Le préfet de La Réunion, Patrice Latron, a annoncé le renfort d’une unité de gendarmerie mobile pour lutter contre les violences commises par les bandes. Toutefois, ce renfort ne correspond pas à une nouvelle unité, mais à l’escadron habituellement affecté à l’île, qui avait été temporairement envoyé à Mayotte pour soutenir les opérations après le passage du cyclone Chido. Cette mesure vise à renforcer la sécurité dans les quartiers les plus touchés par les violences urbaines.
Dans un communiqué publié ce lundi matin, la préfecture de La Réunion a précisé que le préfet, Patrice Latron, avait demandé et obtenu du ministre de l’Intérieur un renfort sous la forme d’une unité de gendarmerie mobile. Cette annonce a pu laisser croire qu’il s’agissait de nouveaux moyens affectés à l’île. Cependant, après vérification, il s’avère que l’escadron déployé n’est pas une unité supplémentaire. Il s’agit de l’escadron de gendarmes mobiles qui, en réalité, est déjà affecté à La Réunion de manière permanente et renouvelé tous les trois mois. Cet escadron de 120 hommes avait été déployé à Mayotte après le passage du cyclone Chido et est récemment revenu sur l’île.
Le préfet de La Réunion a décidé de prioriser l’utilisation de ces gendarmes mobiles pour renforcer les actions de sécurité dans les quartiers confrontés à une montée de la violence. Leur mission sera principalement de renforcer les mesures de prévention, d’assurer une présence dissuasive et de soutenir les unités locales dans leurs interventions, en particulier dans les communes qui ont été récemment le théâtre de violences urbaines.
Les gendarmes mobiles seront ainsi mis à disposition du commandement de la gendarmerie de La Réunion, et leurs missions varieront de la sécurité routière au maintien de l’ordre.
Clara Höser