Archives pour la catégorie Archéologie

Une « capsule temporelle » datant de près de 3 millénaires a été mise au jour – L’ADN ancien du palais d’Assurnasirpal II révèle des informations sur sa biodiversité

Des chercheurs ont réussi à extraire de l’ADN ancien conservé dans une brique d’argile du palais assyrien de Kalkhu, dévoilant des informations uniques sur la biodiversité de la région lors du règne d’Assurnasirpal II en Mésopotamie .(Source : Géo).

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Un code dissimulé dans des peintures préhistoriques a été déchiffré par un amateur!

Alors qu’il parcourait des galeries de peintures préhistoriques sur internet, Ben Bacon, un conservateur de meubles de Londres, a eu une idée intrigante : et si les petits traits et points présents sur plusieurs centaines de ces peintures étaient des marqueurs de temps ? (Source « HistoryNet »).

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Archéologie : une arme « boomerang » vieille de 300 000 ans révèle des capacités techniques insoupçonnées chez les premiers humains

Une découverte révèle l’une des armes en bois les plus anciennes jamais trouvées : un bâton de jet à deux pointes, qui aurait été utilisé il y a environ 300 000 ans comme un « boomerang » mortel lors des activités de chasse. Cette trouvaille met en lumière de nouveaux comportements humains pour cette période du Paléolithique.(Source Geo).

Depuis la Préhistoire, les Hommes se servent du bois pour fabriquer des armes ou des outils, dont il ne reste que peu de traces. Il est en effet assez rare d’en retrouver des restes, la matière organique ne se conservant à travers les âges que dans certaines conditions très précises – un environnement humide très spécifique avec des sédiments saturés d’eau, par exemple.

Parfois, des miracles se produisent, et les découvertes d’anciens objets en bois chamboulent notre vision du passé. « [Elles] ont révolutionné notre compréhension des comportements des premiers Hommes », confirme dans un communiqué la Dr Annemieke Milks, du département d’archéologie de l’université de Reading (Angleterre).

La spécialiste a récemment dirigé une étude, publiée par PLOS One le 19 juillet 2022, sur une arme de chasse vieille de 300 000 ans identifiée à Schöningen (Allemagne) en 1994. Or, la nouvelle analyse de ce bâton de jet à doubles pointes révèle de nouvelles informations sur les capacités, plus avancées et sophistiquées qu’il n’était imaginé auparavant, de nos ancêtres du Paléolithique à travailler le bois.

Le précieux bout de bois de 77 centimètres a été découvert en 1994, parmi de nombreux artefacts, dont les plus anciennes armes en bois complètes jamais retrouvées datées d’il y a entre 300 000 et 337 000 ans des lances d’estoc (gardée à la main pour frapper) et de jet, un deuxième bâton de jet similaire.

Les lointains Hommes de Schöningen l’ont fabriqué à partir d’une branche d’épicéa. Pas n’importe comment en revanche, ont montré de la microtomographie aux rayons X, de la microscopie 3D et de la spectroscopie infrarouge : il a été méticuleusement gratté, travaillé et poncé, de manière à en faire un outil aérodynamique et ergonomique, selon l’archéologue Dirk Leder, coauteur de l’étude.

«Le travail du bois s’est déroulé en plusieurs étapes : couper et enlever l’écorce, la sculpter pour lui donner une forme aérodynamique, gratter la surface, traité le bois pour éviter les fissures et les déformations, et le poncer pour le rendre plus facile à manipuler.»

Ce niveau d’artisanat indique que l’arme a été méticuleusement conçue pour un emploi répété, plutôt que d’avoir été fabriquée fortuitement pour un usage rapide, puis jetée avec négligence.

Les résultats de l’analyse révèlent ainsi que les premiers Hommes, qui avaient semble-t-il des connaissances approfondies des propriétés du bois et des compétences en menuiserie pour le travailler, faisaient aussi preuve d’une capacité à planifier leur chasse bien à l’avance.

Arme de chasse redoutable

Par ailleurs, la surface fine du bâton de jet, ses pointes soigneusement façonnées et son aspect poli suggèrent qu’il s’agissait d’un objet personnel et précieux, plutôt que d’un outil utilitaire. Les auteurs de l’étude suggèrent qu’il aurait été utilisé dans le cadre de la chasse au gibier de taille moyenne (cerf élaphe, chevreuil) ou de petites proies rapides, autrement difficiles à attraper (lièvre, oiseaux).

Plus légers que des lances, les bâtons de jet étaient sûrement plus faciles à lancer, permettant à toute la communauté de participer à l’activité. « Ces outils auraient pu être utilisés par les enfants lorsqu’ils apprenaient à lancer et à chasser », imagine Annemieke Milks.

Mais il ne faut pas s’y méprendre : malgré sa légèreté, la vitesse élevée du morceau de bois permettait de projeter des impacts mortels à haute énergie sur leurs cibles.

