La ministre de la Sécurité de l’Argentine, Patricia Bullrich, et son homologue du Salvador, Gustavo Villatoro, ont signé ce mardi un accord de coopération pour l’échange d’informations dans ce domaine.
Le ministère de la Sécurité du Salvador a annoncé dans une publication sur le réseau social « X » que l’accord inclut la collaboration « dans la formation conjointe entre les forces de sécurité des deux pays », ainsi que la création « d’un laboratoire de politiques de sécurité pour collecter des données actualisées d’Argentine, du Salvador et de tout autre pays décidant de rejoindre l’accord ».
De son côté, le ministère de la Sécurité de l’Argentine a précisé que l’accord vise à « développer un modèle de coopération interétatique pour la prévention et la lutte contre la criminalité organisée transnationale sous toutes ses formes ». À l’issue de sa visite entamée ce dimanche dans le pays d’Amérique centrale, Bullrich a loué la politique de sécurité mise en œuvre par le président Nayib Bukele. « Dans ce domaine, on y arrive avec des changements législatifs, la volonté de positionner les forces de sécurité et les forces armées là où elles doivent être, ainsi qu’avec une volonté politique. Alors félicitations, Bukele, pour ce changement, pour avoir redonné la paix et la tranquillité aux familles salvadoriennes », a déclaré l’officielle dans une vidéo partagée sur « X » par le président salvadorien.
La politique de sécurité de Bukele a été critiquée par des organisations telles qu’ « Amnesty International », qui a mis en garde, dans un rapport publié en mars dernier, que l’application du régime d’exception a « institutionnalisé » la violation des droits Humains. Le président Bukele a défendu à plusieurs reprises sa politique de sécurité, affirmant avoir réduit les niveaux de violence.
La visite de Bullrich comprenait des visites de prisons et d’académies de formation pour le personnel de sécurité et judiciaire, ainsi que d’autres réunions. Dans l’après-midi, Bukele a reçu Bullrich à la « Casa Presidencial », où elle lui a remis un cadeau des forces de sécurité argentines.
Joseph Kouamé