Depuis que Donald Trump a décidé de véritablement agir pour que la paix se fasse entre la Russie et l’Ukraine, allant, du coup, à l’inverse de la politique idéologique atlantiste, le camp otanien russophobe, Macron en tête, se démènent pour que cette paix n’ai pas lieux car elle signifierait des années de préparations et de mise en place d’un conflit par proxy poussé par eux dans l’unique but de mettre la main sur une Russie qui aurait été écrasée par les sanctions économiques et militaires. Tout bouge, de fait, beaucoup plus, à présent, puisque l’Ukraine et ses « souteneurs » veulent absolument aboutir à leur fins, quitte à provoquer une 3e guerre mondiale, qu’ils mettraient, bien sûr, sur le dos à la Russie.
Envoi des troupes françaises en Ukraine : Macron balaie l’avertissement de la Russie
Emmanuel Macron adopte une position ferme face à l’opposition russe concernant l’envoi de troupes en Ukraine. Dans une interview donnée à plusieurs journaux régionaux ce dimanche 16 mars, le président français a affirmé que la Russie n’avait pas son mot à dire sur la décision d’envoyer des forces alliées en Ukraine si Kiev en faisait la demande dans le but de garantir un futur accord de paix. « L’Ukraine est souveraine », a insisté Macron, soulignant que la Russie ne pouvait imposer son veto à de telles démarches. Ce qui est particulièrement intéressant, dans cette affirmation de Macron, c’est que lui et le camps atlantiste, qui est russophobe par nature, nie, depuis plus de trois ans, maintenant, ce même droit à la Russie, qui est, officiellement intervenue, dans le respect de l’article 59 de la charte des Nation Unis, pour protéger les populations des oblasts indépendantistes russophones du Donbass, qui subissaient les assauts militaires et même les privations d’eau, d’électricité, etc…, de la part du régime ukrainien ultra-nationaliste,
Macron travaille actuellement avec le Premier ministre britannique (pays le plus fondamentalement russophobe depuis plus d’un siècle, avec la Pologne), Keir Starmer pour constituer une coalition internationale de soutien à l’Ukraine, qui pourrait inclure l’envoi de « quelques milliers d’hommes » de chaque nation alliée. Ces troupes seraient déployées dans des points-clés en Ukraine pour des missions de formation et pour afficher un soutien durable. Certains pays européens pourraient se joindre à cette initiative, bien que l’Italie se soit opposée à l’envoi de troupes. Le Kremlin a averti que l’envoi de soldats européens en Ukraine serait considéré comme un « conflit armé direct » avec la Russie, entraînant des conséquences graves. Toutefois, Macron a balayé cet avertissement en déclarant : « Ce n’est pas à la Russie d’accepter ou pas ».
Les dirigeants alliés de l’Ukraine décidés à mettre une “pression collective” sur la Russie
Ce samedi 15 mars, une trentaine de dirigeants soutenant l’Ukraine ont participé à un sommet virtuel organisé par le Royaume-Uni pour définir une stratégie commune face à la Russie. Ces dirigeants ont décidé de mettre en place une « pression collective » sur Moscou, qu’ils soupçonnent de vouloir prolonger la guerre. Emmanuel Macron, présent à ce sommet, a rappelé que la Russie « doit tôt ou tard » entrer dans des discussions sérieuses, soulignant que la Russie, en intensifiant les combats, ne semble pas « vouloir la paix sincèrement ».
Le Premier ministre britannique, Keir Starmer, a ajouté que si la Russie refusait d’accepter un cessez-le-feu, les alliés de l’Ukraine devraient accroître la pression économique sur Moscou. De son côté, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a insisté sur le fait que l’Ukraine était prête à la paix, comme le prouve son acceptation d’une trêve de 30 jours. Il a également dénoncé les conditions posées par la Russie, notamment la cession de plusieurs régions annexées et l’abandon des ambitions de Kiev de rejoindre l’OTAN. Pour Zelensky, ces exigences sont des tactiques de retardement de la part de Vladimir Putin.
