Archives pour la catégorie Sports

États-Unis d’Amérique : le visa refusé à plusieurs joueuses de l’équipe femmes de basket du Sénégal

Coup dur pour les Lionnes du basket sénégalais. À quelques semaines de l’Afrobasket 2025, qui se tiendra cet été en Côte d’Ivoire, plusieurs joueuses de l’équipe nationale n’ont pas obtenu leurs visas pour les États-Unis d’Amérique, où devait se dérouler leur préparation. Un refus qui suscite incompréhension et inquiétude, alors qu’aucune explication officielle n’a été donnée par les autorités états-uniennes.

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Sport féminin : Martina Navratilova dénonce l’inclusion des athlètes transgenres au nom de l’équité

Figure historique du tennis mondial et militante de longue date des droits des femmes et des minorités sexuelles, Martina Navratilova fait aujourd’hui entendre une voix discordante dans le débat brûlant sur la place des personnes transgenres dans le sport féminin. Au nom de l’équité biologique, elle appelle à une séparation stricte entre sport féminin et participation des athlètes ayant vécu une puberté masculine.

Interrogée par la journaliste états-unienne Kara Swisher, Navratilova a défendu une ligne claire :

« Une compétition féminine équitable doit reposer sur le sexe biologique, sinon elle cesse d’être juste. »

Pour la championne aux 18 titres du Grand Chelem, les femmes trans ayant traversé une puberté masculine bénéficient d’un avantage physique irréductible, qu’aucun traitement hormonal ne peut totalement annuler. Gabarit osseux, densité musculaire, capacité respiratoire : autant d’éléments qui, selon elle, faussent la donne dans les disciplines de force, d’endurance ou de vitesse.

Navratilova ne remet pas en cause les droits civils des personnes transgenres dans la société civile. Elle plaide même pour leur reconnaissance dans la vie quotidienne. Mais selon elle, le sport de haut niveau constitue une exception, car il repose sur des critères objectifs de performance.

« Ce n’est pas une question de haine ou d’exclusion. C’est une question d’équité. »

Sa position lui a valu l’exclusion du conseil consultatif d’Athlete Ally, organisation de défense des minorités LGBTQ dans le sport. Elle est désormais régulièrement taxée de « transphobie » par les cercles militants. Pourtant, plusieurs études scientifiques confortent ses arguments : elles établissent que la puberté masculine confère des avantages significatifs dans certaines disciplines, même après des années de transition.

La controverse s’inscrit dans un contexte plus large. Depuis 2022, de nombreuses fédérations internationales (World Athletics, FINA, UCI, etc.) ont décidé d’exclure les femmes transgenres ayant connu une puberté masculine des compétitions féminines élite. Certaines explorent la création d’une catégorie « open » ou « mixte », dans une tentative d’inclusion sans atteinte à l’intégrité des compétitions féminines.

Cette évolution traduit un virage prudent : le sport mondial cherche à préserver l’équité sans sombrer dans l’idéologie, alors que certains activismes exigent l’effacement de toute distinction fondée sur le sexe biologique.

Dans les milieux féministes, les positions se fracturent. Certaines militantes, comme Navratilova, affirment qu’un féminisme cohérent ne peut éluder les réalités biologiques. D’autres, au contraire, estiment que cette ligne de défense dissimule des logiques d’exclusion.

Mais pour de nombreuses sportives de haut niveau, la question est moins théorique que concrète : peuvent-elles concourir dans des conditions équitables si des concurrentes biologiquement masculines leur sont opposées ? La réponse, de plus en plus souvent, est non

Au fond, cette affaire révèle le divorce croissant entre données scientifiques, revendications identitaires et cadre légal. Alors que certaines législations encouragent une autodétermination libre du genre, d’autres domaines, comme le sport, continuent d’imposer des bornes biologiques strictes.

Martina Navratilova incarne ce dilemme : ancienne icône du progressisme, elle est aujourd’hui perçue comme une dissidente voire une hérétique par les courants qu’elle a jadis soutenus.

