Archives pour la catégorie Guerre Russie – Ukraine

Zelensky menace le Kremlin : « S’ils n’arrêtent pas le conflit », les responsables russes « vont avoir besoin » de « leurs abris anti-aériens »

Si la Russie ne met pas fin à son invasion de l’Ukraine, les responsables russes travaillant au Kremlin deviendront des cibles potentielles, a averti Volodymyr Zelensky dans une interview diffusée jeudi par Axios. (Source : AFP).

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Guerre en Ukraine : la Russie n’a pas d’« alternative » à la poursuite du conflit, assure le Kremlin après les attaques de Trump

Après le spectaculaire revirement de Donald Trump sur le conflit mardi soir, la Russie montre les muscles ce mercredi. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a assuré que son pays n’avait pas d’« alternative » à la poursuite du conflit. « Nous agissons ainsi pour le présent et l’avenir de notre pays, pour les nombreuses générations à venir. »(Avec : AFP).

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Guerre en Ukraine: Trump fait volte-face sur le conflit « C’est le moment d’agir pour l’Ukraine »

Mardi 23 septembre, Donald Trump a totalement changé de position sur le conflit en Ukraine, affirmant que Kiev pourrait « récupérer l’intégralité de son territoire et peut-être même aller au-delà » face à la Russie.Dans une autre déclaration percutante, il a estimé que les pays de l’OTAN devraient abattre tout avion russe violant leur espace aérien.(Source : AFP).

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Guerre en Ukraine : Moscou répond à l’Estonie, l’Ukraine veut vendre des armes… Le point du 19 et 20 septembre

La Russie nie avoir violé l’espace aérien estonien, comme l’avait annoncé le ministère estonien des Affaires étrangères. L’Ukraine souhaite vendre une partie de son matériel militaire à l’étranger pour financer la production d’armes plus modernes. Retour sur les événements qui ont marqué la nuit du vendredi 19 au samedi 20 septembre 2025.

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Guerre en Ukraine : Sabotage de Nord Stream, Extradition d’un Ukrainien en Allemagne, et une rencontre Trump-Zelensky en vue

La guerre en Ukraine continue d’occuper le devant de la scène internationale, entre les affaires judiciaires liées au sabotage du gazoduc Nord Stream et les manœuvres diplomatiques pour une éventuelle paix.

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Guerre en Ukraine : la Russie « ne renoncera pas à ses objectifs » — Ce qu’il faut retenir de l’échange entre Poutine et Trump, et de l’accord stratégique entre Kiev et une entreprise américaine de drones

Ce Jeudi 3 juillet 2025, un échange téléphonique d’environ une heure entre Vladimir Poutine et Donald Trump a mis en lumière la persistance du fossé diplomatique entre Moscou et Washington sur la guerre en Ukraine. Le président russe a réaffirmé la détermination de son pays à atteindre ses objectifs militaires et politiques, tout en se disant ouvert à la reprise des négociations avec Kiev. En parallèle, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé la signature d’un accord stratégique avec une société américaine pour la production massive de drones, marquant une nouvelle étape dans la modernisation de l’arsenal ukrainien.

Un dialogue « franc » mais sans progrès

Il s’agissait du sixième entretien téléphonique entre Vladimir Poutine et Donald Trump depuis le retour de ce dernier à la Maison Blanche en janvier 2025. Qualifiée de « franche » par le conseiller diplomatique du Kremlin, Iouri Ouchakov, cette conversation a principalement porté sur le conflit ukrainien, les tensions au Moyen-Orient et les relations bilatérales.

Selon Moscou, le président russe a affirmé sa volonté de « poursuivre le processus de négociation » entamé à Istanbul, bien que ces discussions n’aient produit jusqu’ici aucun résultat tangible. Toutefois, Vladimir Poutine a clairement indiqué que la Russie « ne renoncera pas à ses objectifs », parmi lesquels figurent :
• l’annexion complète de quatre régions ukrainiennes partiellement occupées ;
• la reconnaissance de l’annexion de la Crimée (2014) ;
• et surtout, le renoncement définitif de l’Ukraine à toute adhésion à l’OTAN.

