Le Comité International Olympique (CIO) a publié, jeudi 6 juin, des directives destinées aux médias, exhortant les reporters à ne pas utiliser des termes spécifiques biologiques lorsqu’ils couvrent les athlètes « transgenres ».
Lire la suite Dégénérescence civilisationnelle : le Comité Olympique met en garde les médias contre l’utilisation des termes « biologiquement masculin » et « féminin » lorsqu’ils font référence aux athlètes « transgenres »Archives du mot-clé Comité international olympique
JO de Paris 2024 : les Russes et les Biélorusses interdits de cérémonie d’ouverture – la Russie scandalisée
Le Comité international olympique a décidé, ce mardi 19 mars, que les sportifs russes et biélorusses, admis sous bannière neutre aux Jeux olympiques de Paris 2024, ne défileront pas sur la Seine lors de la cérémonie d’ouverture le 26 juillet.
Lire la suite JO de Paris 2024 : les Russes et les Biélorusses interdits de cérémonie d’ouverture – la Russie scandaliséeJO Paris 2024 : le Tribunal arbitral du sport confirme la suspension du Comité olympique russe par le CIO
Le Tribunal arbitral du sport (TAS) a rejeté l’appel du comité olympique russe, qui contestait sa suspension décidée mi-octobre par le Comité international olympique (CIO) en lien avec le conflit en Ukraine, a annoncé l’instance basée à Lausanne vendredi. Le comité olympique russe avait saisi le TAS le 6 novembre.
Ce vendredi 23 févr , le Tribunal arbitral du sport (TAS) a officiellement rejeté l’appel du comité olympique russe, qui contestait sa suspension infigée par le Comité international olympique (CIO). Le CIO entend ainsi sanctionner le placement sous l’autorité de l’instance russe des organisations sportives des régions de Donetsk, Kherson, Louhansk et Zaporijjia, situées dans l’est de l’Ukraine et occupées par l’armée russe, rappelle le TAS dans un communiqué.
La juridiction basée à Lausanne indique par ailleurs que sa décision est, à son niveau, « définitive et contraignante » mais qu’elle peut faire l’objet d’un appel dans un délai de 30 jours auprès du Tribunal fédéral suisse. A la veille du deuxième anniversaire de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, le TAS estime que le CIO « n’a pas mis à mal les principes de légalité, d’égalité, de prédictibilité et de proportionnalité ».
Réuni à Bombay le 12 octobre dernier pour sa 141e session, le CIO avait bousculé son agenda pour réagir à la « décision unilatérale » prise une semaine plus tôt par le comité olympique russe (ROC) d’annexer quatre organisations sportives ukrainiennes. D’après l’instance olympique, cette initiative russe constitue une « violation de l’intégrité territoriale du comité national olympique ukrainien », donc de la Charte olympique.
La suspension désormais confirmée du ROC s’est ajoutée à une panoplie de sanctions prise par le CIO fin février 2022, juste après l’invasion de l’Ukraine par l’armée russe: interdiction de toute compétition internationale sur le sol russe ainsi qu’au Bélarus allié, et de tous les symboles officiels des deux pays sur les terrains et les podiums mondiaux. Cette mesure du CIO a aussi pour effet de priver le ROC des financements olympiques.
Elle n’a en revanche aucune conséquence sur la présence d’athlètes russes et bélarusses n’ayant pas soutenu l’invasion russe de l’Ukraine, sous bannière neutre, aux JO-2024 de Paris, autorisée début décembre par le CIO.
Jeux olympiques 2024 : le Comité international olympique demande à l’Ukraine de renoncer à un boycott des jeux et d’arrêter les menaces
Le président du Comité international olympique, Thomas Bach, a affirmé que les « pressions » de Kiev de boycotter les Jeux olympiques de Paris 2024 étaient « regrettables ». L’Ukraine menace de ne pas venir aux JO si les athlètes russes et biélorusses y participent sous bannière neutre. (Source AFP).
