Une nouvelle tempête politique secoue La France insoumise (LFI). L’eurodéputée Rima Hassan, connue pour son soutien fervent à la cause palestinienne, est au cœur d’une vive polémique après avoir relayé sur Instagram un article semblant justifier les exécutions menées par le Hamas à Gaza contre des clans rivaux.
Sur son compte, l’élue a partagé une publication titrée en anglais : « Le Hamas traque un par un les groupes qui ont collaboré avec l’armée israélienne à Gaza ». En légende, Rima Hassan a ajouté une courte phrase : « One by one » (« Un après l’autre »). Un commentaire qui a été perçu par de nombreux internautes comme une approbation implicite de la violente campagne de représailles menée par le mouvement islamiste palestinien.
Une vague d’exécutions à Gaza
Depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu avec Israël, le 9 octobre, et le retrait partiel des troupes israéliennes de la bande de Gaza, le Hamas cherche à reprendre le contrôle total du territoire dévasté par des mois de guerre. Selon plusieurs sources locales, le mouvement aurait lancé une série d’opérations contre des clans rivaux, accusant certains de leurs membres d’avoir collaboré avec l’État hébreu. Des exécutions sommaires auraient été rapportées au cours de cette « épuration », visant à éliminer toute opposition interne.
Des réactions indignées
Les propos de Rima Hassan ont suscité une vague de réactions outrées sur les réseaux sociaux.
Le journaliste de Libération, Jean Quatremer, a fustigé sur X : « Rima Hassan assume clairement d’être Rima Hamas. C’est bien, les masques tombent, l’islamisation de la cause palestinienne est claire. »
De son côté, l’avocat Gilles-William Goldnadel a dénoncé un message « indécent » : « Rima Rien en est à se réjouir des aSSaSSinats commis par le Hamas. »
L’ancien président du Printemps républicain, Amine El-Khatmi, a également exprimé sa stupéfaction : « Une folie ! »
Une position difficile à défendre
Ce nouvel épisode vient encore tendre les relations entre Rima Hassan et une partie de la classe politique française, alors que la députée européenne est régulièrement accusée de minimiser les crimes du Hamas. À ce stade, l’intéressée n’a pas réagi aux critiques ni tenté de clarifier le sens de sa publication.
En attendant, la controverse alimente une fois de plus le débat sur la frontière entre soutien à la cause palestinienne et complaisance à l’égard du mouvement islamiste, classé terroriste par l’Union européenne.