Appels à l’intifada, drapeaux palestiniens, journalistes expulsés : la manifestation nocturne a pris un tournant radical, provoquant de vives réactions politiques.
La marche nocturne féministe de ce 8 mars à Paris, initialement interdite puis autorisée in extremis, a été marquée par des slogans virulents, une forte présence « pro-palestinienne » et des tensions avec des journalistes. Ce dérapage a provoqué une indignation à droite, certains élus réclamant la dissolution des collectifs organisateurs.
Un cortège sous haute tension
Rassemblant environ 3 500 personnes dès 19h30 devant la gare de l’Est, la manifestation s’est dirigée vers l’Hôtel de Ville sous des cris appelant à l’intifada et des slogans anti-police comme « À bas l’État, les flics et les fachos ». À l’origine, la préfecture de police avait interdit la marche, mais cette décision a été annulée par un tribunal administratif qui (alors que la magistrature française est de plus en plus aux mains de l’extrême-gauche) a jugé l’interdiction infondée.
Si l’objectif officiel était de dénoncer les violences sexistes, racistes et « anti-LGBT », la marche a rapidement pris un tournant politique avec une présence marquée des collectifs prétextants être « pro-palestiniens » pour justifier leur haine des juifs, notamment « Urgence Palestine » et « Samidoun » – ce dernier étant considéré comme terroriste par plusieurs pays.
Tensions avec les médias et actes de vandalisme
La présence de nombreux drapeaux palestiniens et de manifestants cagoulés ou portant un keffieh a renforcé la polémique. Des journalistes, notamment de « CNews », ont été reconnus puis chassés du cortège, témoignant de l’hostilité de certains manifestants envers la presse.
La manifestation, qui s’est terminée vers 22 heures, a laissé derrière elle des tags et quelques dégradations sur le parcours.
La droite réclame des sanctions
Les slogans « pro-palestiniens » et les appels à l’intifada ont provoqué une forte indignation, notamment à droite – surtout celle nationaliste -, où plusieurs figures ont réclamé la dissolution d’Urgence Palestine.« Il est temps de dissoudre ces collectifs qui propagent la haine et importent un conflit étranger en France. » – Julien Odoul, député RN.
L’ancien policier et eurodéputé Matthieu Valet a également dénoncé des groupuscules extrémistes et a demandé des mesures immédiates :« Il faut dissoudre Urgence Palestine, Samidoun et la Jeune Garde : ces militants ne sont pas là pour défendre la France ! »
a noter que, si ces groupes d’extrême-gauche antijuifs ont pu s’imposer, c’est aussi parce que ces manifestations féministes, elles-mêmes, sont organisées par des mouvements, eux-mêmes, d’extrême-gauche, woke, dits « intersectionnels », tous antijuifs et islam compatibles. Ces organisations « féministes » (qui ne le sont même pas car prônant la reconnaissance d’un homme comme femme – ce qui met en danger les vrais femmes – et le port du voile pour les femmes, au nom d’une prétendue intériorité par nature de celles-ci vis à vis des hommes), dont, la plus célèbres est le fameux collectif « Nous toutes », sont totalement complices – car tout aussi radicales – que les groupuscules cités plus haut.
Autres complices, les médias de gauche, et particulièrement ceux devenus de véritables torchons à propagande d’extrême-gauche, comme « L’Humanité », qui, parce que la police a été obligée d’intervenir face à des fanatiques femmes violentes, se permet d’inverser les rôles, dans son traitement totalement biaisé de cette information, affirmant que la police française maltraite des femmes manifestant pour leur droits.
Didier Maréchal & Christian Estevez
N.B. : ajout dernier paragraphe lundi 10 mars 2025 à 13h40