France : la présidente de « SOS Homophobie » appelle à tricher pour imposer les identités LGBT dans les écoles et la société, lors d’une conférence de LFI

Julia Torlet, présidente de « SOS Homophobie « et professeure de lettres classiques, militante déclarée du lesbianisme, a tenu des propos polémiques lors d’une conférence publique, où elle encourage les enseignants à contourner la neutralité imposée par l’Éducation nationale pour « imposer les identités LGBTI dans la société ». Source « Le Figaro ».

Des propos chocs filmés lors des « Amfis »

« On est très très fort pour tricher, donc on triche. » Cette phrase, largement partagée sur les réseaux sociaux, a été prononcée par Julia Torlet le 23 août dernier, lors des universités d’été de La France insoumise, les « Amfis », à Valence. La conférence à laquelle elle participait était intitulée « Sous les paillettes, la précarité : la grande vulnérabilité sociale des personnes LGBTI » et réunissait également la députée LFI Ségolène Amiot et la drag queen Emily Tante.

Dans un extrait vidéo, une étudiante en master MEEF (formation pour devenir professeure de SVT) interroge les intervenants. Elle explique vouloir aborder les thématiques LGBT avec ses futurs élèves, mais craint les sanctions de l’Éducation nationale en raison du devoir de neutralité politique qui s’impose à tout fonctionnaire. Elle juge le programme officiel d’éducation à la sexualité (EVARS) « nul à chi*r » et demande des « techniques » pour aller plus loin « en soum-soum », c’est-à-dire discrètement.

Julia Torlet : « C’est comme ça qu’on triche »

Julia Torlet lui répond longuement et livre ce qu’elle appelle « deux conseils » :
• Dissocier visibilité et vie privée. Elle encourage les enseignants à afficher leur orientation sexuelle ou leur militantisme par des signes visibles (lacets arc-en-ciel, bracelets) tout en restant discrets sur leur vie personnelle.
• Contourner le cadre légal. « On dit qu’il ne faut rien dire. Mais on est très très fort pour tricher, donc on triche », affirme-t-elle. Elle considère que parler de son orientation sexuelle en cours n’est pas une position politique mais un acte de visibilité, donc compatible avec la neutralité de l’Éducation nationale.

Julia Torlet va même plus loin :

« Moi j’ai jamais dit à mes élèves que j’étais lesbienne. Mais j’ai des lacets arc-en-ciel, je vais en classe comme ça. Donc les élèves, c’est écrit sur moi. Voilà. Et c’est comme ça qu’on triche. Et c’est comme ça qu’on impose les identités LGBTI dans la société. »

Elle invite également les enseignants à utiliser les référents égalité dans les établissements scolaires, qu’elle considère comme une « porte d’accès » pour aborder ces sujets plus librement.

Une présidente militante au cœur de la controverse

Depuis mai 2024, Julia Torlet préside SOS Homophobie, une association agréée par l’Éducation nationale qui intervient dans les écoles pour sensibiliser les élèves aux discriminations homophobes et transphobes. Dans une interview à Libération en juin 2024, elle déclarait vouloir faire de son mandat un combat pour « les transidentités, l’encadrement d’une GPA éthique, la lutte contre la lesbophobie et la défense de la visibilité lesbienne ».

Le 15 septembre, elle a signé dans Libération une tribune intitulée « L’Éducation nationale ne veut pas voir les profs queer, alors montrons que nous existons », reprenant plusieurs des idées exprimées lors de la conférence. Toutefois, dans ce texte écrit, elle ne va pas jusqu’à encourager explicitement les enseignants à contourner la loi.

Des réactions contrastées

Les propos de Julia Torlet ont immédiatement déclenché un vif débat sur les réseaux sociaux. Certains y voient une atteinte au principe de neutralité scolaire et un militantisme politique incompatible avec le rôle d’enseignant. D’autres saluent au contraire son appel à rendre plus visibles les identités LGBT et à dépasser ce qu’ils considèrent comme des freins institutionnels à l’inclusion.

Pour l’instant, ni l’Éducation nationale ni « SOS Homophobie » n’ont officiellement réagi à la polémique. Mais la diffusion massive de l’extrait vidéo pourrait relancer le débat sur la place du militantisme à l’école et sur les limites de la neutralité imposée aux enseignants. Et il est essentiel que cela en soit de même des associations et ONG qui affirment agir pour défendre contre différents types de violences alors qu’en réalité, leur unique but est de faire passer pour de la haine tout avis contraire à leur militantisme dont celui-ci a pour unique but d’imposer à toute la société de se soumettre à leur idéologie, comme on le voit clairement avec le cas de « SOS homophobie », par ces propos.

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