En résumé

Martina Navratilova exige que le sport féminin reste fondé sur le sexe biologique.
Elle est soutenue par certaines fédérations et figures scientifiques, mais critiquée par les militants LGBTQ.
Le débat cristallise les tensions entre science, inclusion et équité, dans un monde occidental de plus en plus polarisé.
Le sport, en tant qu’espace d’objectivation corporelle, devient un champ de bataille idéologique.

Ligue des Nations : Pourquoi la sélection espagnole masculine a refusé de porter le maillot de l’équipe féminine en finale?

À l’approche de l’Euro féminin 2025 en Suisse, une initiative symbolique d’Adidas, visant à promouvoir la compétition, a été refusée par la sélection masculine espagnole. Lors de la finale de la Ligue des Nations contre le Portugal, le dimanche 9 juin (2-2, 5-3 aux tirs au but), les joueurs espagnols ont préféré conserver leur propre tenue jaune, plutôt que d’endosser celle de la Roja féminine, championne du monde en titre.

Une proposition symbolique de soutien… refusée

L’équipementier Adidas avait proposé à la Roja masculine de jouer la finale avec le maillot extérieur de l’équipe féminine, un modèle blanc agrémenté de touches bleues et roses, afin de promouvoir l’Euro féminin qui débute le 2 juillet en Suisse.

Le contexte semblait idéal : l’Espagne ayant perdu le tirage au sort, elle ne pouvait porter son maillot rouge traditionnel. Adidas voyait dans ce contretemps une opportunité parfaite de mettre en avant la sélection féminine, à travers une action visible et valorisante.

D’autres sélections ont joué le jeu

Cette démarche n’était pas inédite. La Belgique a récemment affronté le pays de Galles en arborant le maillot de son équipe féminine, en hommage aux “Red Flames”, qualifiées pour l’Euro et auteures d’un très bon parcours en Ligue des Nations. La Fédération belge avait communiqué officiellement sur ce geste symbolique.

En France, le milieu de terrain Aurélien Tchouaméni s’était aussi illustré dans cette logique de soutien, en arborant le maillot des Bleues lors de son arrivée à Clairefontaine. “Il faut représenter les filles, il y a l’Euro féminin qui arrive”, avait-il déclaré dans une vidéo publiée par la Fédération française.

Une fracture depuis l’affaire Rubiales

Mais côté espagnol, la démarche n’a pas abouti. Et ce refus ne semble pas anodin. Selon le quotidien Marca, les relations entre les sélections masculines et féminines se sont tendues depuis le scandale Rubiales, du nom de l’ex-président de la Fédération espagnole, qui avait embrassé sans son consentement la joueuse Jenni Hermoso après la finale du Mondial 2023.

Cet épisode, fortement médiatisé, a entraîné une vague de protestations internationales, la démission de Rubiales, et une crise profonde au sein du football espagnol. Il a aussi laissé des fractures durables entre les deux équipes nationales, là où des actions de soutien auraient jadis été plus simples à mettre en œuvre.

Le vestiaire masculin dit non

D’après Marca, bien que l’idée ait été bien accueillie par certains responsables fédéraux, elle nécessitait l’approbation des joueurs eux-mêmes, condition sine qua non après les turbulences récentes. Or, les joueurs de Luis de la Fuente ont exprimé leur préférence pour le maillot jaune, utilisé tout au long de leur parcours en Ligue des Nations. Selon le quotidien, ils ne voyaient “aucune raison de changer”.

Un comportement qui contraste avec celui de la Roja en 2022, alors dirigée par Luis Enrique, qui avait accepté de porter le maillot féminin lors d’un match contre la République tchèque. Une initiative qui, à l’époque, avait été directement lancée par Rubiales, avant que son image ne soit ternie.