Pour se faire, expliquent les experts, les Hommes du Paléolithique lançaient probablement ces armes en rotation, comme les boomerangs — plutôt qu’au-dessus de la tête, comme les javelots actuels. Avec cette technique, ils pouvaient éjecter l’arme une force et une précision impressionnantes, pouvant atteindre des distances de 30 mètres.

L’archéologue, Thomas Terberger, également chercheur principal, conclut et annonce :

«L’analyse systématique des objets en bois découverts sur le site de Schöningen […] apporte de nouvelles informations précieuses, et l’on peut s’attendre à ce que d’autres informations passionnantes sur ces premières armes en bois soient bientôt disponibles.»

L’ancienne écriture énigmatique « Kouchan » enfin presque totalement déchiffrée, après 70 ans de recherches

Grâce à des symboles découverts gravés dans la roche au Tadjikistan, des linguistes sont parvenus à déchiffrer une grande partie des caractères de la surnommée « écriture inconnue kouchan », identifiés pour la toute première fois à la fin des années 1950, mais non décryptés jusqu’à présent.(Source : Géo).

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Des artefacts nécromantiques suggèrent qu’une grotte israélienne était autrefois utilisée comme « portail » vers l’outre-monde

Des archéologues ont découvert des éléments suggérant que des rituels de sorcellerie et de communication avec les morts ont pu être pratiqués dans des collines situées à environ 30 kilomètres à l’Ouest de Jérusalem, entre le IIe et le IVe siècle de l’ère commune.

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Les chercheurs découvrent un incroyable fossile parfaitement conservé d’un petit mammifère croquant un dinosaure!

Des chercheurs ont découvert, en Chine, un fossile incroyablement bien préservé, datant d’il y a 125 millions d’années, représentant un mammifère de la taille d’un blaireau qui attaque un dinosaure trois fois plus grand lors d’une éruption volcanique. Cette découverte offre une preuve suggérant que les dinosaures, malgré leur domination dans la faune préhistorique, pouvaient être attaqués par d’autres animaux, y compris des mammifères.

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Irak : découverte à Nimroud d’un gigantesque monument à l’effigie de la déesse Ishtar

Des archéologues américains, avec l’aide d’une équipe irakienne, ont mis au jour un immense monument représentant la déesse Ishtar dans l’ancienne ville assyrienne de Nimroud. (Avec Geo).

Au cours des dernières semaines, une équipe d’archéologues du musée d’archéologie et d’anthropologie de l’Université de Pennsylvanie (États-Unis) a mis au jour un gigantesque monument de pierre à l’effigie de la déesse Ishtar, rapporte le site Arkeonews, dans un article publié ce lundi 26 juin.

La découverte a été faite en collaboration avec une équipe irakienne dans l’ancienne ville assyrienne de Nimroud. Aujourd’hui, c’est un site archéologique dans le nord du pays avec les vestiges de la ville assyrienne de Kalkhu.

D’autres découvertes ont été faites par les spécialistes dans le même contexte. Comme un temple vieux de 3.000 ans qui avait été dédié à Ishtar, la déesse mésopotamienne de l’amour et de la guerre.

Le palais d’un souverain datant de 2.800 ans découvert

La même équipe d’archéologues, lors de fouilles antérieures, avait également mis au jour un palais appartenant au roi assyrien Adad-Nirari III : un souverain qui a régné de 810 à 783 avant notre ère. Comme l’indiquent nos confrères, la création de ce palais remonterait à 2.800 ans.

Les spécialistes ont aussi mis la main sur des morceaux de coquille d’œuf d’autruche et d’ivoire. Des éléments extrêmement rares qui auraient donc été très précieux au début de l’âge du bronze.

L’archéologue Michael D. Danti a expliqué dans un communiqué que le monument à l’effigie de la déesse Ishtar à l’intérieur d’un symbole d’étoile était « la première représentation sans équivoque de la déesse ».

Au cours de l’été dernier, des archéologues avaient découvert dans les montagnes du Kurdistan irakien les vestiges d’une forteresse très particulière. Et pour cause, les experts avaient jugé qu’il pourrait s’agir de l’un des principaux centres régionaux de l’empire parthe. Il y a environ 2.000 ans, celui-ci s’étendait sur une partie de la Mésopotamie et de l’Iran.

Un mausolée romain très rare et vieux de 2 000 ans découvert sur un chantier londonien

Des archéologue ont fait une découverte extrêmement rare dans le centre ville de la capitale anglaise.Il s’agit d’un mausolée romain vieux de 2000 ans.

Après la découverte en février 2022 de certaines des plus grandes mosaïques romaines retrouvées à Londres depuis plus de 50 ans, de récentes fouilles préventives sur un autre site ont révélé un mausolée romain qualifié de « complètement unique ».

