La tension monte au Proche-Orient après une déclaration controversée du président états-unien Donald Trump, affirmant son intention de “prendre le contrôle de la bande de Gaza” et de la transformer en une “Côte d’Azur du Moyen-Orient”. Cette annonce, faite le 4 février dernier lors d’une conférence de presse aux côtés du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a suscité une vague d’indignation, notamment du côté du mouvement terroriste islamique Hamas.

Ce lundi 31 mars, un haut responsable du mouvement palestinien, Sami Abou Zouhri, a lancé un appel à la mobilisation généralisée contre ce qu’il qualifie de “plan diabolique” mêlant “massacres et famine”. Dans un communiqué, il a exhorté “quiconque peut porter des armes, où que ce soit dans le monde, à passer à l’action”. Il a ajouté : “Ne gardez pas un explosif, une balle, un couteau ou une pierre. Que chacun sorte de son silence.”

Ce nouvel épisode marque une escalade verbale significative alors que la situation humanitaire à Gaza reste critique. L’appel du Hamas pourrait accentuer les tensions régionales et internationales, alors que les autorités américaines n’ont pas encore précisé les modalités concrètes de ce “projet à long terme”.

Rappelons que le Hamas est désigné comme organisation terroriste par les États-Unis, l’Union européenne, le Canada et plusieurs autres pays. Ses prises de position et ses actions sont au cœur de nombreuses controverses dans le conflit israélo-palestinien. Le projet américain, s’il venait à se concrétiser, pourrait bouleverser l’équilibre précaire de la région et provoquer de fortes réactions diplomatiques et populaires.