Une tendance encore divisée en Europe

L’Espagne n’est pas seule à avoir décliné l’idée. Selon les informations du Marca, l’Allemagne a également refusé une proposition similaire d’Adidas ces dernières semaines. Si certaines fédérations adhèrent à ces gestes symboliques en faveur de la parité et de la reconnaissance du football féminin, d’autres montrent encore des réticences, qu’elles soient culturelles, politiques ou simplement liées à des dynamiques internes fragiles.

Un geste manqué ?

Alors que l’équipe féminine espagnole se prépare à défendre son titre européen, ce refus de la part des joueurs masculins pose une question : le football masculin espagnol soutient-il réellement ses homologues féminines ? Le geste aurait pu être fort. Il n’aura été, pour l’instant, qu’un débat de plus sur le long chemin vers l’égalité et la reconnaissance dans le sport.

Football : Daniel Congré grièvement blessé par un coup de couteau

Lundi 9 juin, l’ancien footballeur professionnel Daniel Congré a été retrouvé inconscient à son domicile à Pérols, près de Montpellier, victime d’une grave blessure par arme blanche au niveau du cœur. L’information, révélée par Midi Libre et actu.fr, a suscité une vive émotion dans le monde du football français.

Ancien défenseur central du Toulouse FC puis du Montpellier HSC (de 2012 à 2021), Congré, aujourd’hui coordinateur sportif de l’Olympique Lyonnais, a été transporté en urgence absolue au CHU de Montpellier après l’intervention rapide des sapeurs-pompiers, du Samu et de la police. À son arrivée, son état était critique : il se vidait de son sang, la plaie étant située à proximité immédiate du cœur.

Selon les dernières informations, l’état de santé du quadragénaire se serait depuis stabilisé, bien que la prudence reste de mise.

Une enquête judiciaire a été ouverte pour faire la lumière sur les circonstances de cet événement dramatique. Les policiers de la police judiciaire de Montpellier sont en charge des investigations. À ce stade, les circonstances de l’agression restent inconnues.

Daniel Congré, figure respectée du football français, est âgé de 40 ans. Sa récente nomination en octobre 2024 au poste de coordinateur sportif à l’OL marquait un tournant dans sa carrière après une décennie passée sur les terrains de Ligue 1.

Imane Khelif exclue de la Box Cup d’Eindhoven après la décision de World Boxing sur les tests de genre

La boxeuse algérienne Imane Khelif ne participera pas à la Box Cup d’Eindhoven, qui se tient aux Pays-Bas du 5 au 10 juin. Son absence survient quelques jours après la mise en œuvre d’une nouvelle réglementation de la Fédération internationale de boxe, World Boxing, rendant obligatoires les tests de genre pour tous les participants majeurs.

Dirk Renders, porte-parole de l’événement, a confirmé jeudi à l’AFP que l’athlète de 26 ans, inscrite initialement à la compétition, ne figure plus parmi les participantes. Il a précisé que « la décision de son exclusion est du ressort de World Boxing ».

Des tests de genre imposés et une polémique persistante

Le 31 mai, World Boxing a instauré une règle obligeant tous les athlètes de plus de 18 ans à subir un test PCR déterminant leur sexe à la naissance, pour pouvoir prendre part à des compétitions sous son autorité. Dans son communiqué, la Fédération avait mentionné nommément Imane Khelif, indiquant qu’elle devait se conformer à cette exigence pour participer à la Box Cup d’Eindhoven. Cette communication a suscité de vives réactions, poussant l’instance à s’excuser publiquement, reconnaissant qu’il était « inapproprié » de cibler une athlète en particulier.

Imane Khelif, championne olympique des -66 kg à Paris en 2024, avait déjà été au cœur de controverses sur la question du genre. Lors de ces Jeux, elle avait été la cible de campagnes de désinformation la présentant comme un « homme combattant des femmes », bien qu’elle ait toujours concouru dans les catégories féminines, y compris lors des Jeux olympiques de Tokyo en 2021, sans contestation à l’époque.

