Une rumeur propagandiste pro-Hamas et judéophobe virale démontée par les vérifications des faits.

Contexte

Depuis le début du conflit entre Israël et le Hamas à Gaza, les réseaux sociaux ont été inondés d’images et de vidéos de propagandes présentées comme des preuves de crimes de guerre, de crimes contre l’Humanité et de génocide de la part d’Israël. Parmi les plus virales figure une affirmation choquante : Israël aurait laissé derrière lui des poupées et des conserves piégées à l’explosif dans la bande de Gaza, mettant ainsi en danger les civils, notamment les enfants.

L’émission « Info ou Intox » de la chaîne de télévision France 24 s’est penchée sur cette rumeur afin d’en vérifier la véracité, en collaboration avec d’autres groupes de vérification comme l’Agence France-Presse (AFP).

Plusieurs allégations et images trompeuses

Plusieurs allégations ont circulé sur les réseaux sociaux et dans certains médias « propalestiniens concernant ces poupées et conserves prétendument piégées. Cependant, les vérifications des faits ont révélé que les images et vidéos utilisées pour appuyer ces affirmations étaient soit décontextualisées, soit montraient des engins explosifs qui ne sont pas des conserves alimentaires.

Désinformation et images hors contexte

Des enquêtes menées par des journalistes qui, eux, ne sont pas, en réalité, des propagandistes, et des groupes de vérification des faits, notamment France 24 et l’AFP, ont démontré que de nombreuses publications virales utilisaient des images provenaient d’autres conflits, notamment au Yémen, datant d’il y a plusieurs années de cela.
L’un des jouets montrés dans une vidéo devenue virale s’est révélé provenir d’un enregistrement de 2018, bien avant le conflit actuel à Gaza et concernant la « guerre civile » yéménite (qui n’a, en réalité, de civile que le qualificatif puisque c’est l’Arabie Saoudite qui a effectué, pendant dix ans, les attaques sur le Yémen – et particulièrement les civils, morts en bien plus grand nombres que les gazaouis et souffrant toujours d’une famine qui touche, encore à l’heure actuelle, 90% des enfants, soit environs 10 millions, mais dont les soi-disant « défenseurs des opprimés » n’ont que faire puisque cela ne leur permet pas de balancer leurs mensonges judéophobes envers Israël et les juifs dans leur totalité) en faisant passer les gazaouis pour « les plus grandes victimes de tous les temps », ce qu’une connaissance de base de l’Histoire de l’Humanité suffit à prouver la fausseté).

Boîtes de fusées explosives, pas de conserves

Certaines publications ont affirmé que des boîtes de conserve larguées par l’armée israélienne étaient en réalité des bombes piégées. Les analyses ont pourtant établi qu’il s’agissait de boîtes de fusées utilisées pour l’amorçage de mines, et non d’objets destinés à tromper les civils.

Armes explosives non explosées

Il reste néanmoins vrai que dans toutes les zones de guerre, des munitions non explosées – bombes, obus, roquettes – peuvent demeurer enfouies ou à découvert, constituant un risque majeur pour les civils, surtout les enfants.
Ce danger est réel et documenté par le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), mais il ne doit pas être confondu avec l’affirmation selon laquelle Israël aurait délibérément piégé des jouets ou des conserves.

Précédents historiques et accusations de longue date

Ce n’est pas la première fois que ce type d’accusation circule. Déjà lors des conflits au Liban dans les années précédentes, Israël avait été accusé d’avoir utilisé des jouets piégés — des affirmations qui avaient ensuite été démenties.

Allégations récentes (octobre 2025)

En octobre 2025, de nouvelles publications affirmant que la Défense civile de Gaza aurait découvert des jouets et des boîtes de conserve piégés après le retrait israélien ont largement circulé en ligne.
Ces informations ont été reprises massivement sur les réseaux sociaux et dans plusieurs médias militants pro-islamistes , presque toujours sans vérification puisque ceux qui les relaient se fichent totalement de la réalité des faits, n’étant mus que par l’idéologie de haine envers les juifs, accentuées par l’affirmation qu’ils sont les colons de cette terre alors que les preuves archéologiques ont prouvé qu’ils y vivent depuis au moins 3 300 ans et qu’il y a toujours eu une présence juive sur place, étant, en réalité, le peuple colonisé par de nombreuses autres civilisations, dont les grecs, les romains (qui inventaires le mot « Palestine », ayant pour même étymologie que « philistins », afin d’effacer le fait que les juifs et non les philistins en étaient le peuple originaire), puis envahis, colonisés et traités comme tout peuple qui subit cela, par l’armée arabe d’Omar, vers l’an 630 de l’ère commune, puis, encore, par les catholiques européens menant les croisades et par les ottomans (époque où ils vécurent plus en sécurité, les sultans sultan Bayezid II, en 1492 (pour les sauver du génocide en cours perpétué par l’inquisition espagnole) et Soliman le magnifique (1520 – 1566), tandis que les musulmans appelés, à tort, « palestiniens » présentés comme le « peuple d’origine » est, en réalité, pour environ 1 million de ceux présents dans la bande de Gaza à l’heure actuelle, originaires de Jordanie et environ 1 million originaire d’Egypte, lorsque le président égyptien Sadate a exilé le mouvement islamique « Les frères musulmans », en 1973.

Les enquêtes menées par France 24, l’AFP, et d’autres acteurs du « fact-checking » ont montré que ces publications s’appuyaient sur des images anciennes ou mal interprétées, parfois tirées d’autres contextes géographiques.

En conclusion

Il est important de noter que de nombreuses sources indépendantes ont formellement démenti les allégations selon lesquelles Israël aurait délibérément laissé des jouets ou des conserves piégées dans la bande de Gaza.

Toutefois, le danger des munitions non explosées reste une menace sérieuse et bien réelle pour les civils, mais il n’est nullement dû à la volonté de l’Etat hébreux de faire des victimes parmi les civils gazaouis, toute guerre laissant, même des centaines d’années plus tard, divers types d’explosifs dans le sol, et ce malgré des campagnes intensives de déminages.

Christian Estevez