Fascisme d’extrême-gauche en France : vitrines vandalisées des éditions « PUF » le jour de la sortie du livre “Face à l’obscurantisme woke”, publié par l’éditeur

Le climat de tension autour du livre « Face à l’obscurantisme woke » a culminé ce mercredi 30 avril avec un acte de vandalisme visant les locaux des « Presses universitaires de France » (PUF). Ce jour-là, l’ouvrage sortait enfin en librairie après plusieurs semaines de polémique. Une attaque qui ne fait que confirmer l’obscurantisme du wokisme, nouvelle religion du fascisme d »extrême-gauche.

Les vitrines de la maison d’édition « Presses Universitaires de France » ont été recouvertes de slogans collés tels que « Féministes contre la propagande fasciste », accompagnés de pochoirs « Féministes woke fières » et « PUF + Stérin = cœur » apposés sur le trottoir devant les bureaux, dans le quartier latin de Paris. Les images de cette action ont rapidement circulé sur les réseaux sociaux.

Une parution qui a frôlé l’annulation

Ce livre collectif dirigé par la professeure de lettres Emmanuelle Hénin, le linguiste Xavier-Laurent Salvador et l’historien Pierre Vermeren regroupe les contributions de 26 universitaires. Il entend dénoncer ce que les auteurs qualifient de “dérives idéologiques dans le monde académique sous influence du wokisme”.

Mais bien avant sa parution, l’ouvrage avait déclenché une vive campagne médiatique et politique. Dès le 7 mars, l’historien Patrick Boucheron, figure du mouvement fasciste woke de l’extrême gauche universitaire française du Collège de France, spécialiste dans la réécriture idéologique gauchiste de l’Histoire de France, et co-auteur de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris, avait publiquement critiqué le projet éditorial, s’indignant : « Il y a des livres qui continuent de paraître. Il y en a un aux PUF qui s’appelle Face à l’obscurantisme woke. Aux PUF ! Aux PUF ! »

Cette déclaration avait été suivie d’une vague d’indignation dans plusieurs médias de gauche (Libération, Le Monde, L’Obs – tous relais idéologiques de l’idéologie woke), reprochant au livre son titre et son orientation idéologique.

Face à cette pression, les PUF avaient décidé de suspendre temporairement la publication, alors même que le manuscrit était finalisé, la couverture maquettée et la communication lancée. Ce revirement avait été présenté comme une « décision éditoriale », non comme une censure, selon le directeur de la maison, Paul Garapon, qui déclarait fin mars : « Il a fallu prendre le temps de faire des vérifications. Il n’a jamais été question de censurer. ».

Une offensive éditoriale contrecarrée

À la suite de ce recul, plusieurs maisons d’édition majeures françaises — Albin Michel, Fayard, Ellipse — ont proposé de reprendre la publication. Un accord semblait se dessiner avec Plon et son directeur Jean-Luc Barré, avec l’idée de sortir le livre sous un bandeau provocateur : « Le livre interdit ». Une majorité des auteurs y étaient favorables.

Mais contre toute attente, les PUF ont annoncé qu’ils publieraient bien le livre, simplement avec un retard. Ce choix n’a pas fait l’unanimité chez les contributeurs, certains préférant définitivement quitter la maison. Malgré tout, la sortie officielle a eu lieu ce mercredi 30 avril.

Un ouvrage sous influence ?

Au cœur de la polémique, alors que la critique ne se base nullement sur le fond du contenu qui n’a été révélé à strictement personne, mais uniquement sur le titre de l’ouvrage, comme en on l’habitude tous les fanatiques de tous bords, se trouvent les liens entre certains auteurs et le milliardaire catholique Pierre-Édouard Stérin, mécène controversé associé à plusieurs initiatives « conservatrices » (en fait, en adéquation avec sa foi et la religion cathodique, équivalant que les tenants du gauchismes ne donnent pas comme qualificatif lorsque perpétrées par les musulmans et même les plus fondamentalistes – ndlr) . Ces affiliations ont contribué à attiser la méfiance et la colère de la partie de la gauche universitaire et militante d’extrême-gauche.

Pour les détracteurs, le livre serait une « opération idéologique visant à légitimer une offensive réactionnaire contre les luttes féministes, antiracistes ou LGBTQ+ ». Pour ses défenseurs, « il s’agit d’une réponse nécessaire à un climat de censure idéologique dans le monde académique » – ce qui, en l’occurrence, est la réalité des faits.

Un climat tendu autour de la liberté d’expression

L’acte de vandalisme survenu contre les vitrines des locaux des « PUF » apparaît ainsi comme le dernier épisode d’un affrontement culturel plus large entre deux visions de la liberté d’expression. D’un côté, une mouvance académique qui dénonce les dérives du militantisme d’extrême-gauche dans les sciences sociales ; de l’autre, des militants et intellectuels gauchistes qui jugent ces critiques comme des tentatives de délégitimer les luttes sociales contemporaines, et s’octroient, de fait, le droit absolu de décider de qui et quelle opinion est autorisée à s’exprimer – ce qui, par définitions exactes des mots, est, justement, tout l’inverse de la Démocratie et la nature de la dictature et du fascisme.

Christian Estevez & Didier Maréchal

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