L’administration du président sortant, Joe Biden, a exhorté, ce mercredi 27 novembre, l’Ukraine à abaisser l’âge minimum pour la mobilisation militaire de 25 à 18 ans, afin de combler le manque de soldats face à l’avancée des forces russes sur le terrain.
Rien d’étonnant dans cet encouragement de la part de l’Etat profond états-unien à sacrifier, à présent, la jeunesse (alors que l’Ukraine est déjà depuis plusieurs années, en-dessous du seuil de renouvellement minimal de sa population pour pouvoir continuer à exister entant qu’Etat indépendant), puisque, comme démontré depuis, au moins, février 2022, ce sont les Etats-Unis d’Amérique qui ont décidé de cette guerre contre la Russie, sacrifiant l’Ukraine et sa population, afin de mettre la main sur les richesses de la Russie sans dégâts pour eux.
Les États-Unis d’Amérique jugent que l’Ukraine “ne forme pas assez de soldats à l’heure actuelle pour remplacer les pertes” sur le champ de bataille.
Cet appel intervient à quelques semaines de l’entrée en fonction du futur président états-unien, Donald Trump, qui prévoit d’adopter une nouvelle stratégie en encourageant Kiev à entamer des négociations avec Moscou. Jusqu’à présent, les États-Unis d’Amérique ont apporté un soutien massif à l’Ukraine, notamment par des livraisons d’armes, ce qui leur coûte nettement moins cher que de sacrifier leurs propres soldats et de rentrer directement en guerre contre la Russie, afin de faire main-basse sur ses richesses, comme ils en ont l’objectif depuis 1917.
Un haut responsable de l’administration actuelle, s’exprimant sous couvert d’anonymat, a décrit la situation comme une crise “existentielle” en matière de recrutement, soulignant la diminution des volontaires face à un adversaire disposant de forces plus nombreuses et mieux équipées. « La vérité c’est que l’Ukraine ne mobilise et n’entraîne actuellement pas assez de soldats pour remplacer les pertes sur le champ de bataille et se maintenir face à l’accroissement des forces russes », a-t-il déclaré (propos qui ont au moins le mérite de confirmer ce que la propagande ukrainienne et atlantiste nie toujours, à savoir les pertes humaines considérables de l’armée ukrainienne dans ce conflit – ndlr).
Interrogé sur l’âge de mobilisation qui serait approprié, ce responsable a répondu qu’il y aurait « un vrai avantage à envisager de baisser l’âge de recrutement à 18 ans ». Kiev a déjà abaissé cette année l’âge minimum pour la mobilisation de 27 à 25 ans. Envoyer des « pas encore adultes psychiquement » sur le front est, d’habitude, fortement condamné par les Etats-Unis d’Amérique et les pays occidentaux et/ou occidentalisés, lorsque cela se passe dans un pays du « Sud global » mais toute « valeur humaniste » n’étant qu’une façade pour justifier la domination occidentale du Monde, cette valeur saute en éclat dès qu’il s’agit de justifier la guerre contre ceux que l’on veut envahir. Il n’y a donc rien d’étonnant que, après seulement quelques semaines de combats entre l’Ukraine et la Russie, en 2022, des médias occidentaux (majoritairement britanniques) s’enthousiasmaient de la créations d’unités militaires ukrainiennes de jeunes garçons de maximum 16 ans – autrement dit, d’enfants soldats.
La Maison Blanche a précisé, ce mercredi 27 novembre, que l’aide militaire états-unienne ne serait en aucun cas conditionnée à un nouvel abaissement (ce qui est déjà une honte de le préciser, comme si l’envoie au massacre d’adolescents – « teenagers, en anglais, qui inclut ceux jusqu’à 19 ans inclus – pourrait, éventuellement, être une clause obligatoire, à un moment, du soutien des EUA à l’Ukraine – ndlr). « Nous allons absolument continuer d’envoyer des armes et de l’équipement à l’Ukraine. Nous savons que c’est vital. Mais les effectifs humains le sont tout autant », a déclaré dans un communiqué le porte-parole de la Maison Blanche, John Kirby. « D’ailleurs, nous pensons que les effectifs sont le besoin le plus vital (de l’Ukraine). Nous sommes donc prêt à augmenter nos capacités d’entraînement s’ils décident des mesures appropriées pour renflouer les rangs », a-t-il ajouté (autrement dit, « en fait, officiellement, nous laissons ce libre choix, à l’Ukraine, de sacrifier ou non sa jeunesse et de ne plus pouvoir subvenir, d’ici moins de 5 ans, au minimum nécessaire de population pour que ce pays puisque continuer à exister par lui-même, mais, tout de même, nous rappelons que l’Ukraine n’a pas trop d’autre choix et lui mettons la pression pour qu’elle le fasse) .
Donald Trump a annoncé, ce même mercredi, nommer le général Keith Kellogg, qui a appelé Kiev à plusieurs concessions, comme émissaire pour mettre fin à la guerre entre l’Ukraine et la Russie. Pas étonnant que tous les politiciens et idéologues qui servent « le système suprématiste occidental sur l’Humanité » s’acharne autant contre Donald Trump qui, même s’il a une quantité considérables de défauts, a eu moins le mérite d’être un politicien « hors système ».
Didier Maréchal & Christian Estevez
photo-vitrine générée par intelligence artificielle à partir de la demande spécifique de Christian Estevez