L’enquête sur l’assassinat de Charlie Kirk, figure médiatique de l’extrême droite américaine, connaît un rebondissement inattendu. Un homme de 71 ans, George Zinn, s’est volontairement accusé du meurtre dans le but de permettre au véritable suspect de s’échapper, selon le shérif du comté d’Utah.
Un faux aveu pour détourner l’attention
Quelques instants après la fusillade survenue lors d’une conférence à l’Université de l’Utah Valley, George Zinn aurait crié : « C’est moi qui ai tiré, abattez-moi maintenant. » Cette mise en scène a conduit à son arrestation immédiate, avant que les enquêteurs ne découvrent qu’il n’était pas impliqué dans l’attaque.
Pendant ce temps, le suspect principal, Tyler Robinson, 22 ans, parvenait à s’enfuir. Il a finalement été arrêté et inculpé de meurtre aggravé ainsi que de six autres chefs d’accusation. D’après des documents judiciaires, Robinson se serait même moqué de la situation en envoyant un message à son colocataire : « Ils ont embarqué un vieux fou. »
Pour les autorités, ce faux aveu représente une entrave grave à la justice. « Ce comportement a volontairement détourné l’attention des enquêteurs de la véritable menace, » a déclaré le shérif Michael Smith. George Zinn est désormais poursuivi pour entrave à l’exercice de la justice.
Découverte compromettante lors de la perquisition
L’affaire a pris une tournure plus sombre encore après la perquisition du domicile de Zinn : les enquêteurs y ont découvert plus d’une vingtaine d’images à caractère pédopornographique. L’homme de 71 ans est désormais également poursuivi pour exploitation sexuelle de mineurs et a été placé en détention sans possibilité de libération sous caution. Un juge l’a qualifié de « danger substantiel » pour la communauté.
Un homme déjà connu des autorités
Le New York Times rapporte que George Zinn était bien connu dans les milieux militants de Salt Lake City. Il avait pour habitude d’interrompre des conférences politiques et de provoquer les intervenants. En 2013, il avait été arrêté pour avoir envoyé un courriel de menace aux organisateurs du marathon local, peu après l’attentat de Boston.
L’onde de choc politique
La mort de Charlie Kirk a provoqué une onde de choc bien au-delà de l’Utah. Figure emblématique de la droite américaine, proche allié de Donald Trump, Kirk était connu pour ses prises de position virulentes contre les droits des minorités et les politiques de régulation des armes. Son assassinat est perçu par certains comme un symbole d’une Amérique de plus en plus polarisée.
Le président américain a qualifié cet événement de « moment sombre pour l’Amérique », transformant ce drame en un enjeu politique national.