Un historique de tensions avec les instances de la boxe

L’exclusion d’Imane Khelif n’est pas une première. En 2023, lors des Championnats du monde organisés par l’IBA (International Boxing Association), elle avait déjà été écartée à la suite d’un test de genre non concluant selon cette instance. L’IBA, depuis suspendue par le Comité international olympique (CIO) pour des raisons éthiques et financières, s’est par ailleurs opposée à la participation de Khelif aux Jeux de Paris 2024, allant jusqu’à annoncer en février 2025 qu’elle poursuivrait le CIO en justice pour avoir permis sa présence.

En réponse, la boxeuse algérienne a qualifié ces accusations de « fausses et insultantes » et a déclaré qu’elle envisageait une action judiciaire pour rétablir son intégrité. Elle affirme : « Je suis pleinement qualifiée pour participer. Je suis une femme comme les autres. Je suis née femme, j’ai vécu femme et j’ai concouru en tant que femme. »

Un symbole en Algérie, un avenir tourné vers Los Angeles 2028

Devenue une figure emblématique en Algérie, Khelif a reçu un soutien massif de la part du public et des autorités nationales. Malgré la polémique, elle reste déterminée à poursuivre sa carrière internationale et a annoncé en mars dernier son intention de viser une nouvelle médaille d’or lors des Jeux olympiques de Los Angeles en 2028.

L’affaire Khelif soulève à nouveau des questions complexes sur l’équilibre entre inclusion, équité sportive et respect de la vie privée des athlètes, dans un contexte mondial de plus en plus polarisé. Des personnalités influentes comme Donald Trump ou Elon Musk se sont déjà exprimées publiquement sur le sujet, contribuant à l’amplification du débat.

Basket – Grèce : propos ignobles, plaintes croisées et chaos, la finale Olympiakos–Panathinaïkos au bord de l’annulation

La finale du Championnat de Grèce de basket-ball est sur le point d’imploser. Le deuxième match de la série opposant l’Olympiakos au Panathinaïkos, dimanche 2 juin, a été le théâtre de scènes chaotiques qui dépassent largement le cadre sportif. Au cœur de la tempête, Dimitris Giannakopoulos, le président du Panathinaïkos, accusé de propos gravement menaçants et désormais recherché par la police. Le troisième match a été reporté, et l’avenir du championnat est incertain.

Une finale sous haute tension virant au scandale

Le match 2 s’est joué au Stade de la Paix et de l’Amitié du Pirée, nom ironique compte tenu du contexte. Si l’Olympiakos a remporté la rencontre (91-83), la tension était palpable bien avant le coup d’envoi. Dix minutes avant le match, Dimitris Giannakopoulos est entré sous les huées du public local, alors que des chants insultants visant sa fille étaient scandés dans les tribunes. Déjà connu pour ses provocations, le dirigeant s’en est pris aux officiels du match et a rapidement été exclu du parquet.

Mais le pire était à venir.

En conférence de presse, le co-président de l’Olympiakos, Giorgos Angelopoulos, a accusé Giannakopoulos d’avoir proféré des menaces intolérables : « Il est venu nous voir sur le terrain et a dit devant témoins : “Allez dire à Giorgos Angelopoulos que je vais violer sa fille devant lui.” » Le dirigeant a affirmé que les propos étaient enregistrés et que des policiers présents ont été témoins de la scène.

Angelopoulos a ajouté : « Il est arrivé dans la salle en faisant un doigt d’honneur, comme il l’avait déjà fait à Abu Dhabi. Il agit en toute impunité. C’est à vomir. C’est son vrai visage. »

À la mi-temps, Giannakopoulos aurait quitté la salle précipitamment. L’Olympiakos affirme qu’il a fui pour échapper à une interpellation. Le Panathinaïkos nie catégoriquement.