Des exigences jugées « inacceptables » par les autorités de Kiev.

Donald Trump, quant à lui, a reconnu que cette discussion n’avait permis « aucun progrès » sur le dossier ukrainien. Si l’ancien président s’était engagé durant sa campagne à œuvrer pour un cessez-le-feu rapide, cet appel met en évidence la complexité de toute médiation avec un Kremlin inflexible.

Kiev renforce ses capacités technologiques avec un accord américain

Pendant que la diplomatie piétine, l’Ukraine continue de renforcer son arsenal militaire. Jeudi, le président Volodymyr Zelensky a annoncé la signature d’un accord de production de drones avec la société américaine Swift Beat, lors d’une visite officielle au Danemark.

L’accord prévoit la fabrication de centaines de milliers de drones en 2025, un tournant majeur dans la stratégie militaire de Kiev.

« Des intercepteurs pour détruire les drones et les missiles ennemis, des quadcopters pour la reconnaissance et l’ajustement du tir, des drones de frappe à longue portée – il y aura bien plus de tout cela », a précisé Zelensky sur les réseaux sociaux.

Cette initiative s’inscrit dans la volonté de l’Ukraine de gagner en autonomie dans la production d’équipements de haute technologie, et de contrer l’avantage tactique russe dans la guerre électronique et la guerre par drones, devenue centrale dans le conflit.

Un détour par le Moyen-Orient

L’échange entre les deux chefs d’État a également abordé la situation au Moyen-Orient, en particulier la récente flambée de violence entre l’Iran et Israël. Selon le Kremlin, Poutine a plaidé pour un règlement du conflit « exclusivement par des moyens politiques et diplomatiques ».

En parallèle, Donald Trump a déclaré, dans un communiqué publié dans la soirée, qu’il souhaitait que « la population de Gaza soit en sécurité », signe que le président américain tente d’adopter une posture d’équilibre face aux tensions régionales.

Relancer les projets économiques ?

Malgré les tensions géopolitiques, les deux dirigeants ont aussi abordé la possibilité de relancer certains projets économiques conjoints. Selon Moscou, Poutine et Trump ont confirmé leur « intérêt mutuel » pour la coopération dans des domaines comme l’énergie et la recherche spatiale, bien que ces discussions soient encore à un stade très préliminaire.

Ce nouvel échange entre Vladimir Poutine et Donald Trump confirme que les canaux diplomatiques restent ouverts, mais sans progrès concret sur la résolution de la guerre en Ukraine. Tandis que la Russie campe sur ses exigences maximalistes, l’Ukraine accélère sa transformation militaire grâce au soutien des États-Unis et de ses partenaires européens. Dans ce contexte, les tensions géopolitiques restent vives, et tout règlement du conflit semble encore lointain.

Guerre en Ukraine : Vladimir Putin et Donald Trump vont s’entretenir au téléphone ce jeudi


Le président russe  Vladimir Putin a annoncé ce jeudi qu’il s’entretiendrait plus tard au cours de la journée au téléphone avec son homologue états-unien Donald Trump qui a confirmé sur son réseau social Truth Social l’appel à venir, qui doit débuter selon lui à « 10 heures » heure de Washington, soit 16 heures en France.

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Guerre en Ukraine : les États-Unis suspendent certaines livraisons d’armes à l’Ukraine face à l’épuisement de leurs stocks

Alors que la Russie intensifie ses frappes contre l’Ukraine, l’administration Trump a décidé de suspendre l’envoi de certaines armes pourtant promises à Kyiv, invoquant des préoccupations sur l’état des stocks militaires américains. Une décision qui marque un tournant dans l’approche américaine du conflit et qui pourrait avoir des conséquences lourdes pour la défense ukrainienne.

