Le Comité international olympique a décidé, ce mardi 19 mars, que les sportifs russes et biélorusses, admis sous bannière neutre aux Jeux olympiques de Paris 2024, ne défileront pas sur la Seine lors de la cérémonie d’ouverture le 26 juillet.
Le Comité international olympique a décidé que les athlètes russes et biélorusses ne participeraient pas au défilé lors de la cérémonie du 26 juillet. Ils sont autorisés à participer aux Jeux à titre individuel. La Russie a exprimé son indignation face à cette décision.
Suite à une décision prise en août 2023, malgré les événements mouvementés survenus dans les compétitions internationales depuis le début de l’offensive russe en Ukraine, les athlètes russes et biélorusses sont autorisés à participer à la compétition sous une bannière neutre. Concourant « à titre individuel », ils ne se joindront pas aux délégations nationales lors de la cérémonie, a indiqué le directeur de la Solidarité olympique du CIO, James Macleod. Au lieu de l’habituel défilé à pied, les Jeux de Paris s’ouvriront par une parade de barges sur la Seine le 26 juillet. Les athlètes russes et biélorusses pourront quand même « vivre l’événement », a ajouté James Macleod sans préciser de quelle manière. Une décision concernant la cérémonie de clôture « sera prise ultérieurement », a-t-il également indiqué.
Le Kremlin n’a pas tardé à réagir. Moscou s’est dite « scandalisée » et ne comprend pas les décisions « discriminatoires » du Comité international olympique, a déclaré, lors d’un point presse, ce mercredi 20 mars, la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova.
Début mars, le Comité paralympique international avait déjà décidé d’exclure les athlètes russes et biélorusses de sa cérémonie d’ouverture prévue le 28 août prochain. Il avait également annoncé que les médailles remportées par les athlètes sous bannière neutre ne seraient pas comptabilisées dans le tableau des médailles, une décision à laquelle le CIO s’est également rallié.
Mardi, le CIO a introduit un drapeau pour les « athlètes individuels neutres » (AIN), de couleur verte, ainsi qu’un hymne sans paroles qui sera joué en cas de victoire. Lors des Jeux de Tokyo en 2021 et de Pékin en 2022, les athlètes russes avaient déjà participé sous bannière neutre en raison de sanctions pour violation des règles antidopage (n’ayant pourtant jamais été les premiers et les seuls à voiler ces règles, mais n’ayant jamais été appliqués aux autres pays puisqu’étant soit les Etats-Unis d’Amérique eux-mêmes, soient leurs vassaux mondiaux). À cette époque, leur hymne était un concerto de Tchaïkovski. Initialement, Moscou avait tenté d’imposer la chanson patriotique « Katioucha ».
Les athlètes des deux pays qui participeront sous bannière neutre devraient être peu nombreux : seuls douze Russes et sept Biélorusses sont qualifiés pour le moment, sur 6 000 sportifs en lice. Selon James Macleod, ils pourraient être respectivement 36 et 22 environ à l’issue des qualifications. À titre de comparaison, 330 Russes ont concouru aux Jeux de Tokyo. Cette différence phénoménale n’étant pas due au manque de performances des athlètes mais à leur interdiction de participation aux qualifications dans l’immense majorité des sports.
Et, quitte à se répéter, il est toujours bon de rappeler que, jamais aucun autre pays n’a été discriminé un tant soit peu comme le sont la Fédération de Russie et la Biélorussie, quand bien même ils envahissaient des pays souverains et tuaient des centaines de milliers de civils, comme ce fut, particulièrement le cas des Etats-Unis d’Amérique, en Irak, en Afghanistan, au Vietnam, etc… pas plus que les Etats qui leur sont serviles comme la Grande-Bretagne, la Pologne, la France, la République Tchèque et tant d’autres, qui participaient aux guerres états-uniennes en se mettant sous leur commandement, ou en menant leurs propres guerres comme la France en Lybie, entre autres. Toutes ces décisions du CIO et des fédérations internationales de chaque sport ne sont que des preuves supplémentaires qu’aucun organisme international n’est indépendant mais n’existe bien que selon que les Etats-Unis d’Amérique l’autorise à exister ou pas, en fonction des intérêts états-Uniens.
Kevin Negalo & Christian Estevez