Deux joueuses de fléchettes ont choisi de se retirer de l’équipe nationale néerlandaise, un sport très populaire aux Pays-Bas, en raison de leur refus de jouer aux côtés d’une coéquipière « transgenre ».

L’institution a confirmé, ce lundi 25 mars, que deux joueuses ont décidé de quitter l’équipe nationale, refusant de jouer aux côtés d’une femme transgenre. Anca Zijlstra, 50 ans, et Aileen de Graaf, 33 ans, ont annoncé samedi sur les réseaux sociaux leur retrait de l’équipe nationale, car elles ne souhaitent plus représenter les Pays-Bas aux côtés de Noa-Lynn van Leuven, 27 ans, classée 6e mondiale.

Aileen de Graaf, numéro deux mondiale, et Anca Zijlstra, numéro 12, ont « informé la Fédération néerlandaise de fléchettes (NDB) qu’elles quittaient la sélection », a indiqué la NDB dans un communiqué. « La raison est qu’elles ne veulent pas jouer dans l’équipe néerlandaise avec une personne transgenre », a précisé la fédération, disant « regretter » cette décision.

« Nous savons que Noa-Lynn van Leuven a fait la transition d’homme à femme et que son identité de genre est féminine », a indiqué la NDB. «Elle répond à toutes les exigences » et est éligible pour jouer dans la catégorie féminine, conformément aux directives, selon la fédération.

« Au moment où vous avez honte de jouer pour l’équipe néerlandaise parce qu’un homme biologique joue pour l’équipe féminine, il est temps de partir », a expliqué, samedi 23 mars, sur Facebook Anca Zijlstra. « Je crois que le sport devrait bénéficier de conditions de jeu égales et équitables, qui devraient être utilisées et acceptées en bonne conscience », a-t-elle ajouté.

« Beaucoup de gens oublient que je suis aussi un être humain »

Noa-Lynn van Leuven a remporté la semaine dernière son premier grand événement lors du Challenge Tour en Allemagne et a remporté ce week-end son premier titre dans la PDC Women’s Series à Wigan, en Angleterre. « Je ne ressens pas vraiment le besoin d’approfondir ce sujet. C’était leur choix et pas le mien. Ce qui est triste dans cette affaire, c’est que beaucoup de gens oublient que je suis aussi un être humain », s’est-il permis de déclarer à la chaîne publique néerlandaise NOS , pour se victimiser, préférant refuser de débattre sur la réalité des faits qui est qu’il est un homme et que, même opéré, cela ne fera jamais de lui une femme.

« Nous défendons un sport dans lequel chacun se sent chez lui et où tout le monde peut participer (…) peu importe votre origine, vos préférences politiques, votre sexe, votre orientation sexuelle, votre race ou votre religion », a souligné la fédération – qui ne mentionne pas le genre, alors que c’est bien là la question, puisque, au nom d’un « genre autre », il est permis à un individu de sexe male (et non pas masculin) de se faire passer pour un individu de sexe femelle (et non pas féminin), ce qui inclut, de fait, des différences, entre autres, physiques et dont le fait que cet homme ayant « transitionné » et venant à peine d’être intégré aux compétitions femmes de fléchettes, remporte des titres dont il n’a jamais été capable de remporter l’équivalent en tant qu’homme.

Les fléchettes sont très populaires aux Pays-Bas, au niveau amateur et professionnel, avec des joueurs comme Raymond van Barneveld et Michael van Gerwen, considérés comme des légendes du sport. Cette décision des deux véritables joueuses femmes néerlandaises de se retirer de l’équipe nationale n’est donc pas, dans ce pays, anecdotique, mais montre bien le profond trouble mental généralisé du wokisme qui donne plus de pouvoirs et de titres aux hommes dans des épreuves femmes, au nom d’une pseudo « identité de genre féminine » qui n’existe pas (déjà parce que le genre n’existe pas pour les êtres vivants, seulement le sexe, le genre lui, n’existant que pour la grammaire des langues), et, en même temps, affirmer un féminisme prétendant défendre les droits des femmes contre des abus « systémiques » de la part des hommes.

Kevin Negalo & Christian Estevez