Guerre Iran-Israël : des dizaines d’avions de guerre des EUA se dirigent vers le Moyen-Orient, L’ambassade des États-Unis d’Amérique à Jérusalem ferme ses portes, Trump appelle à une « capitulation sans conditions » de l’Iran (Point sur la situation)

Alors que le conflit entre Israël et l’Iran s’intensifie dangereusement, les États-Unis se positionnent au bord d’une implication militaire directe. Des dizaines d’avions de guerre états-uniens sont en route vers le Moyen-Orient, l’ambassade des États-Unis à Jérusalem est fermée jusqu’à nouvel ordre, et Donald Trump a convoqué son Conseil de sécurité nationale, exigeant une « capitulation sans conditions » de l’Iran. La tension est à son comble dans la région, et les prochaines heures pourraient être décisives.

Un vaste déploiement militaire états-unien en cours

Depuis lundi, l’US Air Force a lancé un impressionnant mouvement de troupes aériennes en direction du Moyen-Orient. Une trentaine de ravitailleurs KC-135 et KC-46 ont été repérés en Europe, puis redéployés ce mardi, accompagnés d’escadrons de chasseurs F-15, F-16, F-22 Raptor et F-35 Lightning II.

Selon plusieurs analystes militaires indépendants sur la plateforme X (anciennement Twitter), ces mouvements correspondent à des missions Coronet, visant à transférer rapidement des chasseurs de combat en théâtre d’opération via ravitaillement en vol.

« Près de 20 avions ravitailleurs ont décollé ce mardi matin de bases européennes vers le CENTCOM, accompagnés de chasseurs. Les États-Unis musclent clairement leur présence », a résumé l’analyste OSINTdefender.

Des bombardiers stratégiques B-52 ont également été déployés sur la base de Diego Garcia, dans l’océan Indien. Si rien ne confirme pour l’instant le retour des bombardiers furtifs B-2, seuls capables d’emporter la bombe anti-bunker GBU-57, plusieurs sources évoquent leur possible implication en cas d’opération ciblée contre les infrastructures nucléaires iraniennes.

Le secrétaire d’État à la Défense, Pete Hegseth, a confirmé lundi ce redéploiement militaire « pour renforcer notre dispositif défensif dans la région » et assurer « la protection de nos forces, priorité absolue ».

L’ambassade des États-Unis à Jérusalem fermée « jusqu’au 20 juin »

Dans un geste hautement symbolique, les États-Unis ont annoncé la fermeture de leur ambassade à Jérusalem, citant des raisons de sécurité liées au conflit.

« En raison de la situation sécuritaire actuelle et conformément aux directives du commandement du front intérieur israélien, l’ambassade des États-Unis à Jérusalem sera fermée du 18 au 20 juin », peut-on lire sur le site officiel de la mission diplomatique.

Les employés états-uniens ont été invités à rester confinés, et une task force spéciale a été créée pour informer les ressortissants états-uniens dans la région. Le Département d’État déconseille désormais tout déplacement en Israël, en Irak et interdit formellement tout voyage en Iran, « quelles que soient les circonstances ».

Trump exige la reddition de Téhéran et menace son guide suprême

Depuis la Maison Blanche, le président Donald Trump a adopté une posture intransigeante. Dans une déclaration virulente sur Truth Social, il a exigé la « CAPITULATION SANS CONDITIONS » de l’Iran, qu’il accuse de préparer des frappes contre des cibles israéliennes et états-uniennes.

« Nous savons exactement où se cache le soi-disant ‘guide suprême’. Il est une cible facile. Nous n’allons pas le tuer, pour le moment… », a-t-il déclaré.

Selon des fuites internes, Trump aurait empêché le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de frapper directement Ali Khamenei il y a quelques jours, soulignant qu’un tel acte déclencherait une guerre régionale totale.

Dans un autre message, Trump a affirmé que les États-Unis « contrôlent désormais complètement l’espace aérien iranien » et a vanté la supériorité de l’armement états-unien face aux défenses iraniennes.

Bombes anti-bunker, porte-avions et menaces croisées

Selon le New York Times, l’administration Trump envisage de mobiliser les bombardiers furtifs B-2 équipés de bombes pénétrantes capables de frapper des sites souterrains tels que l’installation nucléaire de Fordo. L’USS Nimitz, l’un des plus puissants porte-avions états-uniens, va également être redéployé dans la zone.

En parallèle, des échanges de missiles se sont poursuivis ce mardi entre Israël et l’Iran. Téhéran a appelé les habitants de Tel-Aviv et Haïfa à évacuer, évoquant des représailles imminentes. L’armée iranienne a juré de « punir sévèrement » les attaques israéliennes de ces derniers jours.

Trump réunit son cabinet de crise : une décision imminente ?

Mardi soir, Donald Trump a réuni son cabinet dans la Situation Room, le centre de commandement stratégique de la Maison Blanche. Pour l’heure, aucune décision militaire définitive n’a été rendue publique, mais un responsable a précisé que « toutes les options restaient sur la table » et que la situation évoluait « d’heure en heure ».

Le vice-président JD Vance a averti que des « mesures supplémentaires » pourraient être prises contre le programme nucléaire iranien. Malgré la montée en puissance militaire, la Maison Blanche n’exclut pas totalement la diplomatie : des négociations discrètes seraient en cours entre Steve Witkoff, envoyé spécial états-unien, et Abbas Araghchi, ministre iranien des Affaires étrangères.

Un point de bascule pour le Moyen-Orient

Le conflit entre Israël et l’Iran, désormais prolongé par l’implication croissante des États-Unis, place la région au bord d’une escalade majeure. Alors que les échanges de missiles s’intensifient, que les menaces s’alourdissent et que la pression diplomatique diminue, une intervention militaire états-unienne ne semble plus exclue.

Le monde retient son souffle, alors que chaque nouvelle frappe, chaque décision stratégique, pourrait faire basculer la région dans une guerre ouverte d’envergure internationale.

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