Samedi 27 juillet, le judoka espagnol Fran Garrigos a remporté une médaille de bronze olympique dans la catégorie des -60 kg, la première médaille en judo pour l’Espagne depuis 24 ans. Toutefois, après avoir battu le japonais Ryuju Nagayama en quart de finale, il a été la cible de menaces provenant du Japon.
Ce samedi 27 juillet, Fran Garrigos a enthousiasmé son pays en atteignant le podium olympique après sa victoire contre le Géorgien Salardashvili. Battu par le Kazakh Yeldos Smetov, futur champion olympique des -60 kg après sa victoire en finale contre le Français Luka Mkheidze, l’Espagnol s’est consolé avec une médaille de bronze. Bien que l’équipe espagnole savoure cette première médaille olympique à Paris, la première pour le judo ibérique depuis 24 ans, la victoire de Fran Garrigos face au Japonais Ryuju Nagayama en quarts de finale a eu des répercussions.
Son entraîneur, Quino Ruiz, a indiqué au média « Marca » que le judoka japonais, après être resté longtemps à se plaindre sur le tatami, a refusé de lui serrer la main après le combat, une attitude qui n’est pas passée inaperçue dans le camp espagnol. Ryuju Nagayama, battu par ippon, conteste la victoire de son adversaire après un étranglement qu’il estime non réglementaire. Alors que l’Espagnol le dominait au sol avec un étranglement, l’arbitre mexicaine, Elizabeth González, a crié « maté » pour signifier l’arrêt de l’attaque. Mais contrairement à la règle, l’Espagnol n’a pas immédiatement relâché son adversaire, ce qui a rendu Nagayama furieux.
Également ,Fran Garrigos a également fait l’objet de menaces sur les réseaux sociaux. : « Je ne comprends pas pourquoi, regrette son entraîneur. Fran a fait son travail. Je ne sais pas pourquoi ils protestent. On lui a dit : « Ne reviens pas au Japon, tu ne seras pas le bienvenu » ou « C’est une honte. »
Pour Quino Ruiz, « il y a toujours quatre fous dans la nature. » Et l’entraîneur espagnol d’ajouter que le judoka espagnol a également reçu de nombreux messages de soutien. « Il faut savoir perdre et être élégant », conclut-il.
Kevin Negalo