Les gouvernements d’Amérique Latine, Brésil en tête, ont exprimé leur soutien au Mexique après la violation de leur ambassade à Quito, par les forces de police équatoriennes.
L’arrestation de Jorge Glas, ancien vice-président équatorien, a été critiquée par l’ « Organisation des États Américains », l’ONU et presque tous les pays d’Amérique du continent américain, y compris les États-Unis d’Amérique et l’Argentine, bien qu’ils soient proches de l’actuel président de l’Equateur, Daniel Noboa.
Les gouvernements d’Amérique latine, y compris le Brésil, ont exprimé leur soutien au Mexique après le raid de la police dans son ambassade en Équateur, à la recherche d’un politicien controversé à qui les autorités mexicaines ont accordé l’asile. Vendredi dernier (5 avril) , les forces équatoriennes ont fait irruption dans l’ambassade mexicaine à Quito dans le but d’arrêter Jorge Glas, qui avait demandé l’asile. Cette manœuvre, condamnée par le président du Mexique, Andrés Manuel López Obrador, comme une violation de la souveraineté et des principes internationaux, a intensifié les tensions entre l’Équateur et le Mexique. L’Équateur, dirigé par le président Daniel Noboa, soutient que les charges criminelles contre Glas invalident son droit d’asile, une position largement désapprouvée.
La descente de police n’a pas seulement provoqué le Mexique, mais a suscité une vague de mécontentement dans toute l’Amérique latine. Des pays du Brésil à l’Uruguay se sont exprimés, unis dans leur condamnation des actions de l’Équateur comme des violations des normes internationales convenues par la convention de Vienne.
La décision du Nicaragua de rompre ses liens diplomatiques avec l’Équateur souligne la gravité de la réaction régionale et démontre la solidarité entre les nations latino-américaines dans la défense de l’intégrité diplomatique.
Les réactions mondiales et les appels à la résolution de la crise diplomatique
La communauté internationale, y compris les États-Unis d’Amérique, a exprimé sa préoccupation quant à la violation des protocoles diplomatiques. Le Département d’État des États-Unis d’Amérique, par le biais de son porte-parole Matthew Miller, a appelé à une résolution respectant les normes internationales.
L’Organisation des États américains a plaidé en faveur du dialogue pour apaiser les tensions en cours, soulignant l’importance des traités internationaux et du droit d’asile. L’engagement du président colombien, Gustavo Petro, à rechercher une protection légale pour Glas pour des motifs de droits Humains amplifie encore davantage l’appel à une approche équilibrée de la justice, de la diplomatie et des intérêts nationaux.
Didier Maréchal