Des archéologues américains, avec l’aide d’une équipe irakienne, ont mis au jour un immense monument représentant la déesse Ishtar dans l’ancienne ville assyrienne de Nimroud. (Avec Geo).
Au cours des dernières semaines, une équipe d’archéologues du musée d’archéologie et d’anthropologie de l’Université de Pennsylvanie (États-Unis) a mis au jour un gigantesque monument de pierre à l’effigie de la déesse Ishtar, rapporte le site Arkeonews, dans un article publié ce lundi 26 juin.
La découverte a été faite en collaboration avec une équipe irakienne dans l’ancienne ville assyrienne de Nimroud. Aujourd’hui, c’est un site archéologique dans le nord du pays avec les vestiges de la ville assyrienne de Kalkhu.
D’autres découvertes ont été faites par les spécialistes dans le même contexte. Comme un temple vieux de 3.000 ans qui avait été dédié à Ishtar, la déesse mésopotamienne de l’amour et de la guerre.
Le palais d’un souverain datant de 2.800 ans découvert
La même équipe d’archéologues, lors de fouilles antérieures, avait également mis au jour un palais appartenant au roi assyrien Adad-Nirari III : un souverain qui a régné de 810 à 783 avant notre ère. Comme l’indiquent nos confrères, la création de ce palais remonterait à 2.800 ans.
Les spécialistes ont aussi mis la main sur des morceaux de coquille d’œuf d’autruche et d’ivoire. Des éléments extrêmement rares qui auraient donc été très précieux au début de l’âge du bronze.
L’archéologue Michael D. Danti a expliqué dans un communiqué que le monument à l’effigie de la déesse Ishtar à l’intérieur d’un symbole d’étoile était « la première représentation sans équivoque de la déesse ».
Au cours de l’été dernier, des archéologues avaient découvert dans les montagnes du Kurdistan irakien les vestiges d’une forteresse très particulière. Et pour cause, les experts avaient jugé qu’il pourrait s’agir de l’un des principaux centres régionaux de l’empire parthe. Il y a environ 2.000 ans, celui-ci s’étendait sur une partie de la Mésopotamie et de l’Iran.