald Trump, 77 ans, et Joe Biden, 81 ans, suivant celle de 2020. Cela marque un retour rare dans l’histoire présidentielle des Etats-Unis d’Amérique depuis 1956.
La campagne présidentielle s’annonce intense dans un pays déjà profondément polarisé. Joe Biden présente Donald Trump comme une menace pour la Démocratie, tandis que l’ancien homme d’affaires continue d’affirmer sa victoire en 2020.
Didier Maréchal