Archives pour la catégorie infos diverses

Affaire Depardieu : La plainte d’Hélène Darras de « pelotage » contre l’acteur a été classée sans suite pour prescription

Ce lundi 22 janvier 2024, le parquet de Paris a déclaré que la plainte déposée par la comédienne Hélène Darras pour des faits d’agression sexuelle (un « pelotage de fesses », précisément) vis-à-vis de Gérard Depardieu a été classée sans suite.

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Cinéma : comment l’actrice Jodie Foster a caché pendant des années sa célébrité à ses enfants?

Ce vendredi 19 janvier, lactrice deux fois oscarisée, Jodie Foster, a fait une apparition sur le plateau de « The View », délivrant des révélations surprenantes.

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Cinéma : « J’ai traversé plusieurs addictions », a révélé Kit Harington, la vedette de « Game of Thrones »

La série « Game of Thrones », adaptation du genre « Heroic Fantasy » de l’œuvre de l’écrivain français Maurice Druon « Les rois maudits », elle-même version romancée d’une partie de l’Histoire de France réelle, a propulsé la carrière de nombreux acteurs, mais l’ascension rapide vers la célébrité peut avoir des conséquences dramatiques, comme cela a été le cas pour Kit Harington, star de la série HBO.

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Cinéma : La cause du décès d’Alec Musser, connu pour son rôle dans «Desperate Housewives», est enfin révélée

Alec Musser, connu pour son rôle dans la série à succès «Desperate Housewives», est décédé le 12 janvier dernier, à l’âge de 50 ans.

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Cinéma : Les séries « Succession » et « The Bear » triomphent aux Emmy Awards

La série « Succession », qui suit les querelles d’une richissime famille aux commandes d’un vaste empire médiatique, a empoché lundi pour la troisième fois le prix de la meilleure série dramatique lors de la cérémonie des Emmy Awards. Côté comédies, « The Bear : sur place ou à emporter » a raflé six récompenses.(Avec AFP).

Après quatre mois de report provoqués par les grèves à Hollywood, les Emmy Awards ont scrupuleusement suivi le script : les séries « Succession » et « The Bear », parties grandes favorites, ont toutes deux triomphé sans partage, lundi 15 janvier.

Sans aucun suspense, l’ultime saison de « Succession » a empoché pour la troisième fois le prix de la meilleure série dramatique, après ses sacres de 2020 et 2022. Elle a raflé six prix au cours de la soirée. Noire et grinçante, cette production HBO suit les querelles intestines des Roy, une richissime famille aux commandes d’un vaste empire médiatique. Ce qui n’est pas sans rappeler le pouvoir d’influence d’un certain Rupert Murdoch aux États-Unis.

« Dans notre série, c’est vrai, certaines choses sont assez proches de la vie et de la politique américaine », a reconnu le scénariste en citant le nom du magnat australien, notamment propriétaire de Fox News et du Wall Street Journal. La série traite de « la famille mais aussi du fait que (…) la couverture partisane de l’actualité s’entremêle avec une politique de droite source de divisions », a-t-il ajouté, le soir même où Donald Trump a remporté les primaires républicaines dans l’Iowa.

La distribution de la série a fait main basse sur la plupart des prix d’interprétation dramatiques : meilleur acteur pour l’effronté de la famille Kieran Culkin, meilleure actrice pour Sarah Snook, seule femme héritière des Roy, et meilleur second rôle pour son mari à l’écran, Matthew Macfadyen.

Outre le chant du cygne de « Succession », les catégories dramatiques ont honoré Jennifer Coolidge, meilleur second rôle féminin dans « The White Lotus », satire chic et grinçante sur l’hypocrisie des riches.

La révélation « The Bear »

Côté comédies, « The Bear : sur place ou à emporter » a confirmé son statut de révélation du paysage cathodique américain, avec six récompenses lundi soir. Sa première saison, qui plonge dans l’envers mouvementé des cuisines d’un restaurant de Chicago, a raflé le prix de la meilleure comédie, ainsi que ceux des meilleures réalisation et écriture.

Ses vedettes, Jeremy Allen White (meilleur acteur), Ayo Edebiri (meilleur second rôle féminin) et Ebon Moss-Bachrach (meilleur second rôle masculin), se sont également adjugées la plupart des prix d’interprétation dans les catégories comédies.

