Après la montée du RN dans les urnes la veille et l’annonce de la dissolution de l’Assemblée Nationale, plusieurs milliers de personnes ont défilé dans les rues des principales villes de France.
Ces manifestations ont été, comme toujours, marquées par plusieurs incidents puisque menées par les « fascistes de gauche ».
Après la montée en puissance du Rassemblement National lors des élections européennes, plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées lundi soir dans les principales villes de France pour exprimer leur « opposition à l’extrême droite », affirmant qu’elle se trouvait désormais « aux portes du pouvoir » suite à l’annonce par Emmanuel Macron de la tenue de législatives anticipées.
Place de la République, à Paris, 3 000 personnes, selon la préfecture de police, s’étaient réunies à partir de 20 heures. Les manifestants, parmi lesquels beaucoup de jeunes, majeur levé, hurlaient stupidement : « La jeunesse emmerde le Front National » ou encore « Tout le monde déteste Marine Le Pen » (ce qui est stupide puisque le résultat des élections européennes de la veille prouve tout le contraire). À noter que de nombreux manifestants brandissaient des drapeaux palestiniens, pratique devenue habituelle de la part de l’extrême gauche.
À Marseille, deuxième ville de France, qui a placé en tête la liste du RN lors du scrutin des européennes dimanche, 2 200 personnes, selon la police, s’étaient rassemblées devant la préfecture de région. À Montpellier, le rassemblement s’est transformé en manifestation sauvage de plusieurs milliers de personnes alors qu’à Rennes (ville où le parti antisémite LFI a terminé deuxième derrière le PS, et le RN seulement 5ème avec moins de 10%), environ 2 500 personnes ont défilé dans les rues. Même chose à Rouen où environ 800 personnes ont manifesté « contre l’extrême droite » au son de « Tout le monde déteste le Front National » (même absurdité, toujours au vu de la réalité des résultats électoraux). À noter que plusieurs incidents ont émaillé les cortèges.
C’est, par exemple, le cas à Toulouse où des individus ont déclenché des feux de poubelles et dégradé du matériel public, rapporte le journal « Le Figaro ». À Nantes, des militants d’extrême-gauche ont arraché un drapeau français accroché à la fenêtre d’un logement avant de caillasser la fenêtre de l’appartement. Des incidents ont également eu lieu à Angers, où des militants encagoulés et vêtus de noir ont saccagé la devanture d’un bar, prétendument lié à « l’extrême-droite ». Même scène à Bordeaux, où les manifestants ont attaqué un bar qui, selon eux, serait géré par des « fascistes ».
Des scènes qui pourraient se reproduire dans quelques jours. Les grands partis de gauche ont en effet appelé, ce lundi 10 juin, à « rejoindre les cortèges » prévus ce week-end à l’appel de la CFDT, la CGT, l’UNSA, la FSU et Solidaires qui veulent « manifester le plus largement possible » en amont des élections législatives du 30 juin et 7 juillet, démontrant, s’il en était encore besoin, avec tous ces actes de violences et/ou d’accusations gratuites de « fascisme » et d’ « extrême droite », depuis des années que le fascisme – qui refuse le respect des résultats des élections et donc de la Démocratie, ainsi que les fondamentaux de ce qu’est être Républicain, a toujours bien été une idéologie d’extrême gauche, celle-là même qui a donné naissance au parti fasciste italien de Mussolini, mais également au parti « nazi » allemand d’Hitler, et qui s’alliait au communisme, qui a tué beaucoup plus de gens que le régime SS du III Reich Allemand.
Didier Maréchal & Christian Estevez