Réactions politiques et sportives en chaîne

L’entraîneur du Panathinaïkos, Ergin Ataman, également exclu pour deux fautes techniques, a dénoncé le climat haineux à son encontre : « Personne n’a le droit de dire “fuck you” à la Turquie. C’est du racisme sur le terrain. » Il a aussi critiqué l’arbitrage : « L’Olympiakos a tiré 33 lancers francs, nous 17. C’est un cirque, ce n’est pas du sport. »

En parallèle, les deux camps ont chacun porté plainte contre l’autre. Le conflit est désormais ouvertement judiciaire, et la tension a atteint un tel niveau que le gouvernement grec est intervenu.

Le ministre des Sports, Yiannis Vroutsis, a convoqué les dirigeants à une réunion de médiation prévue mercredi 4 juin. Le match 3, prévu le même jour, a été suspendu par mesure de sécurité. Si aucun accord n’est trouvé, la série finale sera annulée, a prévenu Pavlos Marinakis, porte-parole du gouvernement : « Les deux clubs devront s’engager à mettre fin à cette situation. Sinon, le championnat sera arrêté. »

Un championnat en péril, une image ternie

Le choc entre Olympiakos et Panathinaïkos, deux monuments du basket grec, tourne à la farce dramatique. Alors que les deux équipes sont à égalité 1-1 dans cette finale au meilleur des cinq matchs, les enjeux sportifs sont éclipsés par les insultes, les menaces, les plaintes judiciaires, et les refus de médiation.

Lundi soir, aucun des dirigeants n’avait accepté de se rencontrer. Le Panathinaïkos refuse de reconnaître les accusations contre son président, et les frères Angelopoulos exigent sa mise en examen immédiate.

En toile de fond, le basket grec voit son image s’effondrer. Ce qui devait être une fête sportive vire à la crise politique et judiciaire. Une annulation du championnat priverait le pays de titre national, pour la première fois depuis des décennies.

Football – Ligue des nations femmes : les Bleues concluent leur parcours par un sans-faute en Islande

L’équipe de France féminine de football a clôturé en beauté la phase de groupes de la Ligue des nations, mardi 3 juin à Reykjavík, en s’imposant 2-0 face à l’Islande. Avec cette sixième victoire en autant de rencontres, les Bleues signent un parcours parfait, déjà qualifiées pour le Final Four d’octobre où elles affronteront l’Allemagne, l’Espagne et la Suède.

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Boxe : Imane Khelif, au cœur d’une controverse sur le genre après un rapport médical révélant un caryotype masculin – la world boxing impose des tests avant les compétitions

La boxeuse algérienne Imane Khelif, championne olympique à Paris 2024 dans la catégorie des -66 kg, fait l’objet d’une controverse majeure après la fuite d’un rapport médical confidentiel. Ce document, publié par The Telegraph le 1er juin 2025, indiquerait que l’athlète présente un caryotype masculin (XY), soulevant des interrogations sur son éligibilité à concourir dans la catégorie féminine.

Un test chromosomique contesté, mais potentiellement lourd de conséquences

Le test chromosomique aurait été effectué en mars 2023 à New Delhi, dans le cadre des procédures médicales précédant les grandes compétitions. Selon les fuites, l’analyse révèle une composition génétique masculine. Aucun organisme indépendant n’a encore confirmé officiellement ces résultats, mais ils pourraient entraîner la suspension d’Imane Khelif des compétitions féminines si leur validité est reconnue.

Malgré ces révélations, Imane Khelif continue de s’identifier comme une femme et maintient sa volonté de poursuivre sa carrière dans la catégorie féminine. Elle a été autorisée à concourir et à remporter l’or aux Jeux olympiques de Paris 2024, et reste pour l’instant soutenue par le Comité international olympique (CIO).

Vers une réglementation plus stricte : World Boxing impose les tests de genre

En réponse à cette affaire, la nouvelle Fédération internationale de boxe, World Boxing, reconnue par le CIO, a annoncé la mise en place obligatoire de tests de genre pour tous les boxeurs et boxeuses de plus de 18 ans participant à ses compétitions.