Face à ce rouleau compresseur, seule « Abbott Elementary », un faux documentaire parodique sur le manque de moyens d’une école primaire majoritairement afro-américaine de Philadelphie, a réussi à exister. Son héroïne Quinta Brunson a reçu le prix de la meilleure actrice.

Dans la catégorie très disputée des mini-séries, limitées à une saison, la production Netflix « Acharnés » a elle dominé les débats. Ce feuilleton, qui suit le jeu de massacre auquel se livrent deux automobilistes passablement énervés après un accrochage sur un parking de Los Angeles, a été élu meilleure mini-série et a permis à ses deux stars, Steven Yeun et Ali Wong, de remporter les prix d’interprétation.

Les Emmy Awards, équivalent des Oscars pour la télévision américaine se déroulent habituellement en septembre, mais les grèves des acteurs et scénaristes d’Hollywood ont bouleversé leur calendrier. L’industrie a été paralysée pendant six mois, avec des acteurs interdits de promotion pendant le mouvement social, ce qui a forcé la cérémonie à reporter sa soirée en janvier.

« Discours succincts »

Une décision qui n’a pas arrangé les organisateurs, qui tentent de contrer la baisse des audiences de cette grand-messe de la télévision américaine.

Pour leur 75e édition, les Emmys étaient malheureusement pris en sandwich entre plusieurs grandes dates de récompenses hollywoodiennes, dont les Golden Globes et l’annonce des nominations aux Oscars. Sans compter qu’en raison du report, ils récompensaient des séries dont les saisons nominées ont souvent débuté il y a dix-huit mois, une éternité dans le monde du divertissement.

Le présentateur de la soirée, Anthony Anderson, a néanmoins tenté de redresser la barre, en chargeant sa mère d’interrompre les vainqueurs trop longs dans leurs remerciements. « J’aimerais vous demander à tous de garder ces discours succincts », a plaisanté la star de la série « Black-ish », alors que les cérémonies de remise de prix américaines luttent pour séduire les plus jeunes, davantage enclins à regarder un résumé des meilleurs moments après coup sur les réseaux sociaux.

En 2022, les Emmy Awards avaient été suivis par seulement 5,9 millions de téléspectateurs. Soit encore moins que l’édition de 2020, surnommée « PandEmmys », quand les stars étaient restées chez elles pour cause de confinement.

Cinéma : David Soul, acteur de « Starsky et Hutch », est décédé à l’âge de 80 ans

L’acteur américano-britannique, qui incarnait Hutch dans la fameuse série dans les années 1970, est mort, a indiqué son épouse ce vendredi 5 janvier.

L’acteur David Soul, célèbre pour son rôle de Hutch dans la série américaine « Starsky et Hutch » des années 1970, est décédé jeudi à l’âge de 80 ans,affirme son épouse Helen Snell, qui l’a annoncé vendredi. Né à Chicago aux États-Unis, David Soul avait obtenu la nationalité britannique en 2004 pour, disait-il, passer le reste de sa vie au Royaume-Uni avec son épouse britannique.

« David Soul – époux, père, grand-père et frère tant aimé – est mort hier après une vaillante bataille pour la vie entouré de l’amour de sa famille », a déclaré Helen Snell dans un communiqué. Né aux États-Unis, David Soul avait obtenu la nationalité britannique en 2004 et vivait à Londres. « Son sourire, son rire et sa passion pour la vie resteront dans les mémoires des nombreuses personnes qu’il a touchées », a ajouté Helen Snell.

Dans la série Starsky et Hutch, diffusée pendant 92 semaines aux États-Unis entre 1975 et mai 1979, David Soul donnait la réplique à Paul Michael Glaser, pour former le duo à la célèbre Ford Gran Torino rouge barrée d’une bande blanche. La série suivait leurs aventures dans la ville imaginaire de Bay City, où les deux flics étaient assistés par Huggy les bons tuyaux, leur fidèle informateur interprété par Antonio Fargas.

En 2004, un long métrage avait été tiré de la série Starsky et Hutch, devenue culte. Owen Wilson y reprenait le rôle tenu par David Soul 30 ans plus tôt, et Ben Stiller celui de Paul Michael Glaser.

Né le 28 août 1943, David Soul a passé son enfance entre le Dakota du Sud (centre-nord des États-Unis) et Berlin, où son père Richard Solberg, professeur d’histoire et de science politique, avait été nommé par la diplomatie américaine en tant que conseiller aux affaires religieuses.

