Deux essaims d’étoiles filantes culmineront le même jour, pendant la nuit du 30 au 31 juillet, créant une double pluie de météores dans le ciel.
Dans la nuit du 30 au 31 juillet, la pluie de météores Delta Aquarides sera particulièrement bien visible depuis l’hémisphère Sud. Les astronomes attendaient ce phénomène avec enthousiasme, car il se produit pendant les mois les plus chauds de l’année.
L’Institut d’astronomie et de développements technologiques espagnol a précisé que trois jours après la lune décroissante de fin juillet, une double pluie d’étoiles filantes sera observable dans la nuit du mardi 30 au mercredi 31 juillet. Les amateurs d’astronomie auront de la chance, car le ciel devrait être particulièrement dégagé. Il est cependant essentiel de choisir le bon emplacement.
La pluie de météores Delta Aquarides sera plus visible dans l’hémisphère sud, où leur rayonnement est plus intense. Dans l’hémisphère nord, l’activité sera légèrement inférieure, rendant l’observation plus difficile.
Pour profiter au mieux du spectacle, les experts recommandent de se placer dans un endroit dégagé, loin des bâtiments, arbres ou montagnes. Il est aussi conseillé de regarder vers les zones les plus sombres, de préférence en tournant le dos à la position de la Lune, si celle-ci est visible pendant l’observation.
Les Delta Aquarides sont une pluie d’étoiles filantes qui, selon des scientifiques espagnols, pourraient provenir de la comète 96P Machholz, une comète à courte période qui orbite autour du soleil environ tous les cinq ans.
Ces pluies de météores se produisent lorsque la Terre croise la trajectoire orbitale d’une comète. Cette orbite est remplie de particules provenant de la queue de la comète, qui pénètrent dans l’atmosphère terrestre à grande vitesse et sont brûlées par friction avec l’air. Cela crée les lueurs lumineuses que l’on appelle communément étoiles filantes.
La pluie de météores visible dans la nuit du mardi 30 au mercredi 31 juillet a un point d’origine spécifique, désigné comme « radiant ». Ce point est utilisé par les scientifiques pour nommer le phénomène. Ainsi, les Delta Aquarides tirent leur nom de l’étoile delta, appelée « Skat », dans la constellation du Verseau.