Une nouvelle comète vient de surprendre la communauté scientifique. Baptisée C/2025 R2, mais surnommée Swan25B, elle a surgi de derrière le Soleil, échappant jusqu’ici à toute détection, avant de se mettre à briller de manière spectaculaire.
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Un physicien américain propose un trajet vers Mars en 90 jours grâce à une technologie déjà disponible
Une nouvelle approche du voyage interplanétaire, présentée par un chercheur de l’Université de Californie à Berkeley, pourrait bouleverser la manière dont l’humanité envisage l’exploration de la planète rouge.
Jusqu’à présent, se rendre sur Mars représentait un périple de six à neuf mois, au-delà des limites d’exposition recommandées aux radiations cosmiques pour les astronautes. Mais selon Jack Kingdon, physicien à l’Université de Californie à Berkeley, ce voyage pourrait ne durer que 90 jours, sans avoir besoin de technologies futuristes. Sa proposition, publiée récemment dans la revue Scientific Reports, s’appuie uniquement sur les technologies existantes, notamment la fusée Starship de SpaceX.
Un raccourci interplanétaire basé sur la physique classique
Le cœur du projet repose sur une optimisation des trajectoires interplanétaires selon le problème de Lambert, une méthode bien connue des ingénieurs aérospatiaux. Contrairement aux idées reçues, cette trajectoire accélérée ne nécessite pas de propulsion nucléaire ou ionique encore en développement, mais uniquement une fusée chimique puissante et réutilisable : le Starship.
Le plan prévoit l’envoi de six vaisseaux spatiaux : deux habités et quatre cargos non habités transportant du matériel et des ressources. Pour les préparer, environ 45 lancements seraient nécessaires sur une période de deux à trois semaines. Un rythme intensif mais cohérent avec les ambitions logistiques de SpaceX.
Une manœuvre en orbite basse avant le grand départ
Le défi le plus complexe serait l’organisation en orbite terrestre. Des ravitailleurs Starship, spécialisés dans le transport de carburant, devraient procéder à une série de ravitaillements cryogéniques :
• Les deux vaisseaux habités nécessiteraient 15 ravitaillements chacun, pour embarquer environ 1 500 tonnes de propulseur.
• Les quatre cargos recevraient chacun quatre ravitaillements et emprunteraient une trajectoire plus lente mais économiquement avantageuse.
Une fois ravitaillés en méthane et oxygène liquide, les vaisseaux habités s’élanceraient sur une trajectoire de type Lambert à haute énergie, permettant un transit en 90 jours. À l’approche de Mars, une manœuvre de freinage permettrait de réduire leur vitesse de 9,7 km/s à environ 6,8 km/s avant d’entrer dans l’atmosphère martienne.
Aérocapture et atterrissage propulsif
La phase finale du voyage vers Mars serait marquée par une aérocapture, technique audacieuse mais prometteuse : le vaisseau utiliserait l’atmosphère martienne pour freiner sans consommer de carburant, avant un atterrissage propulsif sur la surface.
Le scénario proposé serait réalisable dès 2035, selon les calculs, à condition que SpaceX réussisse à maîtriser deux éléments critiques : le ravitaillement cryogénique orbital à grande échelle et l’aérocapture à haute vitesse, encore jamais testés en conditions réelles.
Le voyage retour, un pari technologique
Le retour vers la Terre serait encore plus complexe. Le plan nécessiterait la construction préalable d’une usine de production de carburant sur Mars, reposant sur le procédé Sabatier, qui transforme le dioxyde de carbone et l’eau martienne en méthane et oxygène.
Une fois ravitaillé en orbite martienne par l’un des cargos envoyés plus tôt, le vaisseau habité pourrait alors entamer un voyage retour de 90 jours vers la Terre.
Une proposition ambitieuse mais controversée
Si la proposition de Jack Kingdon suscite l’enthousiasme, elle ne fait pas l’unanimité dans la communauté scientifique. Le chercheur admet que ses idées contredisent les approches privilégiées par des institutions comme la NASA, qui misent encore sur la propulsion nucléaire thermique, jugée plus adaptée aux voyages rapides, bien que cette technologie soit loin d’être mature sur le plan technique et réglementaire.
Vers une colonie humaine sur Mars ?
Cette avancée s’inscrit dans une vision plus large portée par Elon Musk, qui souhaite bâtir une ville autosuffisante sur Mars. Pour y parvenir, SpaceX envisage d’y envoyer dans un premier temps des robots pour la construction d’infrastructures de base, avant de faire voyager les premiers colons volontaires.
