Football – PSG-OM : Christophe Dugarry détruit le PSG après les débordements lors du Classique

Le Classique PSG-OM de dimanche 16 mars au soir, remporté par le Paris Saint-Germain (3-1), n’a pas seulement fait parler pour son résultat, mais aussi pour les incidents en tribunes. Une série de banderoles insultantes visant Adrien Rabiot et sa mère Véronique, également agent du joueur, a déclenché une vive polémique. Christophe Dugarry, champion du monde 1998 et consultant RMC, a vivement critiqué la gestion du club parisien, qu’il juge largement responsable de ce dérapage.

Des banderoles particulièrement violentes

Plusieurs messages d’une extrême virulence ont été affichés dans les tribunes parisiennes :

« La passion n’a pas d’âge, pte de mère en fils »,

« Loyauté pour les hommes, trahison pour les ptes. Telle mère, tel fils ! »,

ou encore une attaque personnelle mêlée à une référence à d’anciens joueurs passés par les deux clubs :

« Véro, c’est lequel son vrai père ? Déhu, Fiorèse, Cana ou Heinze ? ».

Un accueil houleux qui n’a pas empêché Adrien Rabiot de réaliser une passe décisive sur le but d’Amine Gouiri. Toutefois, il n’a pu éviter la défaite de l’OM (3-1), dans un stade où les Marseillais ne se sont plus imposés depuis septembre 2020.

Dugarry : « Le PSG a une énorme part de responsabilité »

Pour Christophe Dugarry, ces débordements ne peuvent être passés sous silence : « Pourquoi faire de ces endroits des zones de non-droit ? », a-t-il questionné en visant les tribunes ultras. « Il y a des règles à respecter. Les chants, c’est plus compliqué, mais empêcher une banderole, c’est facile. »

Selon lui, le club a fermé les yeux : « Ce ne sont pas eux qui ont écrit la banderole, mais ils ont une énorme part de responsabilité. Si tu n’es pas capable d’empêcher une banderole de 50 mètres d’entrer, c’est que tu acceptes, tu cautionnes. »

Dugarry appelle donc à des sanctions claires : « Le PSG doit porter plainte contre la personne qui a écrit ça, contre l’association responsable. C’est l’image du club qui est salie, et les autres supporters n’ont pas à être assimilés à ces messages. »

Une prise de parole musclée qui relance le débat sur la responsabilité des clubs face aux débordements de leurs supporters, et sur la nécessité de pacifier les tribunes.

Kevin Negalo

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