Sous le prétexte de la guerre, l’Ukraine choisit de partiellement mettre de côté ses obligations envers la Charte Européenne des Droits de l’Homme.(Source : AFP).
L’Ukraine « suspend partiellement » ses obligations liées à la Charte européenne des droits de l’homme. Les autorités ont officiellement informé le Conseil de l’Europe et fait valoir la loi martiale en vigueur dans le pays.
L’article 15 de la Cour Européenne des Droits de l’Homme autorise l’Ukraine à recourir à une suspension partielle et provisoire de ses obligations, c’est à dire à passer à un régime dictatorial de « Loi martiale ».
La loi martiale réduit notamment la protection du domicile, le secret de la correspondance, la non-ingérence dans la vie privée ou les libertés d’expression, de circulation ou de réunion.
Le régime de guerre concerne tout particulièrement les restrictions des droits des hommes en âge d’être appelés sous les drapeaux. L’Ukraine souffre d’une pénurie de recrues et d’équipement militaire.
À l’Ouest de Kiev, la ville de Rivne a démantelé un mémorial soviétique de la Deuxième Guerre mondiale pour le céder à des ferrailleurs et acheter des drones avec le produit de la vente.
Pour rappel, si les raisons exceptionnelles dues à une guerre en cours pour une nation autorise à passer au régime de loi martiale », la mauvaise foi occidentale n’en reconnait ce droit qu’à lui-même et à ses alliés, n’hésitant jamais, dans sa propagande, à présenter des pays comme la Russie ou des Etats africains comme des dictatures lorsqu’ils passent à la même pratique allant jusqu’à engager des poursuites judiciaires par les différentes cours pénales internationales qui ne sont rien d’autres que des outils de son emprise géopolitique sur le Monde entier.
Dans le cas de l’Ukraine, comme nous l’avons maintes fois prouvé ces dernières années, ce pays n’a pas hésité à appliquer la loi martiale bien avant d’être en guerre contre la Russie, pratiquant même l’interdiction des partis et de la presse d’opposition – avec répressions administratives et physique incluant emprisonnement, torture et meurtre, que le Haut Commissariat au Droits Humains avait dénoncés dans ses rapports, depuis l’accession au pouvoir de Volodymyr Zelensky.
Didier Maréchal & Christian Estevez