Archives pour la catégorie Anthropologie

Thaïlande : découverte d’un squelette d’enfant vieux de 29 000 ans dans une grotte ornée de symboles mystérieux

Une découverte archéologique exceptionnelle vient de faire parler d’elle en Thaïlande. Le mois dernier, le Département des Beaux-Arts et le Département des Parcs Nationaux, de la Faune et de la Flore du gouvernement thaïlandais ont annoncé la mise au jour du squelette d’un enfant Homo sapiens, âgé de 29 000 ans, dans une grotte ornée de peintures rupestres énigmatiques. Il s’agit des plus vieux ossements d’enfant jamais découverts en Thaïlande, une découverte qui pourrait bien transformer notre compréhension de la présence humaine ancienne en Asie du Sud-Est.

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Pourquoi les Égyptiens de l’Antiquité étaient-ils représentés de côté ?

Un bras en avant, l’autre en arrière, et un seul œil visible au centre du visage… L’unicité de l’art égyptien provient en grande partie de ses croyances profondes. Mais que nous apprend réellement l’histoire de cet art captivant ?. (Source: : Ça m’intéresse.fR).

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De nouveaux restes d’Homo antecessor datés d’au moins 850.000 ans découverts en Espagne

Le site exceptionnel d’Atapuerca, en Espagne, a récemment révélé de nouveaux restes osseux d’Homo antecessor, un ancêtre probable de Sapiens et de Néandertal. Cette découverte survient exactement 30 ans après la première identification de ces fossiles sur le même site.(Source : Sciences et avenir).

La découverte de restes osseux d’une espèce humaine disparue est toujours un événement, mais elle l’est peut-être encore plus lorsque lorsqu’elle survient tout juste 30 ans après la découverte de l’espèce en question. Sur le site de la Sierra de Atapuerca, près de Burgos, dans le nord de l’Espagne, une équipe de paléoanthropologues menée par l’Espagnol José María Bermúdez de Castro a mis la main il y a quelques jours sur de nouveaux restes d’Homo antecessor, une espèce qui foula le sol il y a entre 1,2 million d’années et 600.000 ans et qui s’avère être le plus ancien représentant du genre Homo décrit à ce jour en Europe.

Un ancêtre cannibale

Les fouilles, qui ont débuté le 18 juin et se sont achevées le 24 juillet 2024, coïncidaient avec le 30e anniversaire de la première découverte de cette espèce au même endroit. Ce sont aujourd’hui une dizaine de fossiles d’Homo antecessor, dont des fragments de crâne et une incisive d’une femme adulte âgée d’environ 25 ans, qui ont été trouvés dans l’unité TD6 de la Gran Dolina. Outre ces restes humains, des ossements d’animaux et quelques outils en pierre ont également été mis au jour.

Homo antecessor, identifié pour la première en 1994 sur le site de Gran Dolina donc, était un chasseur-cueilleur présentant une combinaison de traits primitifs et modernes. Certaines de ses caractéristiques morphologiques, comme son front haut et sa mâchoire peu prononcée, évoquent déjà les traits d’Homo sapiens, tandis que ses dents ou la structure de ses os sont archaïques. Des marques de découpe sur ses propres os ont conduit les chercheurs à penser qu’il pratiquait le cannibalisme, même si les raisons de ce comportement sont encore mal comprises (et ne le seront sans doute jamais). Pour certains paléoanthropologues, il serait un ancêtre commun à Neandertal et à Sapiens et jouerait donc un rôle crucial dans la compréhension de l’évolution humaine sur le continent européen.

Une avalanche de fossiles à venir ?

Au cours d’une conférence de presse organisée à l’issue de la fouille, José María Bermúdez de Castro a admis que « cela n’a pas été le festival de fossiles [qu’il avait] prédit l’année dernière », et ce parce que l’équipe a fouillé dans un premier temps un niveau supérieur de TD6 fastidieux (l’unité stratigraphique fait plus de deux mètres de haut). « Mais nous avons fait une découverte qui nous permet de savoir que le site est intact », a-t-il poursuivi. « Les restes de coprolithes (des fèces fossilisées) d’hyènes. Ma prévision pour l’année prochaine est qu’une centaine de fossiles humains pourraient être trouvés. »

Le butin de cette année n’est tout de même pas négligeable. Plusieurs fragments de crâne, un fragment de maxillaire, deux de mandibule, des côtes et des vertèbres, un os de poignet et une dent incisive donc, ont été récoltés. Cette dent féminine, datée à 850.000 ans, est incontestablement le vestige le plus intéressant : elle présente une racine très courte et se veut très usée, ce qui en fait un fossile sans aucune ressemblance avec les autres fossiles de dents retrouvés à Atapuerca jusqu’ici. Elle appartiendrait donc à un individu d’Homo antecessor encore inconnu des chercheurs.

