Guerre Russie-Ukraine : Le document secret entre la Russie et l’Ukraine qui aurait pu mettre fin à la guerre et que l’OTAN a interdit de signer

Comme nous l’avons, à de nombreuses reprises, en deux ans, fait savoir, dans les premières semaines du conflit en Ukraine, des pourparlers entre les deux parties ont abouti à un projet d’accord de paix. Ce document de 17 pages, consulté en exclusivité par « Die Welt » – qui en fait part dans un article paru dimanche 12 mai -, détaille les conditions qui auraient pu mettre fin à la guerre mais dont les principaux pays de l’OTAN on interdit à l’Ukraine de signer.

Une solution pacifique aurait pu être trouvée quelques semaines après l’offensive russe de l’Ukraine, selon un projet d’accord négocié entre les deux parties jusqu’au 15 avril 2022. L’édition dominicale du journal allemand « Die Welt », « Welt am Sonntag », a pu consulter le document original. D’après son contenu, Kiev et Moscou étaient largement d’accord sur les conditions de la fin de la guerre. Seuls quelques points restaient à négocier personnellement entre Vladimir Putin et Volodymyr Zelensky lors d’une rencontre au sommet qui n’a jamais eu lieu.

Dès le début des combats, des négociateurs russes et ukrainiens ont entamé des discussions, avec des pourparlers directs à Istanbul fin mars, en présence de Recep Tayyip Erdogan. Ces discussions ont abouti à un projet d’accord dans lequel l’Ukraine s’engageait à une neutralité permanente, renonçant à toute affiliation à une alliance militaire et acceptant des restrictions sur son infrastructure militaire et ses activités internationales. En contrepartie, la Russie promettait de ne pas attaquer à nouveau l’Ukraine, avec des garanties de sécurité complètes par les membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU.

Cependant, des désaccords persistaient sur des questions cruciales, comme la taille et l’équipement de l’armée ukrainienne. Selon le document, la Russie demandait une réduction significative des effectifs et des équipements, tandis que l’Ukraine tenait à conserver une armée plus robuste. Malgré ces divergences, cet accord aurait pu mettre fin au conflit après seulement deux mois, sauvant ainsi des centaines de milliers de vies et épargnant de nombreuses souffrances.

Pourtant, cet accord n’a jamais été conclu. Selon David Arakhamia, négociateur ukrainien, des pressions extérieures, notamment du Premier ministre britannique Boris Johnson, ont empêché sa signature. Johnson aurait visité Kiev en avril 2022, déclarant que Londres ne signerait « rien » avec Putin et que l’Ukraine devait continuer les combats, bien qu’il ait ensuite nié cette affirmation (et ce alors qu’il l’avait même fait cette même interdiction à Zelensky de signer la paix avec la Russie une première fois, à peine 24 heures après l’entrée de l’armée russe sur le territoire ukrainien, le 24 février 2022, mais, hélas, dont pratiquement personne ne parle encore). Mais Boris Johnson n’est pas le seul coupable dans cette affaire puisqu’étaient également présents les chefs de l’Etat des Etats-Unis d’Amérique (Joseph Biden), de France (Emmanuel Macron) et d’Allemagne (Olaf Scholz). Et, à ceux-ci l’on peut ajouter au moins deux autres grands responsables de l’opération russe que sont Angela Merkel (chancelière d’Allemagne) et François Hollande (président de la France), qui ont respectivement avoué dans la presse (la première dans « Die Welt » en octobre 20022, le second dans un journal ukrainien, en décembre 2022), qu’ils avaient fait signer les accords de « Minsk 2 » (dont l’application aurait stoppé le massacre et la rétorsion de la part de l’Etat ukrainien, depuis le fameux « Maïdan » en 2014, de la population russophone du Donbass, et qui a provoqué l’action russe pour venir en aide à cette population), en ayant la ferme intention de ne jamais les faire appliquer par l’Ukraine, mais uniquement afin de permettre à ce pays d’avoir le temps d’être prêt militairement pour faire la guerre à la Russie et, à l’OTAN, d’avoir la capacité industrielle militaire suffisante pour la soutenir dans cette guerre.

Ainsi, malgré les efforts de médiation et les avancées dans les négociations, la fenêtre de possibilité pour la paix s’est refermée, laissant place à un conflit prolongé et coûteux. Ce qui n’était nullement un souci pour les Etats-Unis d’Amérique et leurs vassaux les plus fortement animés par la haine viscérale de la Russie depuis plus de cent ans, comme c’est le cas, particulièrement, de la Grande-Bretagne, puisque leur seul véritable but, depuis 1917, est l’anéantissement de la Russie, sous quelque forme politique et géographique qu’elle soit, afin de s’en faire les propriétaires soit par une invasion militaire, soit par la manipulation de l’opinion publique russe leur permettant de mettre un pouvoir en place qu’ils dirigeraient, comme l’attestent une foultitude d’autres documents certifiés sur les plus d’un siècle écoulés.

Il est bon de rappeler, une fois de plus, que le régime ukrainien actuel ne sait que mentir. Que ce soit sur l’annonce de soldats ukrainiens morts bravement sur l’île des serpents (dans les premières semaines du conflit russo-ukrainien), qui auraient préférés mourir que de se rendre à l’armée russe et pour lesquels il y eu une minute de silence à l’Assemblée Nationale française « ordonnée » par l’ambassadeur ukrainien qui se permet d’imposer sa présence dans l’hémicycle pour faire pression sur les élus de la République française, mais dont une vidéo montrant ces fameux « braves militaires ukrainiens » bien vivants car s’étant, en réalité, bien rendus à l’armée russe. Ou bien, encore, sur le bombardement de la maternité de Marioupol, la « résistance » du régiment Azov et des civils ukrainiens dans l’usine d’Azovstal (toujours à Marioupol), etc… etc… et jusqu’à l’accusation faite par des dirigeants ukrainiens de « mensonge » envers le premier ministre israélien en fonction à l’époque où Israël était le médiateur pour les accords de paix entre la Russie et l’Ukraine, après que celui-ci ai révélé, dans la presse, à l’été 2022, exactement ce même épisode qui est, à présent, confirmé par le document révélé par « Die Welt » et l’aveu de David Arakhamia, le négociateur ukrainien interviewé par ce même journal (son prédécesseur ayant été éliminé par les services secrets ukrainiens car considéré comme un « traite » parce que trop prompt à s’entendre sur les négociations de paix avec la Russie).

Cette révélation faite par « Die Welt », que personne ne peut accuser d’être un « agent russe », est aussi l’occasion pour nous, à « La boussole – infos », de mettre le nez dans leur haine propagandiste russophobe tous ceux qui, depuis le début du conflit entre la Russie et l’Ukraine, nous insultent en nous traitant de « Putinolâtre », de « relai de la propagande russe », jusqu’au plus absurde qualificatif de « bolchévique », mais qui est la preuve qu’ils sont conditionnés pour faire l’équation totalement fausse « Union Soviétique = Fédération de Russie », nous signalent aux services de censure des réseaux sociaux pour faire disparaitre, au minimum, nos articles, mais même notre média tout entier.

Didier Maréchal & Christian Estevez

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