Jacques Freitag, champion du monde de saut en hauteur en 2003, est décédé le 1er juillet 2024 à Pretoria. L’athlète sud-africain avait été porté disparu pendant plusieurs semaines.
Chrissie Lewis, sœur de Jacques Freitag, avec qui il n’était plus proche en raison de ses problèmes de drogue, avait lancé un appel à témoin sur les réseaux sociaux lors de sa disparition. Selon elle, le champion du monde de saut en hauteur 2003, au Stade de France de Saint-Denis, avait été vu vivant pour la dernière fois le 12 juin dernier. « Nous devons annoncer que mon frère Jacques Freitag est porté disparu », avait-elle déclaré sur les réseaux sociaux.
Le corps de Jacques Freitag, a été retrouvé ce 1er juillet 2024 dans un cimetière, criblé de balles. Une enquête pour meurtre est en cours, révélant les problèmes de drogue de l’athlète depuis sa retraite.
Chrissie Lewis a déclaré : « C’est avec tristesse que nous vous annonçons le décès de mon frère Jacques. Il a été vu vivant pour la dernière fois le 12 juin. Il a été déposé dans un buisson à Booysens, Pretoria West ».Le corps sans vie de Jacques Freitag a été retrouvé dans les champs, dans la zone du cimetière de Zandfontein, rapporte le média « Netwerk24 ». La police sud-africaine a ouvert une enquête pour meurtre afin de faire toute la lumière sur cette affaire tragique.
Jacques Freitag, champion du monde juniors en 2000, a créé la surprise en remportant les Mondiaux à Paris en 2003 à seulement 23 ans, avec un saut de 2,35 mètres. Il est ainsi devenu le premier athlète à remporter les titres mondiaux en catégories cadet, junior et senior. Toutefois, l’année suivante, aux Jeux olympiques d’Athènes, il a déçu en terminant à la 20e place.
Au cours de sa carrière, Jacques Freitag a battu trois fois le record national sud africain de saut en hauteur. Sa performance la plus remarquable a eu lieu lors du meeting d’Oudtshoorn, en 2005, où il a franchi 2,38 mètres, établissant ainsi son record personnel. Cet exploit lui a également permis de décrocher le record d’Afrique dans cette discipline.
Kevin Negalo