Il est également apparu dans les séries «Flipper le Dauphin», «Star Trek», «Cent filles à marier» et «The Yellow Rose», ainsi que le film «Magnum Force».

Au faîte de sa gloire, il avait également embrassé une carrière dans la musique, enregistrant cinq albums.

Dans les années 1990, il est aussi monté sur les planches dans le West End londonien.

David Soul s’est marié à cinq reprises et a eu six enfants.

Il a rencontré sa dernière épouse Helen Snell alors que celle-ci s’occupait des relations avec la presse pour une pièce dans laquelle il jouait, «Deathtrap». Ils se sont mariés en 2010.

«J’ai finalement eu la nationalité britannique en 2004 parce que je savais que je voulais passer le reste de ma vie ici avec Helen», a-t-il déclaré dans une interview reproduite sur son site internet officiel.

«Je dis aux gens que je suis à la fois Britanique et Américain. Je peux voter dans les deux pays et j’en suis fier», déclarait-il aussi dans cet entretien, dans lequel il évoquait également son engagement dans plusieurs associations locales à Londres.

Cinéma : Adam Driver partage des détails essentiels sur la dernière trilogie de Star Wars

L’acteur Adam Driver donné des informations importantes sur le prochain Star Wars.

Adam Driver, qui a joué le rôle de Kylo Ren dans la trilogie Star Wars, a partagé que la direction prise par son personnage avait subi d’importants changements, divergeant considérablement de ce qui avait été initialement envisagé au début de l’aventure.

La trilogie Star Wars la plus récente, produite par Disney de 2015 à 2019, suscite l’intérêt pour une analyse approfondie, étant donné les difficultés rencontrées lors de sa réalisation. Le Réveil de la Force a pourtant bien débuté, bien qu’il ait été critiqué par certains pour sa similarité avec l’épisode 4. Ce premier film de la franchise sous l’égide de Disney a tout de même généré plus de 2 milliards de dollars de recettes au box-office mondial, malgré ces réactions mitigées.

Le parcours prometteur a été perturbé par la suite, Les Derniers Jedi, qui a profondément divisé le public. Si certains ont salué les nouvelles approches proposées par Rian Johnson, d’autres ont souligné les incohérences par rapport au film précédent. Surtout, une partie des fans de Star Wars a manifesté son mécontentement de manière bruyante. Bien que l’épisode 8 ait généré plus d’1,3 milliard de dollars de recettes dans le monde, il a poussé Disney à reconsidérer ses plans.

J. J. Abrams a été rappelé pour réaliser L’Ascension de Skywalker dans le but de rectifier la trajectoire tracée par Rian Johnson. Cette décision semble inhabituelle pour un studio qui, à l’instar de Marvel, est habitué à avoir des plans sur le long terme. Le résultat est quelque peu étrange : l’épisode 9 donne l’impression d’avoir été assemblé pour fusionner deux films en un seul. Malgré cela, le blockbuster a tout de même dépassé légèrement le milliard de recettes au box-office mondial, même si ce chiffre reste en deçà de celui de l’épisode 7.

La production de cette trilogie Star Wars a semblé instable non seulement pour les observateurs extérieurs, mais également pour les membres impliqués, en particulier Adam Driver. Lors de son passage à l’émission The Rich Eisen Show, l’acteur derrière Kylo Ren a révélé de nombreux détails sur les intentions initiales des trois blockbusters. Ces révélations sont encore plus surprenantes. En ce qui concerne l’évolution de son personnage, il n’était pas prévu à l’origine que l’antagoniste fasse amende honorable pour ses actions. Au contraire, il était censé devenir encore plus malveillant.

