La députée écologiste française, Sandrine Rousseau, a provoqué une polémique en dénonçant l’absence de mobilisation médiatique pour les « vies racisées et ultramarines » suite à la catastrophe à Mayotte, dévastée par le cyclone « Chido ». Ces propos ont suscité des réactions vives, notamment du fondateur d’Atlantico.fr, Jean-Sébastien Ferjou, qui a critiqué l’élue pour son approche racialisée de la situation.

Un bilan dramatique à Mayotte

Le cyclone « Chido » a dévasté l’île de Mayotte (Outre-Mer français), provoquant de lourds dégâts matériels et humains. Le bilan actuel fait état de 21 morts, mais les autorités locales craignent que le nombre de victimes soit beaucoup plus élevé, notamment dans les bidonvilles de Mamoudzou. Les secours sont à la recherche de corps sous les décombres, tandis que la solidarité s’organise, malgré les difficultés d’accès aux zones sinistrées.

Le préfet local a mis en place une « mission de recherche des morts », et des équipes de secours ont été envoyées pour faciliter les recherches. Face à la situation, les autorités municipales ont appelé les résidents en «bonne condition physique » à venir prêter main-forte sur le terrain.

Les propos polémiques de Sandrine Rousseau

Ce lundi 16 décembre, la députée écologiste Sandrine Rousseau a critiqué, sur « X », (anciennement Twitter) le manque de couverture médiatique consacré à la catastrophe. Elle s’est interrogée : « Les vies racisées et ultramarines valent-elles une édition spéciale ? Une interruption de programme ? Que nous stoppions notre quotidien, ne serait-ce qu’un instant ? Manifestement pas. »

Ces propos ont provoqué une vive réaction sur les réseaux sociaux. Jean-Sébastien Ferjou, fondateur du média ’ »Atlantico » et chroniqueur, a vivement répondu : « Les Mahorais sont des Français. Pas des « vies racisées et ultramarines ». Il n’y a décidément pas pires racistes que les anti-racistes des réseaux sociaux. ». Cette polémique a relancé le débat sur le traitement médiatique des catastrophes touchant les territoires ultramarins, qui n’est bien qu’une polémique de la part des gauchistes car ces catastrophes sont tout autant médiatisées que celles de la métropole Française.

De plus, utiliser le qualificatif de « racisé », est tout ce qu’il y a de plus ethnocentriste de la part des occidentaux qui s’expriment ainsi, puisque cela prouve qu’ils sont tellement centrés sur leur civilisation et leur culture qu’ils n’ont aucune connaissance de ce qui se passe et se fait dans les autres cultures de la planète. Car, si c’était le cas, alors ils sauraient que, partout dans le Monde, chaque groupe ethnique, national ou quelque soit la nature de la « communauté », se considère comme LA Norme de l’espèce humaine, et, par voie de conséquence, considère « les autres » comme des « races » (avec la fierté, bien souvent, en plus, de se considérer comme une race et forcément plus valable que toutes les autres). Il n’y a donc pas que les occidentaux qui « racialisent » le reste de l’Humanité, mais c’est tout le monde qui pense ainsi. Les « autres qu’occidentaux » ne sont donc pas plus racisés par ceux-ci que l’inverse et affirmer cela est, pour le coup, raciste envers les premiers comme envers les seconds.

Clara Höser & Christian Estevez