Une suspension motivée par la priorité aux intérêts américains

Selon plusieurs responsables de la Maison Blanche, les États-Unis ont interrompu la livraison de certains missiles de défense aérienne et d’autres systèmes d’armement destinés à l’Ukraine, initialement promis sous l’administration Biden. L’objectif affiché : préserver les capacités de défense des États-Unis eux-mêmes.

« Cette décision a été prise pour faire passer les intérêts des États-Unis en premier, à la suite d’un examen du soutien et de l’assistance militaires de notre nation à d’autres pays dans le monde », a déclaré Anna Kelly, porte-parole de la Maison Blanche.

Le Pentagone a confirmé que les stocks de certaines armes étaient désormais insuffisants, sans toutefois spécifier lesquelles. Cette mesure s’inscrit également dans le contexte d’un vaste programme de modernisation de l’arsenal militaire américain, rendu possible par une récente réforme fiscale et budgétaire adoptée par le Congrès.

Une décision au moment où Moscou accentue sa pression militaire

Ce retrait partiel du soutien militaire américain survient alors que l’armée russe multiplie les frappes en Ukraine. Le mois de juin a vu un nombre record de drones lancés par la Russie : 5 438, contre 4 198 en mars, selon l’armée de l’air ukrainienne. Les attaques de missiles, bombardements et assauts ciblés se sont également intensifiés sur plusieurs fronts.

Pour Kyiv, cette décision américaine pourrait compliquer davantage la défense de son espace aérien, notamment dans les zones urbaines et proches des lignes de front.

Berlin sous pression, mais reste prudent

Face à ce désengagement partiel des États-Unis, les regards se tournent vers les alliés européens. L’Allemagne, notamment, est régulièrement appelée à livrer des missiles de croisière Taurus à l’Ukraine. Ces armes, dotées d’une capacité de pénétration de structures fortifiées, sont particulièrement adaptées aux besoins de l’armée ukrainienne dans sa lutte contre les infrastructures militaires russes.

Le chancelier allemand Friedrich Merz a cependant temporisé. « Il a toujours été clair que si nous fournissons le Taurus, cette arme ne sera pas utilisée par les soldats allemands, mais par les Ukrainiens », a-t-il déclaré, tout en réaffirmant que la question de la livraison restait « à l’étude ». Merz a également écarté toute participation militaire directe de l’Allemagne au conflit.

Le missile Taurus est comparable aux SCALP français et Storm Shadow britanniques déjà livrés à Kyiv, mais avec une ogive plus performante contre des cibles enterrées. Cette spécificité fait de lui un atout stratégique que l’Ukraine réclame depuis le début de l’invasion en 2022.

En suspendant certaines livraisons d’armes, les États-Unis modifient l’équilibre du soutien occidental à l’Ukraine. Alors que la Russie renforce son offensive, la question désormais centrale est de savoir si les alliés européens, déjà engagés, seront prêts et capables de combler ce vide stratégique.

Guerre en Ukraine : Vladimir Poutine se dit prêt à négocier malgré des divergences profondes

Le président russe Vladimir Poutine a déclaré vendredi que Moscou était disposé à entamer un nouveau cycle de négociations directes avec l’Ukraine, bien que les positions des deux pays restent profondément opposées. Selon lui, les propositions russes et ukrainiennes contenues dans leurs mémorandums respectifs sont « diamétralement opposées ». Néanmoins, il a confirmé l’existence de contacts « permanents » entre les équipes de négociateurs, en vue de préparer un éventuel troisième round de pourparlers.

S’exprimant depuis Minsk, le chef du Kremlin a précisé que les responsables russes et ukrainiens discutaient actuellement de la date d’une possible rencontre. Poutine a aussi indiqué que les conditions d’un cessez-le-feu jusqu’ici rejeté par Moscou devraient faire partie des sujets abordés.

