Le président russe Vladimir Putin a échappé de peu à une attaque de drones ukrainiens lors de sa visite officielle dans la région de Koursk, le 20 mai 2025. Ce n’est que cinq jours plus tard, le dimanche 25 mai, que l’agence de presse russe Tass a révélé cet incident, qualifié d’attaque « à grande échelle ».
Selon les informations relayées par Tass, c’est au moment du survol de la région par l’hélicoptère présidentiel que l’attaque a atteint son intensité maximale. Le commandant de la division de défense aérienne, Iouri Dashkine, a affirmé que les forces russes avaient dû « simultanément mener une bataille de défense aérienne et assurer la sécurité du vol de l’hélicoptère présidentiel ». Il a également déclaré que « toutes les cibles de l’espace aérien ont été détruites ».
Bien que Tass ne précise pas explicitement si Vladimir Poutine se trouvait à bord de l’hélicoptère au moment de l’attaque, les propos du commandant laissent entendre que la sécurité du chef du Kremlin a été directement menacée.
Cette visite de Poutine dans la région de Koursk était la première depuis que Moscou avait annoncé, à la fin de 2024, avoir repris le contrôle total de cette zone, théâtre d’une offensive ukrainienne majeure en août de la même année.
L’incident met en lumière l’intensification des frappes ukrainiennes par drones dans les zones frontalières, y compris lors d’événements officiels. Il illustre également les défis croissants auxquels la Russie fait face pour assurer la sécurité de ses hauts dirigeants, même sur son propre territoire.