Ce mardi 16 avril, en milieu de journée, la flamme olympique des J.O. de Paris a été allumée sur le site antique d’Olympie en Grèce, à 101 jours de la cérémonie d’ouverture prévue le 26 juillet prochain.
En raison d’un ciel nuageux sur le site antique des premiers Jeux olympiques, la traditionnelle allumage avec les rayons du soleil n’a pas été possible. Au lieu de cela, une flamme de réserve, conservée lors de la répétition générale de lundi, a été utilisée et remise l’actrice grecque Mary Mina qui l’a brandi en première, la flamme étant ensuite emmenée dans le stade antique pour être transmise – accompagnée d’une branche d’olivier, symbole de paix – au premier relayeur, le champion grec d’aviron à Tokyo en 2021 Stefanos Ntouskos. la transmettant, à son tour, à l’ex-nageuse française, médaille d’or olympique sur 400 m nage libre aux Jeux olympiques d’Athènes, il y a vingt ans, Laure Manaudou, première Française porteuse de la flamme olympique des JO 2024 .
Après un périple de 11 jours à travers la Grèce, la flamme sera transportée en France pour la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques à Paris le 26 juillet. L’allumage de la flamme pour les Jeux, qui se tiendront jusqu’au 11 août, a eu lieu devant les ruines du temple d’Héra datant de 2600 ans, dans le berceau de l’olympisme, en présence notamment du président du Comité international olympique, Thomas Bach.
« En ces temps difficiles, où les guerres et les conflits se multiplient, les gens en ont assez de la haine », a-t-il lancé dans une courte intervention à Olympie. « Dans notre cœur à tous, nous aspirons à quelque chose qui nous rassemble à nouveau, à quelque chose qui nous unifie, à quelque chose qui nous donne de l’espoir », a-t-il ajouté. « La flamme olympique que nous allumons aujourd’hui symbolise cet espoir », a également assuré l’Allemand.
Le président du comité d’organisation des JO de Paris, Tony Estanguet, a également vu dans ces JO « plus que jamais une force d’inspiration […] pour nous tous et pour les générations futures » alors que le monde est secoué de crises.
En Grèce, 600 relayeurs se passeront la flamme qui va parcourir 5 000 kilomètres à travers sept îles grecques, 10 sites archéologiques et le Rocher de l’Acropole où elle passera une nuit à côté du Parthénon.
Dans le port grec du Pirée, la flamme embarquera le 26 avril à bord du trois-mâts « Belem » (« Bethlehem » en espagnol – ndlr) qui rejoindra Marseille, dans le Sud-Est de la France, le 8 mai. Le symbole des JO traversera ensuite toute la France, passant par les Antilles et la Polynésie française.
Kevin Negalo