En 1993, pour le film « Sliver », la comédienne Sharon Stone a affirmé que le producteur Robert Evans lui avait suggéré d’avoir des relations sexuelles avec son partenaire, l’acteur William Baldwin, afin d’améliorer leur « dynamique » à l’écran.
Sharon Stone affirme que le producteur Robert Evans l’a contrainte, en 1993, à avoir des rapports sexuels avec son partenaire dans le (mauvais) film « Sliver », William Baldwin, dans le but d’améliorer leurs performances à l’écran. Lors d’une interview sur le podcast du journaliste Louis Theroux, l’actrice précise que ce magnat d’Hollywood et ancien directeur de production de « Paramount », décédé en 2019, l’a tenue responsable du jeu médiocre de William Baldwin dans le film.
« Evans se promenait dans son bureau avec des lunettes de soleil en expliquant qu’il avait couché avec Ava Gardner et que je devais coucher avec William Baldwin, parce que son jeu serait meilleur », a confié Sharon Stone. « Si je couchais avec William, nous aurions une alchimie à l’écran et nous sauverions le film », poursuit l’actrice qui avait déjà mentionné cette histoire dans ses mémoires, sorties en 2021, mais sans divulguer l’identité de Robert Evans et de William Baldwin. Et d’ajouter avec ironie: « Le vrai problème, c’était moi, parce que j’étais tellement coincée et que je n’étais pas une vraie actrice capable de le baiser et de remettre les choses sur les rails. »
« Je ne sais pas pourquoi Sharon Stone continue de parler de moi toutes ces années après », a répondu sur « X », le comédien William Baldwin. « A-t-elle toujours le béguin pour moi ou est-elle encore blessée après toutes ces années parce que j’ai repoussé ses avances? Je me demande si je ne devrais pas écrire un livre et raconter les nombreuses histoires dérangeantes, perverses et non professionnelles à propos de Sharon ».
Sharon Stone s’est fait connaître dans les années 1980-90 grâce à ses rôles dans de nombreux films à succès tels que « Total Recall », « Les Puissants », « Casino », « Last Action Hero » et, bien évidemment, « Basic Instinct », où elle jouait aux côtés de Michael Douglas. « Je n’avais pas besoin de baiser Michael Douglas. Michael pouvait venir au travail et savoir comment jouer, réciter ses répliques et répéter. Maintenant, tout d’un coup, je suis dans le business du ‘je dois baiser les gens' », indique Sharon Stone.
À la suite de cet incident, l’actrice affirme qu’elle a été étiquetée comme une comédienne « difficile » et qu’on a arrêté de lui proposer de jouer dans des films importants. « Je n’ai plus jamais eu de bons rôles jusqu’à la fin de ma vie », assure-t-elle.
Après « Casino » en 1995 où elle a été nommée aux Oscars, Sharon Stone s’est également illustrée dans les très mauvais films « Catwoman », « Lovelace » et « Basic Instinct 2 ». « Est-ce que quelqu’un m’a remarquée dans ‘Lovelace’? Non. Voyez-vous une quelconque reconnaissance pour tout cela? Non. Je suis l’actrice invisible », poursuit la comédienne.
Dernièrement Sharon Stone a joué au cinéma dans « What About Love » de Klaus Menzel et « Beauty » d’Andrew Dosunmu ainsi que dans les séries « Murderville » de Krister Johnson et « The Flight Attendant » de Steve Yockey.
Actrice capable de grande performances d’actrice, Sharon Stone est, hélas, l’interprète de très nombreux films allant de « médiocres » à « très mauvais », dont « Sliver » – qui n’est qu’un pseudo « thriller » servant, en réalité, de prétexte à une histoire de sexe avec de nombreuses scènes et de nudité de l’actrice, fait partie de la dernière des catégories citée?
Maxime Kouadio & Christian Estevez