La polémique enfle après l’élimination de l’Atlético de Madrid en Ligue des Champions face au Real Madrid. En cause, le penalty annulé de Julián Álvarez lors de la séance de tirs au but. L’UEFA a tenté d’éteindre l’incendie avec un communiqué explicatif, mais la réaction des Colchoneros ne s’est pas fait attendre.
Un penalty annulé qui fait débat
L’Atlético de Madrid a interpellé l’UEFA pour obtenir des explications sur la décision d’invalider le tir au but de Julián Álvarez. Selon l’instance européenne, l’attaquant argentin aurait touché le ballon avec son pied d’appui avant de le frapper, une double touche interdite par la règle 14.1 des Lois du Jeu. Le VAR, après analyse, a donc demandé à l’arbitre d’annuler le but.
Cependant, les images diffusées ne permettent pas de confirmer avec certitude cette infraction. Même dans les rangs madrilènes, certains restent perplexes. Julián Álvarez lui-même aurait assuré à ses coéquipiers qu’il n’avait pas touché le ballon avec son pied d’appui.
L’Atlético dénonce une injustice
Mécontent, l’Atlético a réagi avec fermeté via un communiqué adressé à l’agence EFE. Le club rouge et blanc ne conteste pas seulement la décision, mais aussi l’impact de cet « incident » sur son parcours européen.« Nous savons qu’une erreur dans l’utilisation du VAR ne change jamais l’issue finale d’un match. Nous sommes conscients que, même si l’erreur est prouvée, le résultat du match ne sera pas changé. Mais nous regrettons profondément cet incident et les terribles conséquences qu’il a eu pour nous. »
L’Atlético pointe du doigt la qualité des images disponibles et la manière dont la décision a été prise :« L’espoir de millions de fans et les efforts spectaculaires de notre équipe ont été ruinés. La famille du football doit travailler en étant unie pour éviter de nouvelles situations comme celle-ci. »
Fidèle à son image de club combatif, l’Atlético refuse toutefois de s’attarder sur cette affaire et se projette déjà vers son prochain défi, avec un message clair :« Ce n’est pas dans l’ADN de l’Atlético de trouver des excuses ni de dévier l’attention sur d’autres sujets. Nous allons maintenant travailler pour nos prochains défis avec ce match contre le Barça dimanche. »
Un discours qui laisse entendre que la pilule est loin d’être avalée, mais que les Colchoneros comptent bien rebondir rapidement. Reste à voir si cette controverse poussera l’UEFA et la FIFA à revoir la règle sur les doubles touches involontaires.
Kevin Negalo