Prise d’otages en cours aux Pays-Bas : trois personnes ont été libérées – voici ce que l’on sait à midi

La police locale a indiqué qu’une prise d’otages serait en cours à Ede, une ville du Centre des Pays-Bas. Trois personnes ont été libérées en milieu de matinée.

A Ede, une ville du Centre des Pays-Bas, plusieurs personnes ont été prises en otage dans un bar du centre de la ville du nom de « Cafe Petticoat ». Cent cinquante maisons ont été évacuées.

Ce samedi 20 mars au matin, une situation de prise d’otages serait en cours dans cette ville du Centre des Pays-Bas. Selon la police locale, plusieurs individus seraient retenus contre leur volonté dans un édifice du centre-ville . « Une prise d’otages impliquant plusieurs personnes est en cours dans un bâtiment du centre de la ville d’Ede », ont confirmé les autorités dans un communiqué diffusé sur le réseau social « X », ce samedi 30 mars.

Trois personnes libérées

Le journal néerlandais « De Telegraaf » a rapporté qu’un homme armé, en possession d’explosifs, aurait pénétré dans un établissement nocturne alors qu’il s’apprêtait à fermer ses portes ce samedi matin. Selon « De Telegraaf » et d’autres médias tels que « De Stentor », il aurait proféré des menaces d’explosion dans la salle. Bien que le nombre exact d’otages n’ait pas été précisé, les médias locaux évoquent cinq à six personnes retenues. Les autorités ont indiqué que trois otages auraient été libérés en milieu de matinée.

La police néerlandaise a rapidement établi un périmètre de sécurité autour d’un café, selon ses déclarations. Les résidences voisines ont été évacuées et le centre-ville a été fermé. Environ 150 foyers ont été mis en sécurité. Les forces de l’ordre estiment actuellement qu’il ne s’agit pas d’un attentat : « À l’heure actuelle, rien n’indique une motivation terroriste. » La municipalité a informé que la police anti-émeute et des spécialistes en explosifs étaient sur les lieux de la prise d’otages.

Les Pays-Bas ont connu une série d’attentats et de complots terroristes, mais pas à l’échelle de ce qu’ont subi d’autres pays européens, comme la France ou la Grande-Bretagne. En 2019, le pays a été endeuillé par une fusillade dans un tramway de la ville d’Utrecht, qui a fait quatre morts. Un homme d’origine turque, identifié comme Gokmen Tanis, a par la suite avoué avoir eu un mobile terroriste pour cette attaque qui avait conduit à boucler la quatrième plus grande ville du pays. Toujours en 2019, la police néerlandaise a inculpé deux djihadistes présumés pour avoir planifié un attentat terroriste impliquant l’intervention de kamikazes et de voitures piégées. Les autorités ont déclaré qu’un attentat avait été planifié cette année-là.

En 2018, un jeune Afghan, identifié sous le nom de « Jawed S. », a poignardé deux touristes états-uniens à la gare centrale d’Amsterdam, affirmant plus tard devant les juges qu’il voulait « protéger le prophète Mahomet ». Cette attaque a eu lieu un jour après que le politicien néerlandais d’ « extrême droite » Geert Wilders ait annoncé l’annulation de son projet d’organiser un concours de dessins caricaturant le prophète de l’islam, Mohammed. À cette époque, le porte-parole des taliban afghans, Zabihullah Mujahid, avait appelé les musulmans à attaquer les troupes néerlandaises en raison « de l’acte hostile de ce pays (les Pays-Bas) envers tous les musulmans ».

En 2004, le cinéaste néerlandais, Theo van Gogh, avait été assassiné à Amsterdam par un homme lié à un réseau terroriste islamiste néerlandais.

Joseph Kouamé

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