L’élection présidentielle est déjà pliée, donnant Donald Trump très large vainqueur. Cette confirmation s’est faite avec les résultats de l’état du Wisconsin, remporté par le candidat républicain, lui permettant d’atteindre 276 grands électeurs alors qu’il en faut 270 pour s’assurer de la victoire à l’élection présidentielle des EUA.

Les « spécialistes de la spécialité » – pratiquement tous de gauche et pro-démocrates pour ce qui ne sont pas états-uniens – n’ont cessé d’affirmer que les deux principaux candidats à la présidence des États-Unis d’Amérique qu’étaient Donald Trump (parti républicain – droite) et Kamala Harris (parti démocrate – gauche) étaient au coude à coude dans les sondages ces deux dernières semaines. Pourtant, d’autres projections des intentions de vote, relayées, entre autres, par Elon Musk sur son compte « X », il y a plus d’une semaine, montraient la « marée rouge » (couleur pour représenter le parti républicain) sur la carte des EUA, ne laissant que quelques rares zones bleues (couleur pour représenter le parti démocrate). Mais, du fait qu’Elon Musk (officiellement démocrate déclaré) soutenait très activement le candidat républicain pour cette élection présidentielle, les « bons spécialistes parmi le camp des gens biens » rejetaient lesdites projections montrant une large victoire de Trump d’un revers dédaigneux de la main, en se pincent le nez pour signifier la nature nauséabonde de ce qui n’étaient, forcément, pour eux, que de la fausse information, dont ils accusent, à longueur de temps le milliardaire propriétaire du réseau social « X », de « Tesla » et de « Starlink ».

Mais voilà que, les résultats des urnes sont tombés et qu’ils confirment totalement les projections en questions dont Elon Musk s’était fait le diffuseur le plus célèbre. La réalité vient donc de mettre un immense vent en pleine face des idéologues du « camp du Bien », et confirmé, à 8h ce matin (heure GMT), la victoire de Donald Trump, avec le résultat des votes de l’état du Wisconsin (Etat du « Midwest »), l’un des fameux « États-pivots », rebasculant du côté de Trump après lui avoir nettement préféré Joe Biden lors des précédentes élections présidentielles de 2020.

Bien que la victoire de Donald Trump était déjà assurée avec que le Wisconsin ne révèle ses résultats, puisqu’il était déjà à 267 grands électeurs d’acquis (contre seulement 224 au même moment pour Kamala Harris) lorsqu’il en faut 270 pour remporter l’élection, les neuf grands électeurs supplémentaires que cet État a rapporté dans l’escarcelle du candidat du parti républicain ont définitivement pliés le jeu, mettant fin au suspens puisque Trump se retrouve, alors, avec 276 grands électeurs en sa faveur, et tandis qu’il reste encore quelques États-clés devant donnés leur verdict des urnes.

Les conséquences de cette victoire de Donald Trump et son retour triomphal à la Maison-Blanche seront, bien sûr, nombreuses, tant dans la politique nationale des EUA, qu’à l’international (les États-Unis d’Amérique étant le plus grand empire de la planète). Mais elles vont aussi permettre au milliardaire de se débarrasser des risques d’années de prison qui pesaient sur lui par les nombreux procès que le parti démocrate s’était arrangé pour lui faire afin de le rendre inéligible, sous couvert de « Justice », ainsi que de mettre fin aux autres procédures judiciaires engagées contre lui, mais qui n’ont pas encore abouti à des procès.

Christian Estevez