« J’avais un arc global que (J. J. Abrams) voulait faire. Son idée était que le parcours (de Kylo Ren) soit à l’opposé de celui de Vador. Lui il commence en étant le plus confiant et le plus fidèle au côté obscur. Puis, dans le dernier film, il devient le plus vulnérable et le plus faible. (Abrams) voulait commencer par le contraire. (Kylo Ren) était le plus confus et le plus vulnérable, et à la fin des trois films, il allait être le plus engagé du côté obscur. J’ai essayé de garder cet arc à l’esprit, même si ce n’était pas le parcours prévu, car il a changé pendant le tournage. Mais je restais concentré sur ce point. »

Une approche intéressante de J. J. Abrams, qui avait donc, lui, une vision sur l’ensemble de la trilogie. Mais Adam Driver continue en expliquant que, dès le deuxième film, Rian Johnson a « changé de direction », tout en suivant une certaine cohérence pour le personnage (il reste en effet méchant). Mais le véritable bouleversement est arrivé avec l’épisode 9 et une finalité qui ne correspondait plus en rien avec ce pourquoi Adam Driver avait signé.

« Le dernier film a changé pour devenir cette histoire à propos de la dyade. Et (Kylo Ren) s’est transformé en Ben Solo. Cela n’a jamais fait partie du projet. Le personnage était Ben Solo depuis le début, mais il n’y a jamais eu de version où on le verrait en tant que Ben Solo, lorsque j’ai signé. »

Pour rappel, Kylo Ren est le nom adopté par Ben Solo, fils de Leia et Han Solo, lorsqu’il bascule du côté obscur. À la fin de la trilogie, il retrouve son identité de Ben Solo en revenant du côté lumineux pour affronter Palpatine. Cependant, cela n’a pas été le seul changement intervenu au fil du temps. De légères modifications ont été apportées à des personnages secondaires (comme la mort d’Hux) ainsi qu’au scénario global de l’épisode 9 de Star Wars, qui a fait l’objet de multiples réécritures. On espère que pour les productions à venir, Disney parviendra à offrir une trame plus cohérente, en commençant par le prochain film annoncé avec le retour de Daisy Ridley dans le rôle de Rey.

Cinéma : Le jury du 77e Festival de Cannes sera présidé par Greta Gerwig, la réalisatrice de « Barbie »

Du 14 au 25 mai 2024, Greta Gerwig, réalisatrice de «Barbie », occupera la présidence du jury lors du 77e Festival de Cannes.

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Cinéma : Les premières images du prochain thriller érotique mettant en vedette Nicole Kidman viennent d’être dévoilées.

Le casting d’un projet sulfureux en provenance des studios A24, « Babygirl », a été annoncé. Une histoire d’adultère entre une puissante CEO et son jeune stagiaire, avec Nicole Kidman à l’affiche.(Source : Vogue France ).

Nicole Kidman a toujours eu un faible pour les rôles de femmes complexes et intelligentes, au désir vorace et aux mœurs ambiguës. C’est Alice Harford dans Eyes Wide Shut, devant la caméra de Stanley Kubrick, ou Evelyn Stocker dans le Stoker de Park Chan-Wook, ou bien encore Martha Farnsworth chez Sofia Coppola, dans le très beau Les Proies, récompensé au festival de Cannes pour sa mise en scène en 2017. Prochainement, elle sera une cheffe d’entreprise despotique sous le regard de la cinéaste néerlandaise Halina Reijn. Tour d’horizon de ce film produit par la société américaine A24, et dont le tournage vient de débuter.

Alors que les premières images du tournage de Babygirl se dévoilent, on découvre une Nicole Kidman terriblement élégante, chignon blond vénitien, trench caramel et talons aiguilles couleur pêche. Devant les caméras, elle partage la scène avec le comédien Harris Dickinson, découvert dans Sans filtre, la satyre de Ruben Östlund, sacrée Palme d’Or au festival de Cannes en 2022. Parallèlement, l’acteur anglais est annoncé au casting d’un autre projet de la société A24 (en tant que distributeur) : le film The Iron Claw, centré sur famille Von Erich, une dynastie de lutteurs professionnels du Texas ayant connu un énorme succès dans les années 1980, notamment en popularisant la prise de catch professionnel “iron claw”. Il y partage l’affiche avec Jeremy White Allen (The Bear) et Zac Efron. Dans Babygirl, c’est à lui qu’incombe le rôle du jeune et charismatique stagiaire, avec qui le personnage de Nicole Kidman entame une liaison adultère.