Les fouilles ont révélé des mosaïques élaborées au centre du monument, chacune représentant une fleur entourée de cercles concentriques.Ce mausolée romain “complètement unique”, vieux de 2 000 ans, qui a émergé des décombres d’un site de développement dans le centre de Londres, est le plus intact jamais découvert au Royaume-Uni.

Les vestiges du mausolée découverts à Southwark, quartier situé au bord de la Tamise, impressionnent par les couleurs et les mosaïques relativement bien conservées, notamment sur le sol intérieur du bâti.

Les restes de cette tombe, ayant aussi pour vocation d’être un monument, comprennent les murs et les planchers intérieurs. En son centre, en pièce maîtresse, se trouve une mosaïque. Sur cette dernière, on distingue une fleur centrale, entourée d’un motif de cercles concentriques placés dans un sol romain formé de petits carreaux rouges. La plateforme légèrement surélevée qui l’encadre et qui servait aux sépultures est également dans un état relativement correct quand on sait que la structure date d’au moins 2 000 ans. Plus de 100 pièces de monnaie étaient également éparpillées sur le sol de la tombe.

Les archéologues pensent que le site était utilisé comme une tombe pour les membres notables de la société romaine. Malgré le fait que les archéologues n’aient trouvé aucun cercueil dans le mausolée, les environs contenaient déjà plus de 80 sépultures romaines.

La découverte, qui est nichée dans le quartier central de Southwark, “offre une fenêtre fascinante sur les conditions de vie et le mode de vie dans cette partie de la ville à l’époque romaine”, Antonietta Lerz, archéologue senior au Musée d’archéologie de Londres (MOLA ), a déclaré dans un déclaration.

Une reconstitution vidéo de l’intérieur du mausolée révèle comment la tombe a pu être aménagée et décorée à l’époque romaine.

Les envahisseurs romains sous l’empereur Claudius ont fondé Londres, ou Londinium, vers 47 après JC et a régné sur la ville jusqu’au début du Ve sièclelorsque la diminution des ressources militaires et les incursions dans le reste de l’empire ont forcé leur retrait de la Grande-Bretagne.

La fouille récente porte les marques de ce déclin. “Ce site relativement petit à Southwark est un microcosme pour les fortunes changeantes de Londres romaine – depuis la première phase du site où Londres s’étend et la région a des bâtiments romains richement décorés, jusqu’à la fin de la période romaine lorsque la colonie se rétrécit et cela devient un espace plus calme où les gens se souviennent de leurs morts », a déclaré Lerz.

Les deux mosaïques étaient composées de petits carreaux rouges et comportaient une fleur entourée de cercles concentriques.
Le mausolée aurait à l’origine abrité des cercueils et d’autres artefacts funéraires, selon le communiqué, mais aucun n’a été récupéré de la structure elle-même. Cependant, le site de fouilles autour du monument a livré des objets de l’époque romaine appartenant à plus de 80 sépultures, notamment des bracelets en cuivre, des perles de verre, de la poterie et un peigne en os.

Les archéologues ont trouvé une deuxième mosaïque sous la première, ce qui indique que le sol du mausolée a été surélevé au moins une fois.Les archéologues vont maintenant examiner ces objets récupérés pour mieux comprendre le passé romain du centre de Londres.

Seuls les membres les plus riches de la société auraient eu accès au mausolée, qui aurait pu être utilisé comme tombeau familial ou appartenir à un “club funéraire”, nécessitant des frais mensuels pour garantir une future tombe, selon le communiqué.

Les archéologues ont découvert les restes d’un mausolée romain dans un site de développement au centre de Londres.
Ce qui reste de la structure indique qu’il s’agissait d’un bâtiment à deux étages avec de grands contreforts dans les coins pour le soutien. Les hauts murs ont probablement été démantelés pour être réutilisés ailleurs au cours de la période médiévale. À l’intérieur, une plate-forme surélevée cimentée avec du mortier rose contenant des morceaux de poterie et de brique broyés un matériau de construction romain largement utilisé connu sous le nom d ‘”opus signinum” désigne l’endroit où les enterrements auraient eu lieu autour de trois côtés du mausolée.

Paléoanthropologie : Les plus anciennes gravures «intentionnelles» d’Europe ne sont pas l’œuvre de Cro-Magnon

Homo Néandertal aurait créé les plus anciennes gravures de France, et peut-être d’Europe, il y a plus de 57 000 ans. (Source « Science et vie »).

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Arabie saoudite : l’un des plus grands sites archéologiques du monde livre ses secrets

Depuis 2019, le site d’Al-Ula et sa vallée millénaire ont été ouvertes aux touristes par l’Arabie saoudite sous le régime de Mohammed ben Salmane. Dans les temps anciens, la région était une plaque tournante importante de la péninsule arabique et est devenue le nouvel eldorado des archéologues, en particulier de la France. (Source TF1).

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