Le projet cher au réalisateur d’ « Apocalypse Now » peine à atteindre les 4 millions de dollars de recettes. Le cinéaste a investi 120 millions de dollars de sa propre poche pour le financer.

« Megalopolis », la fable péplum dystopique dans laquelle Francis Ford Coppola, le réalisateur d’ « Apocalypse Now » et de la trilogie du « Parrain » a investi 120 millions de dollars de sa propre poche en hypothéquant une partie de ses vignobles, s’effondre après son premier week-end d’exploitation aux États-Unis d’Amérique. Les aventures de César Catilina (interprété par Adam Driver), un architecte idéaliste, et de Franklyn Cicero, un maire conservateur et démagogue désireux de préserver les privilèges d’une oligarchie, n’ont généré que 4 millions de dollars.

« Megalopolis » occupe la sixième place du box-office états-unien. Le magazine spécialisé « Variety » fait remarquer que ce résultat est décevant, étant donné le nombre d’écrans sur lesquels le film est projeté : 1 854. Ce chiffre est inférieur aux estimations initiales, qui prévoyaient des recettes entre 5 et 7 millions de dollars.

Ce rejet par le public était prévisible. Lors de sa projection en début d’année dans des studios états-uniens, « Megalopolis » avait été qualifié de « invendable et d’indescriptible » par les spectateurs présents. Présenté en avant-première à Cannes, où il concourait pour la Palme d’Or, le film avait reçu un accueil critique sévère et déroutant, se faisant sifflé et hué durant sa projection officielle, tandis que beaucoup de monde avait décidé de quitter la salle.

En France, le film se classe au deuxième rang du box-office, avec « Le Pacte » en tant que distributeur. Aux États-Unis d’Amérique, « Lionsgate » avait accepté de relever le défi de sa distribution. « Megalopolis » ne parvient à obtenir qu’une note de D+ de la part des spectateurs et ne pourra pas compter sur un bouche-à-oreille positif. Il est même dépassé par le film indien « .Devara : Part 1 »

Les cinéphiles ont préféré placer en haut du podium le film d’animation « Le robot sauvage ». Le conte, qui a coûté 78 millions de dollars, décroche 35 millions de recettes pour 3,962 écrans. Suivent « Beetlejuice Beetlejuice » avec 16 millions de recettes pour un total de 250 millions sur un mois d’exploitation, et « Transformers One », qui peine à surnager avec 9, 3 millions de recettes. Le film d’action indien « Devara Partie 1 » se hisse à la quatrième place avec 5.6 millions et seulement mille écrans. En cinquième position se glisse le film d’horreur « Speak No Evil » , avec 4, 3 millions.