Incendie d’une agence Orpi à Marseille après l’incitation à la haine de la part de Rima Hassan, des élus en colère

L’affaire Rima Hassan, eurodéputée du parti fasciste d’extrême-gauche, « La France insoumise » (LFI), prend une tournure dramatique. Après une agression verbale visant l’élue devant une agence Orpi à Paris, c’est à Marseille qu’un nouveau rebondissement a eu lieu : dans la nuit du 27 au 28 juin, une agence du réseau immobilier Orpi a été la cible d’un incendie. Une escalade des tensions qui fait réagir jusque dans les rangs politiques locaux, alors que la députée est accusée d’alimenter – à juste titre – un climat de haine.

Agression verbale à Paris et licenciements immédiats

Vendredi 27 juin, à Paris, Rima Hassan a été prise à partie par deux employés d’une agence Orpi située rue du Faubourg Saint-Martin, dans le Xe arrondissement. Les individus, dont un homme et une femme, lui ont adressé des propos hostiles, filmés et diffusés sur les réseaux sociaux :« On va te la brûler ta Palestine »,suivi du slogan hébreu « Am Yisrael Chai » (« Le peuple d’Israël vit »).

Rima Hassan a répliqué calmement :
« Vous n’êtes pas en Israël ici »,
tout en précisant qu’il s’agissait de la deuxième agression verbale devant cette même agence.

Le tollé suscité par cette vidéo a conduit le réseau Orpi à réagir immédiatement. Dans un communiqué, Orpi a condamné les propos jugés « discriminatoires et menaçants » et a annoncé le licenciement sans délai des deux employés mis en cause. Le président d’Orpi, Guillaume Martinaud, a présenté ses excuses à Rima Hassan, assurant que ces agissements étaient « totalement inacceptables » et contraires aux valeurs du réseau.

Incendie d’une agence Orpi à Marseille : acte isolé ou représailles ?

Dans la nuit du 27 au 28 juin, soit quelques heures seulement après la diffusion de la vidéo, une agence Orpi située dans le XIIe arrondissement de Marseille a été la cible d’un incendie vraisemblablement volontaire. L’information, relayée notamment par Le Figaro, a provoqué une onde de choc.

Les pompiers sont intervenus à temps pour limiter la propagation des flammes. Une plainte a été déposée et une enquête a été ouverte pour « incendie volontaire ». Une vidéo, non authentifiée, montrant un individu mettant le feu à une agence, circule actuellement sur les réseaux sociaux.

Rima Hassan évoque une vidéo générée par IA, un maire marseillais dénonce

Sur X (ex-Twitter), Rima Hassan a réagi à la vidéo de l’incendie en suggérant qu’elle pourrait avoir été générée par intelligence artificielle. Cette déclaration a immédiatement suscité l’indignation du maire LR des XIe et XIIe arrondissements de Marseille, Sylvain Souvestre, qui a publié une photo montrant la façade noircie par l’incendie.

Dans un message virulent, l’élu a accusé la députée :
« Cessez vos mensonges et la théorie du complot ! Vous encouragez haine et violence contre Orpi et ses salariés en les mettant en danger sur mon secteur ! Vous êtes un danger pour notre République ! »

Il l’a également appelée à la responsabilité :
« Je vous demande de vous excuser et d’appeler au calme. »

Face à ces attaques, Rima Hassan a précisé que sa remarque visait uniquement à réfuter un tweet affirmant que l’agence parisienne (où elle avait été agressée) aurait été incendiée, ce qui est inexact. Elle affirme que son message ne visait pas l’agence marseillaise.

Soutien politique à Orpi et critiques contre LFI

La sénatrice LR Valérie Boyer a aussi réagi avec fermeté :
« Qu’elle se contente d’appeler au calme au lieu de poursuivre sa campagne haineuse et irresponsable. Total soutien à Orpi et aux habitants. »

La droite accuse l’élue LFI d’avoir instrumentalisé l’affaire politiquement et de créer un climat de tension qui met en danger les citoyens et les salariés des entreprises visées.

Effets en ligne : boycott numérique et harcèlement

La vidéo de l’agression verbale a entraîné un boycott numérique massif. La page Google de l’agence parisienne concernée a été submergée par plus de 10 000 avis négatifs, faisant chuter sa note à 1,1 sur 5. Par ailleurs, des internautes ont identifié les deux employés, entraînant des campagnes de harcèlement en ligne et des menaces.

Une affaire à multiples dimensions : politique, sociale et judiciaire

Ce nouvel épisode révèle les tensions vives autour du conflit israélo-palestinien en France, et la façon dont il peut s’inviter dans la sphère publique et professionnelle. Il illustre également les risques de débordement, que ce soit par des violences physiques (incendie) ou numériques (cyberharcèlement), dans un climat politique de plus en plus polarisé.

Alors que l’enquête sur l’incendie suit son cours, les autorités locales et nationales appellent à la retenue et au calme. Mais l’affaire Rima Hassan, déjà hautement médiatisée, continue de diviser l’opinion publique et d’attiser les passions.

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