Lire la suite Jeux olympiques 2024 : le Comité international olympique demande à l’Ukraine de renoncer à un boycott des jeux et d’arrêter les menacesTennis : l’ATP condamne fermement l’exclusion des joueurs russes et biélorusses par Wimbledon
Alors que la direction du tournoi londonien a annoncé l’exclusion des joueurs russes et biélorusses de son édition 2022. L’ATP dénonce une décision «injuste» et «discriminatoire».
La guerre en Ukraine a des conséquences même dans le domaine du sport. Le tournoi de Wimbledon a exclu les Russes et les Biélorusses de la prochaine édition du Grand Chelem sur gazon (27 juin – 10 juillet). Il s’agit du premier tournoi de tennis à écarter individuellement des joueurs pour cette raison. Une décision vivement critiquée par l’ATP, l’association professionnelle du tennis masculin.
La décision de Wimbledon d’exclure les joueurs de tennis de nationalité russe et biélorusse de la prochaine édition du tournoi, du 27 juin au 10 juillet prochain, n’a pas plu à l’ATP, l’organisation qui gère le circuit masculin professionnel de tennis. Dans un communiqué paru ce mercredi, en réponse à celui du tournoi anglais, l’ATP a condamné une décision « injuste ».
Dans un communiqué paru mercredi en début de soirée, en réponse à celui édité par le All England Club, l’association professionnelle du tennis masculin a fait savoir sa position sur l’exclusion des joueurs de nationalité russe et biélorusse édition Grand Chelem sur gazon (27 juin – 10 juillet).
Suite à la décision du All England Club, plusieurs gros noms du circuit ont été exclus. Bien qu’ayant pris position contre l’offensive russe en Ukraine, Andrey Rublev est privé de compétition, à l’instar de Daniil Medvedev, numéro 2 mondial, Karen Khachanov et Aslan Karatsev, tous deux dans le Top 30 ATP. Même chose pour les athlètes féminines comme la biélorusse Victoria Azarenka, ex-numéro 1 mondiale, ou encore Aryna Sabalenka, numéro 4 mondiale et demi-finaliste à Wimbledon l’an dernier. Cinq joueuses russes classées dans le Top 40 WTA ont également fait les frais de cette décision.
“La décision unilatérale de Wimbledon et de la LTA () d’exclure les joueurs russes et biélorusses de la saison britannique sur gazon est injuste et peut provoquer une jurisprudence pour le jeu“, a fait savoir l’organisation qui gère le circuit professionnel masculin, avant d’annoncer qu’elle réagirait en conséquence face à ce ce qu’elle juge comme une décision injuste et discriminatoire.
La WTA condamne également la decision
La WTA s’est elle aussi déclarée “très déçue” de l’annonce faite par Wimbledon qu’elle estime “ni juste, ni justifiée“, ajoutant qu’elle aussi allait “évaluer les actions qu’elle peut prendresuite à cette decision.
Djokovic évoque une décision « folle »
Interrogé à ce propos au sortir de son premier match au tournoi de Belgrade, le n°1 du tennis mondial Novak Djokovic a qualifié la décision du tournoi de Wimbledon de « folle ». Dans la foulée, il s’est toutefois empressé de rappeler qu’il « condamn[ait] toujours la guerre, étant lui-même un enfant de la guerre ».
À ce jour, la Fédération française de Tennis (FFT) qui organise Roland-Garros (22 mai-5 juin) n’a pas prévu de prendre une telle décision. Pour ce qui est de la Fédération américaine (USTA), qui organise l’US Open (29 août-11 septembre), elle a indiqué qu' »à l’heure actuelle, [elle] n’a[vait] pas pris de décision ». Aussi, le Comité international olympique (CIO)a recommandé l’exclusion des sportifs russes et biélorusses. De telles initiatives ont donc déjà été prises dans l’athlétisme, le patinage artistique, lors des Jeux paralympiques de Pékin, du Mondial de football ou encore des Mondiaux de natation…
Kevin Negalo