En réduisant la durée du voyage à seulement trois mois, le scénario de Kingdon pourrait bien rapprocher cette ambition d’une réalité tangible — à condition de surmonter les nombreux défis logistiques, techniques et financiers que pose une telle expédition.
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Froid polaire, pannes en série, perte de contrôle en orbite… Ce qui devait être un vol historique pour Boeing s’est transformé en mission de l’extrême pour les astronautes Sunni Williams et Butch Wilmore. Envoyés à bord de la capsule Starliner pour sa première mission habitée, ils ont vécu un véritable cauchemar dans l’espace, gardé sous silence pendant des mois par la NASA et Boeing.
Un retour sur Terre sous tension
De retour après 277 jours passés en orbite – dont 269 de plus que prévu – les deux astronautes se sont enfin exprimés lundi dernier, au Centre spatial Johnson à Houston. Lors d’un entretien avec le journaliste Éric Berger (Ars Technica), Butch Wilmore a livré un témoignage bouleversant sur les événements dramatiques qu’ils ont vécus à bord de Starliner, et sur les nombreuses pannes critiques qui ont mis leur vie en danger.
Un départ inquiétant
Tout commence après le lancement depuis Cap Canaveral. À bord de Starliner, il fait un froid glacial : à peine 10°C. Les astronautes sont obligés de remettre leurs combinaisons, alors même qu’ils devaient se reposer avant d’entamer les phases de manœuvres orbitales. Le malaise est palpable, et les inquiétudes sont fondées.
« Ma plus grande peur, c’était les propulseurs. Et ils sont tombés en panne, un par un », raconte Butch Wilmore.
La cascade de pannes
Dès l’approche de l’ISS, un premier propulseur tombe en panne. Puis un deuxième. L’astronaute prend alors le contrôle manuel du vaisseau. Mais la situation empire : trois puis quatre propulseurs cessent de fonctionner. La capsule perd alors totalement le contrôle de ses six degrés de liberté, c’est-à-dire son aptitude à se déplacer et s’orienter dans toutes les directions. À ce moment, un amarrage est risqué et un retour sur Terre n’est plus envisageable.
« On ne savait pas si on pouvait revenir. Et en fait, je pensais que ce ne serait pas possible », confie Butch Wilmore.
Les astronautes dérivent sous la station spatiale, et à cause des lois de la mécanique orbitale, ils commencent à s’éloigner. La situation devient critique.
Une tentative désespérée
Les ingénieurs du centre de contrôle prennent alors une décision radicale : couper toutes les commandes et tenter une réinitialisation complète de la capsule. Wilmore annonce :
« Mains libres ! »
Les écrans s’éteignent. La capsule est dans le noir. Mais contre toute attente, deux propulseurs repartent. Le cinquième ne lâche pas. C’est un miracle, selon les mots de l’astronaute.
« J’attribue à la providence du Seigneur le fait que ces deux jets soient revenus avant la panne du cinquième. »
L’amarrage… et la délivrance
Une fois deux propulseurs réactivés, Butch accepte de repasser en mode automatique. L’amarrage avec l’ISS est finalement possible.
« J’étais inquiet. Mais à ce moment-là, je me suis dit : on y est presque. »
Le reste de la mission se poursuivra tant bien que mal, mais sans certitude sur comment ou quand ils pourraient revenir. Il faudra attendre plusieurs mois avant qu’une capsule SpaceX, celle-là fiable, ne vienne les récupérer.
Un silence pesant
Pendant toute cette période, ni la NASA ni Boeing n’ont communiqué sur la gravité de la situation. Ce silence pose question. L’incident aurait pu tourner à la catastrophe, et l’échec de Starliner a été largement minimisé dans les médias, alors même que le président Donald Trump avait ordonné leur retour anticipé.
Des héros de l’ombre
Malgré tout, Wilmore ne cherche pas à accabler Boeing, préférant saluer les ingénieurs du centre de contrôle.
« Ces gens sont des héros. Des vrais. Ceux qui connaissent leurs systèmes sur le bout des doigts, et qui agissent vite quand tout est en jeu. »
Un symbole d’échec pour Boeing
Starliner devait être l’alternative américaine à SpaceX, un symbole de la capacité de Boeing à rivaliser dans le spatial habité. Mais cette mission restera dans l’histoire comme un naufrage technique, sauvé in extremis par le professionnalisme des astronautes et des ingénieurs au sol.
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