Troisième de la célèbre fratrie Jackson, le musicien, Tito Jackson, est décédé à l’âge de 70 ans, a annoncé sa famille ce lundi 16 septembre. Selon son manager, une crise cardiaque serait à l’origine du décès.

Le guitariste et compositeur, Tito Jackson, est mort à l’âge de 70 ans. Sur sa page Instagram, ses trois fils Taj, Taryll et TJ ont annoncé son décès ce lundi 16 septembre, évoquant un homme «incroyable», «qui se souciait de tout le monde». Son manager, Steve Manning, interrogé par le média « Entertainment Tonight », évoque la possibilité d’un arrêt cardiaque, mais la cause officielle de la mort n’a pas encore été déterminée.

Tito, de son vrai nom Toriano Adaryll Jackson, s’était fait connaître en tant que membre du célèbre groupe formé dans l’Indiana au début des années 1960, les « Jackson Five ». Parmi les membres, cinq frères : Jackie, Jermaine, Marlon, Michael, et Tito. Ce dernier jouait de la guitare aux côtés de ses frères, contribuant aux sonorités emblématiques des titres à succès tels que « ABC« , « I Want You Back » et « I’ll Be There ». Ces morceaux légendaires avaient propulsé le groupe en tête des classements, leur conférant une renommée internationale.

S’ensuivit une carrière remarquable, qui prit fin avec la dissolution du groupe en 1989. Les frères Jackson laissent derrière eux 14 albums, vendus à des millions d’exemplaires.

Certains membres du groupe ont ensuite lancé des carrières solo. Suivant les traces de son frère Michael Jackson, Tito a attendu plus longtemps avant de se consacrer à des projets individuels. A partir de 2003, il a commencé à se produire en solo et a fait une apparition télévisée en 2007 en tant que juré pour la deuxième saison de « Just The Two of Us« . Il a également sorti un album intitulé « Tito Time » la même année, suivi d’un autre en 2021, « Under Your Spell« .

Depuis, il continuait à se produire sur scène. Il avait d’ailleurs commencé une tournée au Royaume-Uni cet été avec son frère Jackie et son fils Taryll, tournée qui devait se poursuivre jusqu’à la fin de l’année.

Maxime Kouadio