Babygirl s’inscrit comme le premier long-métrage de la réalisatrice Halina Reijn depuis Bodies, Bodies, Bodies, une comédie horrifique nommée aux Independent Spirit Awards pour sa mise en scène, avec Rachel Sennott, Amandla Stenberg ou encore Pete Davidson. Sorti en 2022 et disponible sur Prime Video, le film brille par son humour caustique, malgré des faiblesses scénaristiques, toutefois excusables pour un second long-métrage (son premier film, Instinct, date de 2019). Poussée par la société de production A24, qui s’est imposée de manière étonnante au sein de l’industrie cinématographique américaine (voire mondiale), la cinéaste pourrait franchir un palier supplémentaire avec ce nouveau film, vendu comme un thriller érotique. Exit alors, les répliques acerbes qui faisaient de Bodies, Bodies, Bodies une œuvre attachante, malgré ses défauts ? Impossible de l’affirmer pour l’instant.

En novembre 2023, l’acteur espagnol Antonio Banderas, familier des films de Pedro Almodóvar, est annoncé au casting de Babygirl, afin d’incarner le mari du personnage de Nicole Kidman. Sont également annoncés le Français Jean Reno, et la jeune Sophie Wilde, propulsée par la série Netflix Everything Now, qui incarne une assistante témoin de la liaison entre la patronne et son stagiaire. Si la date de sortie n’est pas encore annoncée et que le tournage vient à peine de débuter, on peut imaginer que le film verra le jour d’ici la fin de l’année 2024, ou courant 2025.

Les personnages féminins machiavéliques ont-ils le vent en poupe ? Alors que la saison des prix bat son plein, et que les nominations des Golden Globes viennent tout juste d’être annoncées, il est impossible d’ignorer la présence massive de personnages féminins complexes et souvent sombres, en haut de l’affiche des films les plus acclamés de l’année. C’est par exemple Sandra dans Anatomie d’une chute, jouée par Sandra Hüller, dont on interroge l’innocence face à la disparition soudaine de son mari. C’est aussi la terrible Lydia Tár, à qui Cate Blanchett prête ses traits, accusée d’abus de pouvoir dans le Tár de l’Américain Todd Field. C’est encore le May December de Todd Haynes, inspiré par la vie bien réelle de Mary Kay Letourneau, une enseignante américaine accusée de viol sur l’un de ses élèves, qui fait étrangement écho au personnage incarné par Léa Drucker dans L’été dernier de Catherine Breillat.

Si l’on remonte en 2022, impossible de ne pas mentionner le rôle de Cate Blanchett dans Don’t Look Up, ainsi que Léa Seydoux dans le France de Bruno Dumont : toutes deux incarnent des journalistes ambitieuses et cyniques, prêtes à tout pour conserver leurs privilèges et leur pouvoir dans l’industrie des médias. Ainsi, Babygirl semble s’inscrire dans la lignée des films précédemment cités, en s’intéressant aux dynamiques de pouvoir au sein d’une grande entreprise, tout en mettant en scène une relation dont l’écart d’âge se voit inversé, par rapport aux traditionnels rôles de genre dans la société patriarcale.

L’année 2023 fut intense pour la société de production A24, qui, en tant que société de production indépendante, a pu continuer ses activités malgré la grève des scénaristes et des acteurs à Hollywood. Ainsi, plusieurs films ont pu poursuivre leur production sans retard, dont Mother Mary, avec Anne Hathaway et Michaela Coel, ou encore Death of a Unicorn, avec Paul Rudd et Jenna Ortega. En outre, l’entreprise a acquis plusieurs droits d’adaptation, dont celui des mémoires de Paris Hilton, ou encore le roman Magnolia Parks de Jessa Hastings.

Sur le territoire français, le prochain film produit par A24 à retrouver au cinéma est La Zone d’intérêt, de Jonathan Glazer, librement inspiré du roman éponyme de Martin Amis. Gracié d’une standing ovation de six minutes au Festival de Cannes en 2023, et récompensé du Grand Prix, le film s’attache à dépeindre des crimes horrifiques de la Seconde Guerre mondiale, au cœur du campement d’Auschwitz. Il sortira sur les écrans français le 31 janvier 2024.

Cinéma : Mort de Jack Hogan, l’acteur principalement connu pour son rôle dans la série TV « Combat! »

Le 6 décembre 2023, à l’âge de 94 ans, l’acteur états-unien Jack Hogan est décédé. Il était célèbre pour son rôle dans la série « Combat ! », mais avait également joué dans de nombreuses autres productions télévisées très célèbres, telles que « Magnum », « Hawaii police d’État » et « Sierra », ainsi que dans quelques films.

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