Qui sont les candidats « tiers » à l’élection présidentielle américaine ?

L’élection présidentielle aux Etats-Unis d’Amérique, prétendument la plus démocratique du monde, est toujours la mise en avant de deux seuls candidats, ceux des deux partis qui sont à ce point hégémonique que, jamais (ou presque) il n’est fait mention d’autres candidats à cette élection.


Alors, pour réparer cette inégalité, preuve de manquement à la démocratie, nous vous présentons, dans le présent article, les cinq autres candidats à l’investiture de la présidentielle états-unienne de ce 5 novembre 2024.

Avec Jill Stein (dont nous avons fait un portrait complet précédemment), quatre candidats « tiers » se présentent à la Maison Blanche.

Comme la représentante du Green Party, l’indépendant Cornel West, qui partage des positions anti-guerre, pourrait également siphonner quelques voix à Kamala Harris. Philosophe de 71 ans et auteur de plusieurs ouvrages sur la question raciale, il a enseigné à Yale, Harvard et Princeton. Il a soutenu Barack Obama en 2008 avant de devenir l’un de ses critiques les plus virulents. Cette année, il se présente dans trois États clés : le Michigan, le Wisconsin et la Caroline du Nord.

Chase Oliver, 32 ans, représente le Parti libertarien. Son engagement militant a commencé il y a plus de vingt ans, notamment contre la guerre en Irak. Candidat au Sénat en Géorgie lors des élections de mi-mandat il y a deux ans, il est cette année le seul candidat « tiers » présent dans les sept États où se jouera l’élection présidentielle. Défenseur des droits des armes, du droit à l’avortement et des droits « LGBT », il prône également la légalisation du cannabis et la dissolution de la Réserve fédérale.

Randall Terry, du Parti de la Constitution, se présente quant à lui en tant que candidat « pro-vie » dans treize États, dont trois États pivots : le Wisconsin, le Michigan et la Caroline du Nord. La radicalité de ce militant de 65 ans pourrait attirer les électeurs qui estiment que Donald Trump n’est pas suffisamment ferme sur la question de l’IVG.

Longtemps perçu comme le troisième candidat de cette élection présidentielle, Robert F. Kennedy Jr., candidat indépendant, a annoncé en août qu’il suspendait sa campagne pour soutenir Donald Trump. Son retrait a toutefois été jugé trop tardif dans les États du Wisconsin et du Michigan, où son nom figurera sur les bulletins de vote.

Didier Maréchal & Christian Estevez

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