Le Comité International Olympique (CIO) a publié, jeudi 6 juin, des directives destinées aux médias, exhortant les reporters à ne pas utiliser des termes spécifiques biologiques lorsqu’ils couvrent les athlètes « transgenres ».
Le CIO, qui régit les Jeux Olympiques, a publié ses Lignes directrices sur la représentation en vue de l’événement de Paris 2024 afin de « fournir des listes de contrôle pratiques et des conseils pour garantir une représentation équitable de tous les athlètes dans tous les médias et communications », lit-on dans le communiqué de presse.
Le guide inclut une section sur le « Langage problématique » qui inclut les phrases « biologiquement masculin » et « biologiquement féminin ». « L’utilisation de phrases telles que celles ci-dessus peut être déshumanisante et inexacte lorsqu’elle est utilisée pour décrire les sportifs transgenres et les athlètes présentant des variations sexuelles », affirment les directives.
« La catégorie sexuelle d’une personne n’est pas attribuée uniquement en fonction de la génétique et certains aspects de la biologie d’une personne peuvent être modifiés lorsqu’elle suit des soins médicaux affirmant son genre. ». « Il est toujours préférable de mettre l’accent sur le genre réel d’une personne plutôt que de potentiellement remettre en question son identité en se référant à la catégorie sexuelle qui était enregistrée sur son certificat de naissance original », indique le document. « S’il y a une raison claire de se référer à la catégorie à laquelle une personne a été assignée à la naissance, les termes à utiliser sont : ‘assignée femme à la naissance’, ‘assigné homme à la naissance’, ‘désignée femme à la naissance’, ‘désignée homme à la naissance’. »
Le CIO a publié un cadre en novembre 2021 qui a déterminé que les athlètes devraient être autorisés à concourir sur la base de leur « identité de genre » et qu’ils ne devraient pas être tenus de subir des « tests ciblés ».
« La boussole – infos » toujours respectueuse… de la Réalité des faits et non du diktat idéologique de qui que ce soit, quant à elle, continuera de qualifier les individus atteints de Dysphorie de genre – qui est un trouble psychiatrique qui fait accroire aux personnes qui en sont atteintes qu’elles ne sont pas dans le bon « sexe » ou le bon « genre », et non pas une preuve que l’on peut être d’un « genre » en étant né d’un « autre sexe » (sachant, de plus, que le genre n’existe pas pour les êtres vivants mais uniquement dans la grammaire des langues) – par leur sexe réel, à savoir celui biologique.
Kevin Negalo & Christian Estevez