Il est tout de même très important de rappeler que, dans les accords de « Minsk » et « Minsk 2 », signées par l’Ukraine, d’un côté, avec les signatures complémentaires de la France et de l’Allemagne comme garants de leur application par l’Ukraine, et la Russie de l’autres, la Russie ne demandait pas le rattachement des quatre oblats russophones du Donbass, mais leur semi-autonomie – ce qui devait leur permettre d’avoir le droit de pratiquer leur langue et leur culture au sain d’une Ukraine ultra-nationaliste qui, à partir de son coup d’Etat du « Maïdan » (que la propagande occidentale a toujours fait passé pour une « révolution démocratique »), en 2014, a totalement interdit tout ce qui n’était pas « purement ukrainien » (ce qui est déjà une incohérence historique en soi puisque l’Ukraine – et particulièrement Kiev – est le berceau du peuple Russe et que les actuels « purs ukrainiens » sont issus, principalement de la Pologne qui en avait pris le contrôle au 16e siècle, lors de la période de « double royaume Pologne-Lituanie », et que ledit royaume a reperdu ce territoire durant le 19e siècle, pour redevenir un territoire russe. Ces mêmes accords de Minsk, prévoyaient que l’Ukraine ne rentrerait jamais dans l’OTAN, restant un pays neutre, car une adhésion à l’organisation de l’Atlantique Nord signifierait l’installation de bases, particulièrement de l’armée des Etats-Unis d’Amérique, et des autres pays européens particulièrement russophobes, plaçant Moscou à moins de cinq minutes d’un missile nucléaire – au lieu de 10 minutes actuellement, avec ceux postés en Turquie -, cinq minutes étant un temps trop court pour pouvoir intercepter un tel missile. Cet donc ces points principaux des accords prévus particulièrement par « Minsk 2 » dont Angela Merkel, alors chancelière et signataire desdits accords, et François Hollande, président français de l’époque et donc également signataire, ont reconnu respectivement, début décembre 2022 et mi décembre 2022, dans des interviews à la presse, qu’ils les avaient signé en ayant absolument l’intention de les faire respecter par l’Ukraine, mais dans le seul but de se jouer de la Russie à la faire attendre jusqu’à ce que l’Ukraine soit techniquement prête à faire la guerre à la Fédération de Russie, et au camp atlantiste d’avoir les capacités de productions des armes nécessaires à l’Ukraine pour remporter sa guerre contre la Russie et, ainsi, se partager le gâteau des ressources russes qui sont considérables et que convoitent, depuis 1917, les EUA (tentative réitérée, particulièrement, en décidant de débarque en 1944 en Europe afin de prendre possession du continent plutôt que de laisser l’empire soviétique s’en emparer, mais également, une fois en avoir fini avec l’armée allemande, d’aller jusqu’à Moscou pour prendre le contrôle de l’URSS), depuis plus longtemps encore la Grande-Bretagne et la Pologne, et la France, qui a soutenu la tentative d’invasion de la Russie, durant sa période de faiblesse du à sa révolution bolchévique, passant d’un empire tsariste à l’instauration de la dictature communiste de l’Union Soviétique, entre 1917 et 1922, avant que la Russie soviétique ne finisse par repousser ses envahisseurs de ses frontières de 1917.
Nouvelle réunion pour un plan de maintien de la paix
Les responsables militaires des pays soutenant l’Ukraine se réuniront, ce jeudi 20 mars, au Royaume-Uni, pour discuter de la « phase opérationnelle » d’un plan de maintien de la paix en cas de trêve. Cette réunion fait suite à un sommet virtuel impliquant des pays européens, l’Ukraine, l’OTAN, la Commission européenne, le Canada, l’Australie, et d’autres acteurs. Le but est de mettre en place des garanties pour un cessez-le-feu, y compris la possibilité d’envoyer des soldats ou de fournir un soutien logistique.
Bien que certains pays, comme la France, la Grande-Bretagne et la Turquie, soient prêts à envoyer des troupes pour garantir la trêve, l’Italie a exprimé son désaccord sur cette initiative. En outre, Keir Starmer a annoncé que de nouveaux engagements avaient été pris lors de la réunion, mais que certains pays, comme l’Italie, s’étaient abstenus de participer directement au déploiement de forces armées.
Donald Trump et Vladimir Putin devraient s’entretenir « cette semaine »
Dans un contexte diplomatique tendu, le président des États-Unis d’Amérique, Donald Trump, et le président russe, Vladimir Putin, devraient s’entretenir cette semaine pour discuter de la situation en Ukraine. L’émissaire états-unien, Steve Witkoff, a confirmé qu’une conversation entre les deux dirigeants était prévue, et qu’elle pourrait être « positive ». Witkoff a affirmé que les trois parties – Moscou, Kiev et Washington – voulaient que le conflit prenne fin.
Cette conversation entre Trump et Putin fait suite à la proposition de cessez-le-feu soumise par Washington, qui a reçu une réponse mitigée de la part de Moscou. En effet, le Kremlin a accepté d’examiner l’idée d’une trêve, mais avec des conditions sévères, telles que la cession de plusieurs territoires ukrainiens annexés et le démantèlement du pouvoir à Kiev. Le Kremlin avait également transmis à Trump un message lors d’une rencontre avec l’émissaire états-unien concernant ces conditions.
D’autre part, le secrétaire d’État des EUA, Marco Rubio, a qualifié les discussions en cours avec la Russie de « prometteuses », bien que le chemin vers un cessez-le-feu et un accord de paix durable semble semé d’embûches. Rubio a rappelé qu’il était difficile de parvenir à une paix durable tant que les hostilités se poursuivaient, mais que les États-Unis d’Amérique étaient prêts à œuvrer pour un cessez-le-feu immédiat, suivi de négociations plus approfondies.
Didier Maréchal & Christian Estevez