De fortes précipitations ont entraîné des inondations lundi 26 mai à Mumbai (connue sous le nom donné par les colons portugais de Bombay), la capitale financière de l’Inde, frappée deux semaines plus tôt que d’habitude par la mousson, selon le service météorologique du pays.
Tous les habitants de la ville de Bombay sont invités à rester chez eux après que la ville a été placée en alerte rouge jusqu’à ce mardi 27 mai, par le service météorologique indien (IMD). En cause des «précipitations extrêmement fortes» tombées dans la capitale financière du pays à la faveur d’une mousson précoce arrivée deux semaines plutôt. Seuls les déplacements « d’extrême nécessité » doivent être privilégié ont précisé les autorités municipales dans un communiqué.
La mousson a laissé derrière elle des routes submergées, des habitations noyées sous les eaux et même la station de métro flambant neuve inaugurée il y a seulement 17 jours a été engloutie. Les records tombent ce mois-ci : en une seule journée, les services météorologiques indiens y ont enregistré 295 millimètres de pluie, un chiffre jamais atteint à cette période de l’année, dépassant même le record vieux de plus d’un siècle de 1918.
Cette année, la mousson, vitale pour l’approvisionnement en eau et la sécurité alimentaire est arrivée bien plus tôt que prévu dans l’État du Maharashtra dont Bombay est la capitale. Une grande première depuis 14 ans a indiqué un responsable des services météorologiques locales.
La région de l’Asie du Sud a enregistré des températures plus élevées au cours des dernières années et une évolution des conditions météorologiques. Il est cependant difficile pour les scientifiques d’établir la manière dont le changement climatique a des conséquences sur la mousson, un phénomène très complexe.
En Inde, la mousson commence généralement par frapper l’État de Kerala(Sud) début juin avant de toucher le reste du pays au cours de la première semaine de juillet et atteint généralement le Maharashtra vers le 7 juin.