Ces tests PCR ont pour but d’identifier le sexe chromosomique à la naissance, notamment par la détection du gène SRY (indicateur du chromosome Y). Ils peuvent être réalisés par prélèvement nasal, buccal, de salive ou de sang. À partir de maintenant, les fédérations nationales devront présenter ces résultats pour valider l’inscription de leurs athlètes.

Cette nouvelle politique, explique World Boxing, vise à assurer l’équité et la sécurité des compétitions, en maintenant des catégories strictement définies par le genre biologique.

Des polémiques et un débat mondial

Imane Khelif n’est pas seule dans cette controverse. La boxeuse taïwanaise Lin Yu-Ting, également médaillée d’or à Paris dans la catégorie des -57 kg, a fait face à des accusations similaires. Toutes deux avaient été exclues des Mondiaux 2023 par l’ancienne fédération IBA, non reconnue par le CIO en raison de problèmes de gouvernance.

Ces cas ont suscité un vaste débat international, avec l’implication de personnalités comme Donald Trump, Elon Musk ou J.K. Rowling, dénonçant ou soutenant la participation d’athlètes transgenres ou intersexes aux compétitions féminines.

Prochaines étapes pour Imane Khelif

Pour continuer sa carrière internationale, notamment aux Jeux olympiques de Los Angeles 2028, Imane Khelif devra se soumettre à un nouveau test génétique. Elle est également concernée par ces exigences si elle souhaite participer à la Box Cup d’Eindhoven (Pays-Bas), prévue du 5 au 10 juin 2025, ou à tout autre événement organisé par World Boxing.

World Boxing précise que sa politique sur le genre est encore en phase finale de développement, avec l’appui de groupes de travail médicaux et juridiques. L’objectif affiché est de concilier respect des individus, sécurité des compétitions, et intégrité sportive.

Une affaire révélatrice des tensions entre inclusion et équité dans le sport

Cette affaire met en lumière un débat sensible au sein du monde sportif : comment concilier l’identité de genre avec l’exigence d’équité biologique dans les compétitions ? Pour l’heure, la communauté sportive internationale cherche un équilibre entre respect des droits individuels et égalité des chances dans les disciplines où les différences physiques peuvent influencer les performances.

Le cas d’Imane Khelif pourrait bien faire jurisprudence dans la manière dont les fédérations sportives abordent les questions liées au genre, aux droits humains, et à la compétition équitable dans les années à venir.

Débordements en marge de la victoire du PSG(France): après les violences, de premières comparutions attendues à Paris ce lundi

Le tribunal judiciaire de Paris absorbe le flux d’affaires liées aux débordements en marge des scènes de liesse de ce week-end, dans la capitale, pour la victoire du PSG. De premières audiences de comparutions immédiates doivent débuter ce lundi à la mi-journée. Le pays reste encore marqué par ses débordements

Soixante-dix-neuf personnes ont été interpellées dans la nuit de dimanche à lundi en marge des célébrations à Paris de la victoire du PSG en Ligue des champions, a indiqué ce lundi le préfet de police de Paris Laurent Nuñez. Les premières comparutions sont annoncés ce jour, alors que le pays est encore marqué par ses incidents.

Des comparutions immédiates

Ce lundi 2 juin le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez a reconnu un « échec » dans une certaine mesure. Plusieurs personnes interpellées doivent passer en comparution immédiate. Plusieurs supporters interrogés dans la soirée de dimanche ont déploré les violences : « Ça donne un truc pessimiste à la fête, alors qu’on est là juste pour fêter », commentait un jeune homme.

Des carcasses de véhicules calcinés et du mobilier urbain détruit. Ce lundi 2 juin au matin, les riverains du Parc des Princes (Paris), ont découvert les dégâts dans leur quartier au lendemain des festivités célébrant la victoire du PSG samedi, en finale de la Ligue des champions. « Dans quel monde on vit, pour un match ? », interroge une femme.

