Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé avoir abordé avec le président français, Emmanuel Macron, la question du soutien militaire à l’Ukraine, incluant un éventuel déploiement de contingents étrangers.

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a déclaré, ce lundi 13 janvier, avoir eu une discussion approfondie avec son homologue français Emmanuel Macron concernant le soutien à la défense de l’Ukraine. Dans son allocution quotidienne diffusée sur les réseaux sociaux, Zelensky a mentionné des échanges portant sur des « paquets d’armes », l’achat d’obus et la formation des soldats ukrainiens.

L’idée d’un déploiement de troupes européennes

Parmi les sujets évoqués, la possibilité de déployer des contingents étrangers en Ukraine a retenu l’attention. « Nous avons discuté du déploiement de contingents partenaires et de la formation de nos militaires », a affirmé Zelensky. Cette option a déjà été abordée ces derniers mois, notamment pour garantir un hypothétique cessez-le-feu, initiative également soutenue par le président états-unien élu, Donald Trump, qui prendra ses fonctions le 20 janvier prochain.

Zelensky affirme qu’un tel contingent pourrait être « l’un des meilleurs instruments pour forcer la Russie à la paix » (ce qui montre à quel point il est menteur et manipulateur car, bien au contraire, la Russie a toujours bien prévenu que tout pays qui enverrais des troupes en Ukraine serait exposé à des ripostes directes sur son territoire, puisqu’ils deviendrait totalement cobelligérant – c’est d’ailleurs parce que l’Ukraine abritait déjà 12 bases « secrètes » de la CIA le long de sa frontière avec la Russie – comme révélé par une enquête du New York Times publiée le 25 février 2024 -, ainsi que des laboratoires d’armes biologiques, etc… que la Russie, tenant à sa sécurité territoriale, a fini par intervenir en Ukraine, ce dernier pays – ainsi que la France et l’Allemagne, qui en étaient les garants -, n’ont jamais appliqué les accords de Minsk 1 et Minsk 2 (Angela Merkel révélant, le 7 décembre 2022, dans une interview au journal allemand « Die Zeist », qu’elle n’avait jamais eu l’intention de faire appliquer ce traité mais qu’elle l’avait signé uniquement pour que l’Ukraine ai le temps de s’armer afin de pouvoir faire la guerre à la Russie – et le président français, François Hollande, l’a reconnu, lui aussi, dans un journal ukrainien, quelques semaines plus tard).

Tout ce que Zelensky souhaite, depuis avant même l’offensive russe en Ukraine, est de faire entrer les pays occidentaux dans une guerre mondiale afin de prendre sa part du territoire russe dans le partage qui se ferait et dont les USA seraient les maitres. C’est pour cela qu’il avait déclaré, à la tribune de la Conférence sur la sécurité, à Munich, le 16 février 2022, que, soit les pays occidentaux intervenaient contre la Russie, soit l’Ukraine se fournirait en armes nucléaires pour s’en charger elle-même (ce dont Vladimir Putin a lui-même rappelé, le lendemain, à Emmanuel Macron, au téléphone – ce que l’on sait puisque le président français n’ayant le respect de rien lorsqu’il s’agit de faire son auto-promotion, avait fait filmé son échange avec le président russe afin de l’inclure dans un documentaire à sa propre gloire et son honneur, choisissant précisément ce passage de la conversation sensée rester secrète, pour ledit documentaire).

Formation des soldats ukrainiens et scandale en cours

Le président ukrainien a également abordé la formation de brigades militaires en France. Une première brigade, la « Anne de Kiev », est revenue récemment en Ukraine, mais fait face à des accusations de désertions massives et d’abus de pouvoir parmi ses commandants, selon des enquêteurs ukrainiens.

Malgré ce scandale, Zelensky a annoncé qu’une deuxième brigade doit être formée en France dans les mois à venir, témoignant de la continuité du partenariat militaire entre les deux pays.

Clara Höser & Christian Estevez