Malgré ces déclarations, la situation sur le terrain ne montre aucun signe de désescalade. La guerre, qui entre dans sa quatrième année, est marquée par des échanges continus de frappes de drones à longue portée. Les deux précédents cycles de négociations entre Moscou et Kyiv, organisés à Istanbul, ont été brefs et sans issue concrète.

Le ministre ukrainien de la Défense, Rustem Oumerov, a affirmé que l’Ukraine souhaitait que la prochaine étape des négociations soit une rencontre entre les présidents Zelensky et Poutine. Cependant, cette éventualité semble peu probable à court terme. Le président russe a souligné qu’un sommet ne serait envisageable que si les principales dispositions d’un accord de paix avaient d’abord été entérinées, ce qui, selon lui, pourrait prendre des mois, voire des années.

Par ailleurs, M. Poutine a réitéré sa position selon laquelle Volodymyr Zelensky aurait perdu sa légitimité présidentielle après l’expiration de son mandat en 2024 une affirmation que Kyiv et ses alliés occidentaux rejettent catégoriquement.

Intensification des attaques de drones

Sur le plan militaire, la nuit de jeudi à vendredi a été marquée par une intensification des attaques de drones. L’armée de l’air ukrainienne a déclaré que la Russie avait lancé 363 drones de type Shahed et huit missiles contre plusieurs régions d’Ukraine. Selon cette même source, la défense aérienne ukrainienne aurait intercepté tous les drones sauf quatre, et abattu six missiles de croisière.

De son côté, le ministère russe de la Défense a affirmé avoir abattu 39 drones ukrainiens dans différentes régions, dont 19 dans celle de Rostov et 13 dans celle de Volgograd, à l’est de l’Ukraine. Ces frappes illustrent la centralité des drones dans le conflit, où chaque camp rivalise de technologies pour gagner un avantage stratégique.

Début juin, une opération ukrainienne secrète utilisant des drones bon marché aurait permis de détruire ou d’endommager une partie significative de la flotte de bombardiers stratégiques russes, selon des sources ukrainiennes.

Situation à Sumy : l’Ukraine affirme avoir contenu les forces russes

Sur le front nord-est, le général Oleksandr Syrsky, commandant en chef des forces armées ukrainiennes, a annoncé jeudi que l’armée ukrainienne avait stoppé l’avancée russe dans la région de Sumy, près de la frontière russe. Il a indiqué que cette manœuvre avait empêché Moscou de redéployer environ 50 000 soldats, dont des unités aéroportées et maritimes, vers d’autres axes offensifs.

Selon Kyiv, face à l’augmentation des attaques combinées de missiles et de drones, l’armée ukrainienne aurait adopté de nouvelles contre-mesures, notamment l’emploi de drones intercepteurs développés localement pour neutraliser les engins russes. Moscou n’a pas commenté ces affirmations.

Les combats dans la région de Sumy avaient auparavant causé des pertes civiles et des destructions importantes. Les forces ukrainiennes, en infériorité numérique, affirment utiliser des drones pour freiner la progression ennemie.

Négociations au point mort

Malgré les efforts internationaux, notamment ceux des États-Unis, les tentatives de médiation n’ont jusqu’ici abouti à aucun accord de cessez-le-feu. Les négociations se poursuivent, mais leurs avancées restent limitées, à l’exception de quelques échanges de prisonniers de guerre entre les deux camps.

Dans ce contexte tendu, la perspective de nouvelles négociations directes suscite à la fois espoir et scepticisme, alors que les combats se poursuivent sur l’ensemble de la ligne de front.

CPI: un rapport accuse Wagner de crimes de guerre en Afrique de l’ouest

Selon un rapport transmis à la Cour pénale internationale, le groupe Wagner, lié à la Russie, aurait commis des crimes de guerre en Afrique de l’Ouest pendant plusieurs années.

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