Ersilia Soudais, députée « LFI », avait porté plainte en mars dernier contre son ancien compagnon, Damien Cassé, pour viol et harcèlement moral. Bien que les accusations de viol aient été classées sans suite, celui-ci est renvoyé devant le tribunal correctionnel de Meaux pour des faits de harcèlement moral.
En mars dernier, la députée du parti d’extrême gauche « La France insoumise », Ersilia Soudais, a déposé plainte contre son ex-compagnon, le militant du même parti « LFI » Damien Cassé, l’accusant de viol et de harcèlement moral. Après une confrontation judiciaire de sept heures en mai au bureau des policiers de la Division de la criminalité territoriale de Meaux (Seine-et-Marne), les accusations de viol ont été classées sans suite, selon les informations du journal « Le Parisien ».
De son côté, l’accusé soutenait que les relations étaient consenties et niait avoir exercé la moindre pression morale sur sa partenaire. Le procureur de Meaux, Jean-Baptiste Bladier, a suivi en partie l’avocat de Damien Cassé, Me Yassine Bouzrou, « en ne retenant pas même sous une qualification correctionnelle les faits de nature sexuelle dénoncés par la plaignante », d’après le quotidien. En revanche, le magistrat a retenu le délit de harcèlement et a renvoyé le mis en cause par convocation devant le tribunal correctionnel de Meaux, en janvier prochain.
Lors de son dépôt de plainte, Ersilia Soudais affirmait que son partenaire lui avait imposé un rapport sexuel durant la nuit du 29 février au 1er mars à leur domicile familial. Elle décrivait une relation « toxique », en détaillant des harcèlements par messages et appels malveillants, ainsi que des brimades et humiliations publiques. Damien Cassé avait été interpellé, placé en garde à vue, puis remis en liberté.
Joseph Kouamé