Pour ce 8 mars, journée internationale des droits des femmes, « La boussole – infos » vous propose une interview d’une femme très active et engagée, vice-présidente de l’association camerounaise « Save A Child », Mlle Leilia Mbimbe.
A l’occasion de la journée internationale des droits des femmes de ce 8 mars 2025, « La boussole – infos » a décidé, loin de la misandrie et de la dictature du féministe en Occident, de mettre en avant la vice-présidente très active et engagée de l’association camerounaise, à portée internationale, Leiia Mbimbe.
Christian Estevez : Bonjour Leilia, pouvez-vous nous indiquer votre nom complet, s’il vous plait ?
Leilia Mbimbe : Bonjour à vous Monsieur, Je me nomme MBIMBE ÉPÉE EBENYE CATHERINE LELLIA.
C.E. : vous êtes l’une des co-fondatrice de l’association « Save A Child » et la vice-présidente de celle-ci. Ma première question sera sur les origines de l’association. Comment est venu au jour celle-ci? Quel(l)s événement l’a provoqué?
L.M. : Déjà effectivement je suis là Vice-Présidentes de l’Association Save A CHild association qui milite en faveur des familles nombreuses défavorisées , Comment est elle venue au jour? Et bien en date du 06 mars 2024 , nous avons reçu un papa dans le bureau de Monsieur BIDIMA BISSO Lucien , le président de l’association, un homme et il s’avère que celui-ci est un papa de 17 enfants ce qui nous a d’ailleurs marqué , par la suite nous nous sommes dit il y a certainement des familles nombreuses défavorisées à travers le Cameroun , du coup nous avons opté sur cette aspect en particulier et aussi , vu mon expérience de la vie , je me suis rendue compte que la plupart des familles défavorisées ont à leurs têtes des mères célibataires, des femmes veuves ou encore mères célibataires, les aides seront plus matérielles, financières, et autres.
C.E. : Justement, parmi les causes qui vous tiennent à cœur, il y a les violences conjugales. Quelles sont les actions que vous avez déjà mené ou que vous vous apprêtez à mener, à Save A Child, dans ce domaine qui est délicat, ne serait-ce que pour identifier les victimes et protéger les enfants?
L.M. : Ce que nous nous apprêtons à mener comme actions : (conférences , sensibilisations, remises de dons , formations pour les petits métiers , journée caritative , soirées de Gala )
C.E. : Pour une association si jeune c’est déjà beaucoup de choses, félicitations. J’aimerais rester sur ce sujet des violences domestiques et des effets sur les enfants, puisque votre association s’appelle « Save A Child » (« Sauvez un enfant » en français – ndr). Pourriez-vous indiquer à notre lectorat ce que l’on sait des souffrances que connaissent les enfants dans le cadres des violences conjugales? Leurs souffrances psychologiques, déjà, s’il vous plait. Comment les identifie-t-on et les catégorise-t-on?
L.M. : Déjà un enfant éduqué dans un foyer conjugal violent n’est pas équilibré , car il sera par exemple détruit de l’intérieur, pour d’autres ils auront tendance à reproduire ce que font leurs parents
C.E. : Quels sont les souffrance que l’on identifie particulièrement chez les enfants qui sont dans des familles où il y a de la violence conjugale? Et comment les identifie-ton? Quels sont leurs symptômes visibles
L.M. :Certains seront livrés au grand banditisme, à la prostitution, délinquance juvénile et autres D’autres feront face à une dépendance affective ,
C.E. : Et à quel niveau intervient Save A child auprès de ces enfants?
L.M. : En leur apportant un soutien psychologique, matériel , financier et éducationnel favorisant leur rééquilibre dans la société, cas d’enfant vivant la violence conjugale dans son foyer? De l’identification de l’enfant (symptômes visibles identifiés), à l’action menée pour l’aider. Déjà un enfant vivant dans un foyer de violences conjugales, sera toujours différent des autres , certains seront tout le temps triste et à part , certains seront des dépendants affectifs c’est à dire recherchant l’amour dont ils ne bénéficient pas, certains auront des troubles psychiques ou même sur le plan de la santé. certains manifesteront de la rébellion envers tous qui l’entourent ou non, etc.
C.E. : Et donc, à partir de l’identification d’un cas, comment s’engage le processus pour l’aider et quel est ce processus, de manière générale et particulièrement pour Save A Child?
Maintenant comment les aider ? D’où leur apporter un appui psychologique, morale de par des dialogues , séances de discussions , sensibilisation
L.M. :Justement le processus part des parents à l’enfant car tout découle de ceux -ci , soit en aidant la maman à s’affirmer , soit en sensibilisation les parents ce qui sera bénéfique à l’enfant , maintenant dans le cas des femmes veuves ,‘mères célibataires , les aides seront plus matérielles, financières et autres
C.E. : Votre association, bien que située au Cameroun, est à portée internationale, entre autres du fait que les membres de votre bureau sont de plusieurs pays. Avez-vous constaté des différences notables dans l’identification des cas et les aides à apporter, selon les pays dans lesquels se portent votre action?
L.M. : Non je pense qu’il y a pas de différences notables dans cette identification des cas et des aides à apporter
C.E. :Souhaitez-vous ajouter quelque chose sur le drame des violences conjugales?
L.M. : Si je devrais dire ou demander quelque chose ce serait à l’endroit des femmes victimes de violences , je souhaite qu’elles aient assez de courage et de force afin de quitter leurs bourreaux ou maris toxiques car si elles continuent de supporter ces personnes dites toxiques, cela reviendra à mettre leurs vies en danger et celles de leurs enfants
C.E. : Pour conclure cette interview, pouvez-vous nous indiquer quelles sont les prochaines activités de Save A Child, s’il vous plait ?
L.M. : Les prochaines activités de Save a child association sont prévus pour le mois d’octobre notamment la journée internationale de la jeune fille , en novembre qui marque les seize jours d’activisme et décembre.