« Rien ne peut justifier » les violences juge Emmanuel Macron

Lors de la réception des joueurs du PSG à l’Élysée, Emmanuel Macron a évoqué ces violences pendant son discours. « Rien ne peut justifier » ces violences, a affirmé le Président, qui a condamné des actes « inacceptables ». « Nous poursuivrons, nous punirons, on sera implacables », a insisté le chef de l’État.

« Nous ne supporterons aucune exaction » a prévenu dimanche soir Bruno Retailleau

Lors de son point presse, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a assuré qu’il ne supporterait « aucune exaction » dimanche soir lors des célébrations du Paris Saint-Germain. « La consigne a été donnée aux forces de sécurité intérieures d’intervenir systématiquement, immédiatement, dès lors qu’ils pourraient constater des violences », avait-il promis juste avant la parade du club sur les Champs-Elysées et la soirée festive au Parc des Princes.

Un jeune homme de 17 ans poignardé à Dax

Un jeune homme de 17 ans a été poignardé à Dax, dans les Landes a indiqué « ICI Gascogne ». Pour le moment, les circonstances du drame ne sont pas précisément connues. « Les éléments recueillis permettent de s’orienter vers une action individuelle et sans lien avec les résultats sportifs », a expliqué le parquet de Dax dimanche après-midi dans son communiqué. « Une vidéo circulait sur les réseaux sociaux et montrait une rixe plus généralisée, mais les faits ne se sont pas en lien avec celle-ci, à ce stade des investigations »,  a précisé encore le parquet. Une enquête pour « homicide volontaire » a été ouverte et confiée à la police judiciaire de Bayonne.

« Un homme à scooter mortellement percuté par une voiture à Paris »

À Paris, un homme de 23 qui circulait sur un scooter a été percuté par une voiture transportant des supporters du PSG qui roulait à vive allure selon une source proche du dossier. Le conducteur du véhicule est âgé de 19 ans, il a été placé en garde à vue et une enquête judiciaire a été ouverte dans cette affaire. « On peut penser que [c’est] lié aux festivités », a assuré Laurent Nuñez, le préfet de police de Paris. Le numéro des pompiers de Paris a été saturé par les nombreux appels.

Pillages et dégradations à Paris

Laurent Nuñez a également indiqué que quatre magasins ont été pillés autour des Champs Elysées, mais que « de nombreux autres pillages ont été évités ». Selon lui, « plusieurs milliers de personnes sont venues pour piller et commettre des exactions à Paris » la nuit dernière, « manifestement là pour s’en prendre aux forces de l’ordre, commettre des pillages, des dégradations »« Un certain nombre d’incidents graves liés à ces comportements » ont eu lieu, précise Laurent Nuñez.

Quatre personnes d’une même famille blessées à Grenoble

À Grenoble, en Isère, quatre personnes ont été gravement blessées en marge des célébrations  selon des sources locales. Quatre membres d’une même famille, deux hommes de 17 ans et deux femmes, l’une de 23 ans et l’autre de 46 ans, ont été percutés sur le cours Jean Jaurès. Selon une source policière, le conducteur est un jeune homme âgé de 20 ans. Il a abandonné le véhicule sur les lieux de l’accident avant de se rendre lui-même au poste de police. Au total, en 48 heures, 570 interpellations ont été décomptées, qui s’ajoutent à un lourd bilan : au moins deux de morts et plus de 200 blessés.

Football – PSG : une énorme recrue se confirme après le sacre en Ligue des champions

À peine le trophée de la Ligue des Champions soulevé, le Paris Saint-Germain continue de faire parler de lui, non pas seulement pour sa domination sur le continent européen, mais aussi pour un futur coup de maître sur le marché des transferts. Le club parisien, fraîchement sacré après une démonstration de force face à l’Inter Milan (5-0), s’apprête à frapper un grand coup en recrutant l’un des plus grands espoirs du football mondial : Franco Mastantuono.

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