Le président de la République française, Emmanuel Macron, s’est exprimé sur la question sécuritaire lors de la cérémonie des JO, le 26 juillet prochain. Il a assuré qu’en cas de menace, celle-ci pourrait être « limitée au Trocadéro », voire déplacée au Stade de France.
« Des plans B, et même C » pour la cérémonie d’ouverture. Emmanuel Macron a livré, aujourd’hui, lundi 15 avril, des détails sur les différents scénarii de repli pour cet événement en cas de menace terroriste.
A 100 jours du début des jeux, le président français, Emmanuel Macron, a lancé, ce lundi 15 avril, le compte à rebours des Jeux olympiques de Paris en rassurant sur la sécurité autour de la cérémonie d’ouverture sur la Seine , esquissant pour la première fois des « plans B et C » en cas de menace terroriste.
« Cette cérémonie d’ouverture » le long du fleuve de la capitale, le 26 juillet, « c’est une première au monde. On peut le faire et on va le faire », a dit le président de la République dans une interview sur BFMTV et RMC depuis le chantier du Grand Palais, à Paris, qui doit abriter plusieurs épreuves. Mais « il y a des plans B et même des plans C », « et on les prépare en parallèle », a-t-il ajouté.
Le chef de l’État avait déjà assuré que des scénarii de repli étaient envisagés. Pour la première fois, il a commencé à les détailler. « On fera une analyse en temps réel » des risques, a-t-il ajouté. « On a une cérémonie qu’on prépare qui serait limitée au Trocadéro par exemple, et donc on ne ferait pas toute la Seine », « voire qu’on rapatrierait dans le Stade de France », « parce que c’est ce qui se fait classiquement », a-t-il expliqué.
Jusqu’ici, l’exécutif excluait officiellement un repli au Stade de France, notamment parce que l’enceinte de Seine-Saint-Denis reçoit des épreuves avant le 26 juillet. Emmanuel Macron a néanmoins tenu à rassurer sur le dispositif de sécurité permettant de tenir le scénario fluvial, toujours privilégié. « On a anticipé, on met en place un périmètre de sécurité qui va être très large, où on va cribler tous les gens qui rentrent et qui sortent », a-t-il insisté.
Pour assurer au mieux la sécurité, la dimension de la fête a d’ailleurs été revue à la baisse : le nombre de spectateurs pouvant y assister gratuitement est passé de 500 000 à 222 000. Avec ceux qui ont payé leur place en bas des quais, ils devraient être quelque 320 000 au total.
Kevin Negalo