JO 2024 : anneaux olympiques conservés sur la tour Eiffel, le CIO s’en réjouit alors que rien n’est sûr

Après le retrait du dispositif actuel sur la Tour Eiffel à la mi-septembre, le symbole olympique sera maintenu grâce à l’installation temporaire d’anneaux sur le pont d’Iéna, situé au pied du monument, a indiqué la maire de Paris (en oubliant que ce n’est pas elle qui décide). Le CIO s’est, bien entendu, exprimé favorablement sur ce sujet.

Le Comité international olympique « salue chaleureusement » l’initiative d’Anne Hidalgo de garder les anneaux olympiques sur la tour Eiffel et va lancer une « étude de faisabilité ».

« En tant que maire de Paris, la décision me revient et j’ai l’accord du CIO. Donc oui, les anneaux olympiques vont rester sur la Tour Eiffel. » Cette annonce d’Anne Hidalgo dans « Ouest-France », ce week-end, a suscité beaucoup de réactions. « Avant toute prise de décision et toute annonce en la matière, il est important que toutes les procédures et consultations visant à la protection du patrimoine soient respectées », a notamment écrit, dimanche, la ministre de la Culture démissionnaire, Rachida Dati.

Cependant, avant d’aller plus loin, la mairie précise que ce projet doit d’abord faire l’objet « d’une instruction », visant à évaluer « les modalités, le coût et le calendrier d’une telle installation », avec des conclusions attendues « dans les prochains mois ». En attendant les résultats de cette étude, des anneaux seront installés sur le pont d’Iéna, au pied de la tour Eiffel, explique la mairie.

Mais d’autres obstacles existent. Bien que la ville de Paris soit propriétaire de la tour Eiffel, celle-ci est classée monument historique. Par conséquent, tout travail sur sa structure nécessite l’autorisation de la « Drac » (direction régionale des affaires culturelles), délivrée par le préfet de région au nom du ministère de la Culture, explique l’association « Sites et Monuments » au média « France Inter ». De plus, le Code du patrimoine interdit tout affichage publicitaire sur les monuments historiques, et les anneaux olympiques étant une marque déposée par le CIO, cela soulève une autre problématique, précise le même média français.

Kevin Negalo & Didier Maréchal

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