Jusqu’à cette année, huit à neuf individus différents avaient pu être identifiés parmi les 180 restes fossiles accumulés au cours des campagnes antérieures, les premières entre 1994 et 1997, les suivantes entre 2003 et 2011.

Un site définitivement riche

Toujours lors de cette campagne 2024, un petit fragment circulaire d’os du crâne d’un Néandertalien et une importante collection d’industrie lithique ont également été découverts dans la grotte du Fantôme, dans un niveau daté entre 100.000 et 70.000 ans. La grotte El Mirador, elle, a révélé des traces de peinture rouge sur les parois et dans les sédiments. « Bien qu’il ne s’agisse pas du site le plus ancien d’Atapuerca, il fournit des informations uniques et précieuses sur les origines des populations européennes actuelles », a souligné le chercheur Juan Luis Arsuaga.

En juillet 2022, un autre site d’Atapuerca – la Sima del Elefante – avait été le théâtre d’une découverte extraordinaire : celle d’un fragment de visage d’un hominidé à l’espèce indéterminée (peut-être Antecessor) dont l’âge fut estimé à 1,4 million d’années, ce qui en ferait, si la datation était bel et bien confirmée, le plus vieil être humain jamais retrouvé en Europe.

Que faisaient les humains néandertaliens des enfants atteints de trisomie 21 ?

Une découverte scientifique récente remet en question notre compréhension des Néandertaliens. Des chercheurs ont trouvé des preuves indiquant que ces hominidés préhistoriques manifestaient de la compassion envers les membres les plus fragiles de leur groupe. (Source : « Advances »)

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Anthropologie : une étude révèle que les chasseurs-cueilleurs ont eu une fin violente en Europe

Une analyse du génome des populations de l’âge de pierre, au Danemark, indique que l’arrivée des premières communautés d’agriculteurs a eu des conséquences tragiques pour les populations locales de chasseurs-cueilleurs. Plutôt que d’être une transition pacifique, ce passage entre deux modes de vie s’est conclu par l’éradication de l’ensemble d’une population.(Source : Futura-Sciences).

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Archéologie : Une découverte d’une ampleur exceptionnelle pourrait remodeler l’histoire du peuplement humain au Brésil

Les ouvriers venaient d’attaquer un chantier à Sao Luis, dans le Nord-Est du Brésil, quand ils sont tombés sur un os. Des ossements plus précisément, et humains, avec des tessons de poteries. Ils n’étaient pas au bout de leurs surprises. (Source : AFP).

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Anthropologie : A Madagascar, de mystérieuses peintures rupestres font le lien entre différentes formes d’art issues de plusieurs continents

Après une décennie d’analyses approfondies, un groupe de scientifiques internationaux a enfin déchiffré des symboles énigmatiques découverts dans une grotte de Madagascar en 2013. En se basant sur de multiples sources, les historiens ont établi des liens avec des cultures distantes de milliers de kilomètres, se trouvant à la fois au Nord de l’Afrique et au Sud de l’Asie. (Source : « The conversation »).

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L’humanité a failli disparaître il y a 900 000 ans, affirme une étude génétique

Une étude génétique remarquée révèle une diminution significative de la diversité au sein de la population ancestrale d’Homo sapiens, qui aurait émergé il y a environ 900 000 ans en Afrique.

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Paléoanthropologie : Quelle était la langue que parlait Neandertal?

Homo sapiens sapiens (Cro-Magnon) et Néandertaliens s’entendaient assez bien pour s’accoupler. Mais le niveau de conversation qui précède ces romances inter-espèces reste incertain. Les chercheurs ont exploré cette question dans le cadre de leur étude. (Source « sciencepost »).

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Paléoanthropologie : Les plus anciennes gravures «intentionnelles» d’Europe ne sont pas l’œuvre de Cro-Magnon

Homo Néandertal aurait créé les plus anciennes gravures de France, et peut-être d’Europe, il y a plus de 57 000 ans. (Source « Science et vie »).

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